Mais : "Une végétation LUXURIANTE" !
Je me permets ici de vous recommander la lecture de mon article consacré à la distinction existant entre les adjectifs paronymiques "Luxuriant(e)" et "Luxurieux(se)", qu'il convient de ne pas confondre.
Un étonnant voyage au pays de la langue française.
Pour apprendre en s'amusant et se coucher plus cultivé qu'on ne s'est levé.
Mais : "Une végétation LUXURIANTE" !
Je me permets ici de vous recommander la lecture de mon article consacré à la distinction existant entre les adjectifs paronymiques "Luxuriant(e)" et "Luxurieux(se)", qu'il convient de ne pas confondre.
Dans ces deux phrases paronymiques, les mots "vie" et "vit" sont homophones, puisqu'ils s'écrivent différemment mais se prononcent de façon identiques ("vi").
Et les trois mots "vit" employés sont homophonographes, puisqu'ils s'écrivent ("vit") et se prononcent ("vi") de façon identique, mais possèdent des significations totalement distinctes :
Et cette phrase constitue une déclinaison de l'expression du langage courant "Vivre sa vie".
Ces adjectifs paronymiques du registre soutenu ont des significations totalement différentes et ne doivent donc surtout pas être confondus :
On parle ainsi souvent d'une "forêt luxuriante", d'une "jungle luxuriante" ou d'une "végétation luxuriante".
Voire, par analogie, d'une "chevelure luxuriante".
Ou d'une "pilosité luxuriante".
On parle par exemple d'un "style luxuriant", d'une "description luxuriante" ou d'une "santé luxuriante".
Ou : empreint(e) d'une sensualité lascive ; incitant au plaisir sexuel.
On parle par exemple d'une "danse luxurieuse".
Ou d'une "pose luxurieuse".
Sources : Le Robert, www.larousse.fr et www.cnrtl.fr
Ces locutions verbales paronymiques sont malheureusement souvent confondues alors qu'elles possèdent des significations très différentes :
On dit par exemple : "Je forme des voeux pour que ton père guérisse".
On dit par exemple : "J'ai formulé des voeux amicaux et chaleureux de prompt rétablissement au père de mon voisin".
Ces deux adjectifs paronymes sont malheureusement parfois confondus, alors qu'ils revêtent naturellement des significations fort différentes :
On dit par exemple : "La politique expansive de ce pays à l'Est inquiète ses voisins de l'Ouest et du Sud".
On dit par exemple : "Un fusil à canon scié contre un lance-pierre : vous avez une conception très extensive de la légitime défense !",
On dit par exemple : "Les États-Unis d'Amérique pratiquent une agriculture extensive".
On dit par exemple : "Panier dans le sens de Réceptacle servant à contenir des marchandises est une utilisation extensive du mot Panier ("Réceptacle servant à contenir du pain" au sens étymologique, puisque le mot vient du latin "Panarium")".
Sources : Google et www.larousse.fr
Ces deux locutions verbales paronymes ne doivent naturellement pas être confondues.
Les chevaux n'y sont pas sensibles et les hommes très rarement.
La fièvre aphteuse a un impact économique important, qui justifie des politiques nationales et internationales.
Ce trouble a été découvert en Allemagne, en 1915, par le psychiatre allemand Emil Kraepelin.
Il s'agit d'une relation pathologique à l’argent et aux achats, qui touche environ 1,1 % de la population mondiale.
On l'a également appelé "Prodigalité" en 1960.
Source : wikipedia.org
Malgré leur paronymie, ces deux substantifs masculins du langage courant ont en effet deux significations très différentes :
Il en existe différents modèles : étendoir "table", étendoir "tour" ou, depuis 1963, étendoir "tancarville".
Source : wiktionary.org
Ainsi que j'ai entendu un intervenant le dire, le 31 octobre à 13H20, sur la chaîne de télévision française d'information en continu CNews.
Mais : "À DES FINS électoralistes".
C'est à dire : pour remplir un objectif électoraliste.
Et non "à dessein", qui n'est pas une locution adjectivale, mais une locution adverbiale signifiant : exprès, délibérément, intentionnellement, volontairement ; de façon préméditée.
Sans doute la paronymie existant entre "à des fins" et "à dessein" explique-t-elle la confusion.
Ces deux verbes paronymiques ne doivent en aucun cas être confondus car ils ne veulent absolument pas dire la même chose :
On dit par exemple : "Avec un parcours aussi sinueux et accidenté, j'ai passé mon temps à débrayer et rembrayer".
On dit par exemple : "Après deux mois de confinement j'ai eu du mal à rembrayer".
Sources : www.cnrtl.fr
Comme l'a pitoyablement écrit le journaliste sportif Fabien Chorlet, le 8 septembre 2020, sur le site internet du journal Onze Mondial www.onzemondial.com.
Mais, bien évidemment : "Lloris ÉGALE Desailly" !
Ainsi qu'il nous l'explique en effet, "avec 116 sélections, le portier de Tottenham montera ainsi sur le podium des joueurs les plus capés de l'histoire de l'équipe de France, à égalité avec l'ancien défenseur central Marcel Desailly, vainqueur de la Coupe du monde en 1998. Mais le Niçois figure toujours derrière Thierry Henry (123 sélections) et Lilan Thuram (142 sélections)".
Je suis véritablement atterré par une telle confusion entre les verbes "Égaler" et "Égaliser".
À l'oral, dans le feu de l'action et de la part d'un simple amateur, passe encore ; mais à l'écrit et venant de de la part d'un journaliste spécialisé, je hurle : "Non !".
Pour cette méconnaissance crasse de notre langue, je décerne sans hésitation à ce malheureux Fabien Chorlet mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".
"Antagonique" et "Antagoniste" sont deux adjectifs paronymiques du registre soutenu aux significations proches mais dont on ne peut pas dire qu'ils sont parfaitement synonymes :
On dit par exemple : "Le patronat et les syndicats ont naturellement des intérêts antagoniques".
On dit par exemple : "Lucky-Luke et les Dalton sont personnages antagonistes".
On dit par exemple : "L'homme possède des muscles antagonistes".
Par exemple, lorsqu'un héros combat, d'une manière ou d'une autre, un méchant, celui-ci est l'antagoniste du héros, qui est le protagoniste.
L'antagoniste peut également représenter une menace ou un obstacle au personnage principal.
On dit par exemple : "Les frères Dalton sont les antagonistes de nombreux albums de Lucky-Luke".
Sources : wiktionary.org, wikipedia.org et www.larousse.fr
Ces mots paronymiques ont des significations assez proches et sont parfois confondus :
On dit par exemple : "Cet exemple est significatif".
On dit par exemple : "Les chiffres du dernier trimestre sont significatifs".
On dit par exemple : "Ce choix n'est pas signifiant".
On dit par exemple :
On dit par exemple : "Les sacrements sont les signes signifiants et effectifs de la grâce".
On dit par exemple : "Elle m'a lancé un regard signifiant : Courage !".
On dit par exemple : "Sea est un mot anglais signifiant Mer en français".
On dit par exemple : "Il m'a donné ses instructions sur un ton signifiant que je n'avais pas intérêt à contester".
On dit par exemple : "Il faudra agir très vite en signifiant l'arrêt sous 48 heures".
Il désigne : la forme concrète, matérielle et sensible (image acoustique ou symboles graphiques) du signe linguistique, renvoyant arbitrairement à un concept, le "signifié".
Sources : www.larousse.fr, wiktionary.org et www.cnrtl.fr
Ces deux subtantifs féminins paronymiques ont la même origine latine, le verbe "Inclinare".
Mais ils ont malheureusement tendance à être confondus, alors qu'ils possèdent des significations distinctes et ne doivent donc pas être employés l'un pour l'autre :
On dit par exemple : "La forte inclinaison de ce toit (ou de ce terrain) facilite l’écoulement des eaux.
Ou : "L'inclinaison de ce mur m'inquiète assez".
On dit par exemple : "Il m'a remercié par une petite inclination du buste, et sa femme a approuvé ma remarque par une inclination de la tête".
On dit par exemple : "Mon fils a une inclination à la paresse".
Ou : "Mon épouse a une véritable inclination pour les langues et les apprend avec plaisir et facilité".
Ou : "Éprouver une vive inclination pour la fille de son meilleur ami".
Même si elles phonétiquement très ressemblantes et qu'elles possèdent des significations très proches, les formules "Une inclinaison de la tête" et "Une inclination de la tête" ne sont donc absolument pas synonymes !
Sources : www.linternaute.fr, www.cnrtl.fr, www.academie-francaise.fr et www.larousse.fr
Ces deux locutions nominales féminines, même si elles phonétiquement très ressemblantes ne sont cependant pas synonymes puisque :
Autrement dit : "L'inclinAISON de la tête" résulte de "l'inclinATION de la tête" !
Sur un sujet contigu, je me permet de vous recommander la lecture de mon article consacré à la différence entre les mots "Inclinaison et "Inclination".
Sources : www.linternaute.fr, www.cnrtl.fr, www.academie-francaise.fr et www.larousse.fr