"Quand on s'endort avec le cul qui gratte, on se réveille...

Réponse
… avec les doigts qui puent !

Plus de 30 ans après sa mort, cette citation du registre vulgaire du grand Coluche continue de me faire rire.

"Jésus-Christ... et la caravane passe !" ou "Jésus crie... et la caravane passe !".

Ce superbe calembour de Coluche, extrait de sa saynète "Le blouson noir", n'a pas pris une ride depuis 1975 !

Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre le nom « Jésus-Christ » et la locution nominale « Jésus crie », associée au proverbe « Le chien aboie, la caravane passe« .

Coluche dans "Le blouson noir" (1975)

On ne dit pas : "Honni soit qui manigance" !

Comme l'a très astucieusement fait Coluche dans ce génial calembour, que l'on peut retrouver dans "Les inoubliables", un recueil d'aphorismes posthume, publié en 1992 aux Éditions Fixot.

Explication du calembour
« Il résulte de l’homophonie entre la formule inventée par Coluche « Honni soit qui manigance » et la devise du Très noble ordre de la Jarretière « Honni soit qui mal y pense » . »

Mais "Honni soit qui mal y pense".

  • Cette expression constitue en effet la devise (en français) du très noble ordre de la Jarretière, le plus élevé des ordres de chevalerie britanniques et le plus ancien subsistant encore au XXIe siècle.
  • Et elle s'emploie chez nous, de nos jours, à l'attention de ceux qui suspecteraient des intentions malicieuses ou malveillantes derrière des paroles prononcées ou des actes accomplis sans aucune arrière-pensée.

Ce qui pourrait se dire de manière plus moderne par une formule du type : "Honte à celui qui voit le mal (dans mon geste ou dans mon propos)".

On dit par exemple : "Honni soit qui mal y pense : lorsque je regarde la femme du directeur je suis  en admiration car je trouve qu'elle a un corps sublime".

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