"L'animal", "L'anesthésiste", "Attila", "Cartouche", "Hannibal Lecter", "Seabass", "Caveman", "BOB" et "Beast of Balmain".

Le joueur de rugby français Sébastien Chabal

Il s'agit des différents surnoms du joueur de rugby à XV international français, Sébastien Chabal, né le 8 décembre 1977.

Son style de jeu ainsi que son physique atypique lui ont valu la plupart de ces surnoms.

"L'animal", "L'anesthésiste", "Attila", "Cartouche" (un gros placage, en rugby, dans le registre familier) ou "Hannibal Lecter".

Certains de ces surnoms relèvent de pays spécifiques :

  • Outre-Manche, Sébastien Chabal est ainsi surnommé "Seabass", ce qui se prononce "si-basse" et signifie "Le loup de mer" en anglais. Mais ce qui constitue également un calembour assez plaisant, basé sur l'homophonie avec l'apocope anglophone de son prénom, "Sebas" (si-basse) pour "Sebastian" (si-bastiane),
  • en Nouvelle-Zélande : "Caveman" ("L'homme des cavernes" en anglais),
  • et en Australie : "BOB", un rétroacronyme en forme de prénom, signifiant "Beast Of Balmain" ("La bête de Balmain"), en référence au club de Balmain Rugby Football Club (Nouvelle galles du Sud) (Australie), pour lequel il effectua une pige d'un match, en février 2012.

Sur le même thème, je vous invite à découvrir l'article "Que dit-une femme à Sébastien Chabal au soir d'un premier rendez-vous galant ?".

"Le sanglier des Ardennes".

Ce surnom désigne, selon le contexte, deux personnalités totalement différentes :

  • il s'agit tout d'abord du surnom de l'aventurier belge Guillaume de La Marck, seigneur de Lumain et de Schleiden, né vers 1446 et mort exécuté le 18 juin 1485.

Fils de Jean, sire d'Arenberg et de Sedan, et d'Anne de Virnenbour, il est un des plus puissants seigneurs de la Principauté de Liège (Belgique).

Et ce protégé du roi de France Louis XI est également surnommé "Guillaume à la barbe".

  • mais également du joueur international de football français Roger Marche, né le 5 mars 1924 et mort le 1 novembre 1997.

Également surnommé "Le vieux lion", il évolue au poste d'arrière gauche du milieu, des années 1940 au début des années 1960.

En équipe de France, il compte 63 sélections et marque un but.

Il participe à la Coupe du monde de football de 1954 puis celle de 1958 où la France termine 3e.

Bien qu'étant trop jeune pour l'avoir vu jouer sous le maillot bleu, son nom a cependant bercé toute mon adolescence de garçon assoiffé de chiffres et de statistiques, puisqu'il était alors - et demeurera peut-être - le plus long détenteur du record de sélections en équipe nationale, de 1955 à 1983 (soit 29 ans), date à laquelle Marius Trésor le dépassa, avec 65 sélections. Alors que le détenteur actuel du record, Hugo Lloris en affiche 145 !

Pour mémoire, Maxime Bossis avait - à la suite de Roger Marche - accumulé 76 sélections, Manuel Amoros 82, Didier Deschamps 103, Marcel Desailly 116, Thierry Henry 123 et Lilian Thuram 142.

Sources : wikipedia.org

 

"Le taureau du Vaucluse".

Édouard Daladier

Il s'agit du surnom de l'homme politique français Édouard Daladier, né le 18 juin 1884 et mort le 10 octobre 1970.

Combatif et pugnace, il est une figure du parti radical. Élu local, il est député du Vaucluse (84) de 1946 à 1958, Maire d'Avignon (84) de 1953 à 1958.

Il est également Ministre de la défense nationale et de la guerre, Ministre des Travaux Publics et Ministre des Affaires Étrangères à 3 reprises ! Mais aussi Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts à 2 reprises et Ministre des Colonies.

Et surtout : Vice-président du Conseil des ministres à 2 reprises et Président du Conseil des ministres à 3 reprises.

"L'homme de munich"

Initiateur, le 7 juin 1933, du "pacte quadripartite", signé avec le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Italie afin de favoriser l'intégration de l'Allemagne au sein de la SDN (Société Des Nations), il est signataire, en tant que président du Conseil, des accords de Munich en 1938.

Après la signature des accords, à son retour en France, Daladier imagine qu'il sera hué pour avoir cédé à Hitler, les accords de Munich octroyant aux nazis une partie de la Tchécoslovaquie sans contreparties significatives, hormis des promesses de paix. À sa grande surprise, il est acclamé à sa sortie de l'avion au Bourget (93) par une foule qui le perçoit comme le sauveur de la paix. Il aurait alors marmonné devant le diplomate Alexis Leger : "Ah les cons ! S'ils savaient". Dans ses Mémoires, Daladier dira de façon plus modérée : "Je m'attendais à recevoir des tomates et j'ai reçu des fleurs".

Source : wikipedia.org

"Le blaireau".

Bernard Hinault "Le blaireau"

Il s'agit du surnom du champion cycliste français Bernard Hinault, né le 14 novembre 1954.

Coureur cycliste professionnel de 1975 à 1986, il est le troisième coureur à remporter à cinq reprises le Tour de France, après Jacques Anquetil et Eddy Merckx. En huit participations, il y gagne vingt-huit étapes.
Il a également remporté à trois reprises le Tour d'Italie et à deux reprises le Tour d'Espagne, ainsi qu'un titre de champion du monde sur route.

Bernard Hinault a dominé le sport cycliste international entre 1978 et 1986, remportant 216 victoires dont 144 hors critériums.

"La fouine".

Le rappeur français La Fouine

il s'agit du surnom du rappeur franco-marocain Laouni Mouhid, né le 25 décembre 1981.

Également acteur, il a par ailleurs créé "La Banlieue Sale", son propre label musical, en 2008, avec son frère Canardo. Ainsi que sa propre marque de vêtements nommée "Street Swagg".

Et est avec deux millions d'abonnés sur YouTube, 7 millions sur Facebook et 4 millions sur Twitter, le rappeur français le plus suivi sur les réseaux sociaux.

Mondialement connu comme "Le rappeur à la barbichette", il finit cependant par la couper en juin 2016 !

Le rappeur franco-marocain La Fouine sans sa barbichette

Source : wikipedia.org

"L'aigle de Kawele", "Le léopard du Zaïre" et "Le léopard de Kinshasa".

Mobutu Sese Seko

Ces trois surnoms désignaient l'homme politique africain Mobutu Sese Seko.