"Du tac au tac".

Cette locution adverbiale nous vient du monde de l'escrime.

Et elle signifie :

  • depuis le milieu du XIXe siècle, en escrime : vivement et immédiatement ;  avec la rapidité de l'éclair.

"Riposter du tac au tac" signifie ainsi : riposter immédiatement à un assaut, l'onomatopée "Tac" désignant le bruit des fers qui s'entrechoquent.

  • et par extension, depuis le début du XXe siècle : avec de la répartie ; avec vivacité ; de façon cinglante ; en employant le même ton que l’interlocuteur.

On dit par exemple : "Je ne me suis pas laissé faire : je lui ai répondu du tac au tac".

 

Sources : wiktionary.org et www.expressio.fr

"Proposer la botte".

"Proposer la botte" ne constitue pas une invitation à visiter l'Italie...

Mais relève davantage du sport en chambre. En tous cas sur un plan linguistique.

Cette curieuse locution verbale du registre argotique, qui doit interloquer nos amis étrangers, signifie en effet, au sens figuré : inviter d’une façon directe et sans équivoque à une relation sexuelle.

Autrement dit : proposer de faire l'amour.

Car cette expression fait référence à une acception spécifique du substantif féminin "botte", qui, en escrime, désigne : un coup porté avec une épée ou un fleuret, permettant d'"embrocher" son adversaire, en le transperçant avec sa lame.

Et illustre donc parfaitement l’acte sexuel de manière métaphorique.

On dit par exemple : "Je ne m'attendais pas à ce qu'il me propose la botte le premier soir, mais tout de même : il ne m'a toujours pas embrassée après trois semaines !".

Source : wiktionary.org

"Un coup de jarnac".

Guy 1er Chabot de Saint-Gelais, deuxième baron Jarnac

Cette expression du langage courant désigne un coup violent, habile et imprévu.

Elle a pris avec le temps une connotation de coup déloyal ou pernicieux, qui n'existait pas à l'origine.

Dans son sens premier et d’escrime, il s’agit en effet d’un coup porté à l’arrière du genou ou de la cuisse, rendu célèbre par Guy 1er Chabot de Saint-Gelais, deuxième baron Jarnac (1514-6 août 1584).

Ce gentilhomme français est passé à la postérité grâce à sa célèbre botte, qui lui permit de vaincre en duel, François de Vivonne, seigneur de La Châtaigneraye, lors d'un duel judiciaire, le 10 juillet en 1547, devant le château de Saint-Germain-en-Laye (78).

Source : wikipedia.org