"Mettre sous le joug" et "Passer sous le joug", "Subir le joug" ou "Vivre sous le joug".

Ces différentes locutions verbales relèvent du langage courant.

Utilisées essentiellement au sens figuré, elles font référence au "Joug", une pièce de bois (simple, double, frontale, de nuque) fixée soit en avant, soit en arrière des cornes du boeuf pour y attacher un dispositif d'attelage.

Un joug ancien, en bois massifDeux boeufs sous le joug

Et qui symbolise, par métaphore, dans le registre soutenu : la domination, la tyrannie, l'esclavage, la servitude, l'asservissement ; la sujétion, la contrainte matérielle ou morale.

Ou, plus généralement : tout ce qui entrave, freine ou gêne la liberté, l'épanouissement, le progrès.

  • "Mettre sous le joug", c'est donc : soumettre, asservir.

On dit par exemple : "Staline a mis sous le joug des centaines de millions de personnes".

  • et "Passer sous le joug", "Subir le joug" ou "Vivre sous le joug", c'est : subir la domination, la tyrannie, l'esclavage, la servitude, l'asservissement.

On dit par exemple : "Une grande partie de l'Europe a vécu sous le joug nazi durant plusieurs années".

Sources : www.cnrtl.fr et www.larousse.fr

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.