"Mets le son moins fort".

Il s'agit du surnom en forme de calembour, du journaliste sportif français Nelson Monfort, né le 12 mars 1953.

Explication du calembour
Il résulte de la paronymie entre « Nelson Monfort » prononcé à la française (nèl-son moin-for) – et la locution « Mets-le son moins fort » (mèl-son moin-for)

Le journaliste sportif français Nelson Monfort

Si je ne me trompe pas, c'est l'ancien patineur français Philippe Candeloro, qui l'aurait rendu public, sur les antennes de France Télévisions, durant leurs commentaires en duo des épreuves de patinage artistique des Jeux olympiques d'hiver de Turin 2006, se déroulant du 11 au 23 février à la Palavela, près de Turin (Piémont) (Italie).

Ayant commencé sa carrière dans la presse écrite, Nelson Monfort a animé différentes émissions de télévision ou de radio, notamment sur Radio Classique et Europe 1.

Mais il est surtout l'un des principaux commentateurs du patinage artistique sur France télévisions.

Et il est principalement connu du grand public pour être LE journaliste de France Télévisions qui interroge les sportifs dans de nombreuses disciplines, juste après leurs rencontres ou compétitions ; ces entretiens étant facilités par sa connaissance des langues, puisqu'en sus du français, il parle l'anglais, l'espagnol, l'italien et l'allemand.

Ses différents accents, un peu forcés, lui ont valu d'être régulièrement caricaturé et imité par les célèbres Guignols de l'info de la chaîne de télévision française Canal Plus.

Source : wikipedia.org

 

"Ibra", "Zlatan", "Ibracadabra", "La bête", "Dieu", "Thor" et "Le gitan".

Le joueur de football international suédois Zlatan Ibrahimovic

Il s'agit des différents surnoms du joueur international de football suédois d'origine bosnienne Zlatan Ibrahimovic (zla-tane i-bra-i-mo-vi-tch), né le 3 octobre 1981.

  • "Ibra" est une simple apocope de son patronyme "Ibrahimovic",
  • "Zlatan" n'est que son prénom, mais son origine bosnienne suffit à l'identifier, compte tenu de sa rareté,
  • "Ibracadabra" est un astucieux calembour en forme de mot-valise (ibrahimovic abracadabra) faisant référence à son extraordinaire niveau de jeu,
  • "La bête", est le surnom que lui donnait son coéquipier anglais Marcus Rashford, à Manchester United, de 2016 à 2018, en référence à son physique hors norme pour un joueur de football,

Le joueur de football international suédois Zlatan Ibrahimovic, entouré de quatre de ses coéquipiers du PSG

  • "Dieu" est le surnom que lui donnait son coéquipier anglais Jesse Lingard, à Manchester United, de 2016 à 2018, en référence à ses performances exceptionnelles,
  • "Thor" est l'astucieux surnom en forme de calembour que lui donnait son coéquipier français Paul Pogba, à Manchester United, de 2016 à 2018, en référence au mot allemand signifiant "But" ("Tor"), ainsi qu'au Dieu du tonnerre, dans la mythologie nordique, et au super-héros de Marvel, créé en 1962 par l'éditeur Stan Lee, le scénariste Larry Lieber et le dessinateur Jack Kirby, et cela toujours au regard des performances exceptionnelles de Zlatan Ibrahimovic,
  • "Inzaghi" est le surnom que lui donnaient ses coéquipiers français Clément Chantôme et Mamadou Sakho, au PSG, de 2012 à 2016, en référence au patronyme de l'emblématique attaquant italien de la Juventus et de l'AC Milan, incarnant l'archétype du renard des surfaces, Filippo Inzaghi,
  • et "Le gitan" est le surnom que lui donne les membres de sa famille.
Le joueur de football international suédois Zlatan Ibrahimovic (1,95 m) et le joueur de football international argentin Lionel Messi (1,70 m)
Le joueur de football international suédois Zlatan Ibrahimovic (1,95 m) et le joueur de football international argentin Lionel Messi (1,70 m)

Zlatan Ibrahimovic est considéré comme l'un des avants-centres les plus complets au monde et l'un des meilleurs attaquants de sa génération, son physique imposant et sa souplesse, acquise via la pratique des arts martiaux (ceinture noire de taekwondo) lui permettent de marquer des buts exceptionnels.

Zlatan Ibrahimović a la particularité d'avoir remporté le titre de champion avec cinq (voire six) clubs et dans quatre championnats différents :

  • aux Pays-Bas, avec l'Ajax Amsterdam (2002 et 2004),

Le joueur de football international suédois Zlatan Ibrahimovic, joueur de l'Ajax Amsterdam

  • en Italie, avec l'Inter de Milan (2007, 2008 et 2009),

Le joueur de football international suédois Zlatan Ibrahimovic, joueur de l'Inter Milan

  • et l'AC Milan (2011),

Le joueur de football international suédois Zlatan Ibrahimovic, joueur du Milan AC

Le joueur de football international suédois Zlatan Ibrahimovic, joueur du Barça

  • puis en France avec le PSG (2013, 2014, 2015, 2016).

Le joueur de football international suédois Zlatan Ibrahimovic, joueur du PSG

Avant l'affaire des matchs truqués du Calcio et les deux titres de 2005 et 2006 retirés à la Juventus de Turin, il avait remporté le championnat dans tous ses clubs depuis 2002, dont huit consécutivement, de 2004 à 2011.

Au niveau européen, il ne remporte pas la Ligue des champions, bien qu'il participe à plusieurs campagnes européennes avec ses clubs successifs. Il remporte néanmoins la Supercoupe de l'UEFA et la Coupe du monde des clubs de la FIFA avec Barcelone en 2009 ainsi que la Ligue Europa avec Manchester United en 2017.

International depuis 2001, Zlatan Ibrahimovic est actuellement le meilleur buteur de l'histoire de la sélection suédoise, avec 62 buts en 118 sélections, au 22 juin 2021.

Au-delà du joueur exceptionnel, un véritable personnage

Son charisme et ses provocations médiatiques en font eb effet une icône dépassant le cadre du sport.

  • Le personnage arrogant qu'il représente donne lieu à de nombreuses parodies, comme en France, aux Guignols de l'Info, qui ont fait de son prénom un néologisme, avec le verbe du registre populaire "Zlataner".

Et de sa marionnette l'un de leurs personnages vedettes plusieurs années durant.

  • Sa biographie, "Moi Zlatan", est un succès de librairie, avec plus de 700 000 exemplaires vendus entre fin 2011 et début 2013.

"Moi Zlatan", la biographie du joueur international de football suédois d'origine bosnienne Zlatan Ibrahimovic, sortie fin 2011 et vendue à plus de 700 000 exemplaires en à peine plus d'un an

  • Il possède aussi une série de timbres, en Suède, à son effigie depuis 2014.

Timbres suédois à l'effigie du joueur de football international Zlatan Ibrahimovic (2015)

  • Et a sorti, en 2015, une version de l'hymne suédois en slam, qui est certifiée disque d'or.

Source : wikipedia.org

"Pippo Inzaghi", "Super Pippo" et "Inzagoal".

Le joueur de football international italien reconverti entraîneur Filippo Inzaghi

Il s'agit des surnoms du joueur de football international italien reconverti entraîneur Filippo Inzaghi, né le 9 août 1973.

Avant-centre de type "Renard des surfaces", Inzaghi a inscrit 316 buts dans sa carrière, ce qui en fait le quatrième buteur de l'histoire du football italien derrière Silvio Piola (364 buts), Giuseppe Meazza (338 buts) et Roberto Baggio (318 buts).

Palmarès

  • Avec la Juventus de Turin, il a remporté le championnat d'Italie en 1998, la Supercoupe d'Italie en 1997, et été finaliste de la Ligue des Champions en 1998.
  • Et avec l'AC Milan, il a remporté le championnat d'Italie en 2004 et 2011, la Coupe d'Italie en 2003, la Supercoupe d'Italie en 2004, la Ligue des Champions en 2003 et 2007, la Supercoupe de l'UEFA en 2003 et 2007 et la Coupe du monde des clubs en 2007.

Avec la sélection nationale italienne, il remporte la Coupe du Monde de la FIFA en 2006 face à la France (Aaaargh !) et est finaliste du Championnat d'Europe en 2000.

Reconversion comme entraîneur

Il prend sa retraite de joueur à la fin de la saison 2011-2012 et devient entraineur des Allievi Nazionali (jeunes de l'AC Milan) pour la saison suivante. Durant la saison 2014/2015, il est entraineur de l'équipe première et termine à la dixième place du championnat, mais est démis de ses fonctions le 16 juin 2015 à cause de résultats insuffisants.

Famille

Son frère, Simone Inzaghi, était également footballeur professionnel.

Source : wikipedia.org

"La rouille" ou "La flèche".

Le footballeur français Olivier Rouyer, joueur de l'AS Nancy-Lorraine

Il s'agit des surnoms du joueur de football international français Olivier Rouyer, né le 1er décembre 1955.

Formé à l'AS Nancy-Lorraine, ce joueur de petit gabarit (1,70 m pour 68 kg) a pour partenaire dans son club formateur, le futur triple ballon d'or Michel Platini, dont il est le grand copain.

Les joueurs de football internationaux français Michel Platini et Olivier Rouyer, à Nancy (54), le 12 février 1977
Les joueurs de football internationaux français Michel Platini et Olivier Rouyer, à Nancy (54), le 12 février 1977

Ailier le plus rapide de sa génération, il est surnommé par le public nancéien "La rouille" ou "La flèche".

Il effectue une carrière internationale en pointillés, profitant surtout des blessures de l'ailier droit titulaire des Bleus Dominique Rocheteau pour jouer.

Il comptera au total 17 sélections et 2 buts entre 1976 et 1981. Dont le mémorable but victorieux au Parc des Princes contre l'Allemagne, en match amical, le 23 février 1977.

L'équipe de France vainqueur de l'Allemagne, en match amical, au Parc des Princes (1-0), le 23 février 1977, avec Olivier Rouyer, l'auteur du but de la victoire, à gauche au premier rang, à coté de Bernard Lacombe et Michel Platini
L'équipe de France vainqueur de l'Allemagne, en match amical, au Parc des Princes (1-0), le 23 février 1977, avec Olivier Rouyer, l'auteur du but de la victoire, à gauche au premier rang, à coté de Bernard Lacombe et Michel Platini
Olivier Rouyer, le 23 février 1977, au parc des Princes, en match amical contre l'Allemagne
Olivier Rouyer, le 23 février 1977, au Parc des Princes, en match amical contre l'Allemagne
Le superbe but victorieux d'Olivier Rouyer (1-0), le 23 février 1977, au Parc des Princes, en match amical contre l'Allemagne
Le superbe but victorieux d'Olivier Rouyer (1-0), le 23 février 1977, au Parc des Princes, en match amical contre l'Allemagne
Olivier Rouyer, auteur du but victorieux (1-0), le 23 février 1977, au Parc des Princes, en match amical contre l'Allemagne
Olivier Rouyer, auteur du but victorieux (1-0), le 23 février 1977, au Parc des Princes, en match amical contre l'Allemagne

En 1978 il participe à la Coupe du monde, en Argentine, après avoir remporté la Coupe de France avec l'AS Nancy-Lorraine.

L'équipe de l'AS Nancy-Lorraine vainqueur de la Coupe de France, le 13 mai 1978, avec, au premier rang, au centre Michel Platini, et à sa droite (à gauche sur la photo) Olivier Rouyer
L'équipe de l'AS Nancy-Lorraine vainqueur de la Coupe de France, le 13 mai 1978, avec, au premier rang, au centre Michel Platini, et à sa droite (à gauche sur la photo) Olivier Rouyer

Il devient capitaine de l'équipe en 1979. Mais en fin de saison, sa carrière est ralentie à la suite d'une fracture du tibia.

En 1981, il est transféré au RC Strasbourg pour trois saisons. Puis il termine sa carrière professionnelle à l'Olympique Lyonnais, de 1984 à 1986.

Reconversion après sa carrière de joueur

  • Après avoir raccroché les crampons, il reste dans le milieu du football. Il revient à Nancy (54), comme entraîneur du Centre de formation, puis il entraîne l'équipe première de l'AS Nancy-Lorraine pendant trois ans (octobre 1991-1994). Ainsi que le FC Sion (mars-juillet 1999).
  • Dès 1986, il devient consultant sur Canal+ où il se distingue par ses éclats de rire à l'antenne et sa difficulté à prononcer certains noms de joueurs (comme Luyindula), au point de les confondre parfois (Malouda et Maoulida par exemple).

En juin 2016, il quitte Canal+ pour rejoindre la chaîne L'Équipe, au sein de laquelle devient un chroniqueur régulier des émissions "L'Équipe d'Estelle" et "L'Équipe du soir", dans lesquelles j'avoue apprécier sa bonhommie et sa jovialité.

L'ancien joueur de football international français, devenu consultant sur la chaîne L'Équipe, Olivier Rouyer

  • Il est enfin propriétaire du bar "Le Pinocchio", situé place Saint-Epvre à Nancy (54).

Le 16 février 2008, dans un entretien au journal L'Équipe, il affirme être homosexuel et ne plus s'en cacher depuis son arrivée à Strasbourg en 1981. Selon lui, c'est son orientation sexuelle qui lui aurait coûté son poste lorsqu'il entraînait Nancy en 1994.

En 2021, il demeure le seul joueur professionnel français à être sorti du placard. Et cela mérite d'être salué.

Après avoir figuré sur la liste UMP lors des élections municipales de 2008 à Saint-Max (54), Olivier Rouyer est élu en 2014 à Nancy (54) sur la liste UMP-UDI menée par Laurent Hénart pour les municpales.

Source : wikipedia.org

"Exocet", "Le chef de commando", "Le prussien", "Le moine-soldat", "Le rottweiler" ou "Le Dalaï-Lamy".

L'homme politique français Pascal Lamy

Il s'agit des différents surnoms de l'homme politique français Pascal Lamy, né le 8 avril 1947 :

  • "Exocet", "Le chef de commando" ou "Le prussien" (mais aussi "Le moine-soldat") : tous ces surnoms relevant du registre militaire lui viennent de sa rapidité et de son efficacité en tant que directeur de cabinet du président de la Commission européenne Jacques Delors, et son sherpa au G7, de 1985 à 1994,
  • "Le rottweiler" est le surnom que lui avaient attribué les américains en raison de sa pugnacité comme commissaire européen au Commerce, de 1999 à 2004,
  • et "Le moine soldat" ou "Le Dalaï-Lamy" (calembour avec "Le Dalaï-lama", bien sûr) lui viennent de sa rigueur et de son physique de moine thibétain.

Ce haut-fonctionnaire appartient au Parti socialiste depuis 1969, et a été membre du comité directeur de 1985 à 1994.

Diplômes

Diplômé d'HEC Paris (1969), de Sciences Po Paris (section Service Public) (1971) et de l'ENA (Ecole Nationale d'Administration) (1975), il est également titulaire d'un diplôme d'études supérieures de droit.

Un parcours exemplaire

Pacal Lamy commence sa carrière dans la fonction publique à l'Inspection générale des finances (1975-1979) et au Trésor (1979-1981), où il est secrétaire général du CIASI (Comité Interministériel pour l'Aménagement des Structures Industrielles).

Après la victoire de la Gauche, il devient conseiller du ministre de l'Économie et des Finances Jacques Delors (avril 1981-juillet 1984) puis directeur-adjoint du cabinet du Premier ministre Pierre Mauroy (1983-1984).

Il exerce de 1985 à 1994 les fonctions de directeur de cabinet du président de la Commission européenne Jacques Delors, dont il est par ailleurs le sherpa au G7.

Il intègre ensuite le Crédit Lyonnais dont il devient directeur général et qu'il contribue à redresser jusqu'à sa privatisation, en 1999.

Pascal Lamy revient ensuite à Bruxelles, pour occuper le poste de commissaire européen au Commerce sous la présidence de Romano Prodi (1999-2004).

Enfin, il est élu, le 26 mai 2005, directeur général de l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce). Seul candidat à sa propre succession (une première dans l'histoire de l'institution créée en 1995), il a été reconduit, le 30 avril 2009, à la tête de l'organisation pour un second mandat de quatre ans à l'issue d'un vote par acclamation de ses 153 membres. Son mandat prend fin le 31 août 2013 et Arancha Gonzalez, l'actuelle directrice du centre du commerce international, a été sa porte-parole et chef de cabinet durant toute cette période.

Une tentative politique ratée en 1993

En 1993, il est battu dès le premier tour dans la 5e circonscription de l'Eure (15,10 %), devancé par le candidat FN, alors que le sortant appartenait au PS.

Sources : wikipedia.org et archives.politiqueinternationale.com

"La Merluche", "Le Massif central", "L'homme et demi" et "The Dice man".

Le joueur international de rugby français Olivier Merle

Il s'agit des surnoms du joueur international de rugby français Olivier Merle.

  • "Merluche" est un simple diminutif construit à partir de son patronyme "Merle".
  • "Le Massif central" constitue un astucieux calembour faisant référence à ses origines auvergnates et à son physique impressionnant : 1,98 m pour 123 à 135 kilos et chaussant du 51...
  • "L'homme et demi" est un surnom que lui a attribué la presse néo-zélandaise en 1994, impressionnée par sa force et ses mensurations, au lendemain d'une double victoire historique de l'équipe de France contre les All Blacks.
  • et "The Dice man" ("L'homme aux dés") est un surnom que lui a attribué la presse britannique en référence au fait qu'il était devenu joueur de rugby sur le tard, après avoir pratiqué le lancer de poids à un haut niveau, après avoir parié avec des amis qu'il changerait de sport s'il réalisait un double six !

Reconversion

"L'homme et demi" est le nom qu'il choisit de donner à l'entreprise de coutellerie et de vêtement de grande taille qu'il crée à la fin de sa carrière sportive. Et sa propre ligne de couteaux se nomme "Merluche".

Source : wikipedia.org

On ne dit pas : "La Lang de Blois" !

Mais : "Jack Lang" !

Jack Lang

Il s'agit en effet du surnom en forme de calembour de l'homme politique français, socialiste, Jack Lang, né le 2 septembre 1939.

Explication du calembour
Il résulte de la paronymie entre les locutions nominales « Lang de Blois » et « Langue de bois » et fait référence à l’homosexualité non assumée de Jack Lang.

Député et maire de Blois (41), Jack Lang a été plusieurs fois ministre (Culture, Communication et Éducation Nationale) dans des gouvernements socialistes, notamment en tant que "numéro deux du gouvernement".

Cofondateur, en 1958, avec Édouard Guibert, de la troupe universitaire de Nancy (54), il créé en 1963 le Festival de théâtre universitaire de Nancy, qu'il présidera jusqu'en 1973. Dès l'édition de 1968, l'événement dépasse la sphère artistique lorraine pour acquérir une réputation nationale et mondiale.

Appelé par le président Georges Pompidou à la direction du théâtre de Chaillot en 1972, Jack Lang s'engage à partir de 1974 aux côtés de François Mitterrand, le faisant profiter de son carnet d'adresses international.

Entré au Parti socialiste en 1977, il devient secrétaire national à la culture en 1979.

Et est révélé au grand public en 1981, lorsqu'il est nommé ministre de la Culture, un poste qu'il occupera pendant dix ans sous tous les gouvernements socialistes des deux septennats de François Mitterrand, de mai 1981 à mars 1986, puis de mai 1988 à mars 1993.

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"La Zapatera".

Ségolène Royal. Campagne électorale présidentielle de mai 2007

Il s'agit du surnom en forme de calembour dont avait hérité la femme politique française Ségolène Royal durant la campagne présidentielle de 2007, après qu'elle ait été accueillie par le chef du gouvernement socialiste espagnol José Luis Zapatero.

Détestée d'une grande partie de la classe politique, et ce y compris au sein de son propre camp, elle est sans doute la personnalité politique française ayant été affublée du plus grand nombre de surnoms au cours de sa carrière.

 

"L'animal", "L'anesthésiste", "Attila", "Cartouche", "Hannibal Lecter", "Seabass", "Caveman", "BOB" et "Beast of Balmain".

Le joueur de rugby français Sébastien Chabal

Il s'agit des différents surnoms du joueur de rugby à XV international français, Sébastien Chabal, né le 8 décembre 1977.

Son style de jeu ainsi que son physique atypique lui ont valu la plupart de ces surnoms.

"L'animal", "L'anesthésiste", "Attila", "Cartouche" (un gros placage, en rugby, dans le registre familier) ou "Hannibal Lecter".

Certains de ces surnoms relèvent de pays spécifiques :

  • Outre-Manche, Sébastien Chabal est ainsi surnommé "Seabass", ce qui se prononce "si-basse" et signifie "Le loup de mer" en anglais. Mais ce qui constitue également un calembour assez plaisant, basé sur l'homophonie avec l'apocope anglophone de son prénom, "Sebas" (si-basse) pour "Sebastian" (si-bastiane),
  • en Nouvelle-Zélande : "Caveman" ("L'homme des cavernes" en anglais),
  • et en Australie : "BOB", un rétroacronyme en forme de prénom, signifiant "Beast Of Balmain" ("La bête de Balmain"), en référence au club de Balmain Rugby Football Club (Nouvelle galles du Sud) (Australie), pour lequel il effectua une pige d'un match, en février 2012.

Sur le même thème, je vous invite à découvrir l'article "Que dit-une femme à Sébastien Chabal au soir d'un premier rendez-vous galant ?".

"Le motodidacte" et "Bac moins 5".

Christian Estrosi

Il s'agit des surnoms donnés au début de sa carrière, à l'homme politique français Christian Estrosi, né le 1er juillet 1955.

Christian Estrosi, pilote motocycliste

Il a en effet abandonné le lycée pour devenir pilote de grand prix motocycliste.

Explication des calembours
« Le motodidacte » résulte de la substitution du mot « Moto » au préfixe « Auto » du mot « Autodidacte ». Et le second sous-entend ironiquement que Christian Estrosi aurait arrêté ses études cinq années AVANT le bac plutôt que de les avoir poursuivi, comme c’est souvent le cas, cinq années APRÈS le bac, lorsque l’on dit de quelqu’un qu’il est « Bac plus 5 ».

Christian Estrosi, pilote motocycliste

Quatre fois champion de France entre 1974 et 1979, il est ensuite devenu concessionnaire moto à Nice (06), avant de se lancer en politique, au sein du RPR (Rassemblement Pour la République).

Président du conseil général des Alpes-Maritimes (06), député, président de la région PACA (Provence-Alpes-Côte d'Azur), président de la métropole Nice Côte d'Azur, maire de Nice (06), il a également été ministre délégué à l'Aménagement du territoire de Dominique de Villepin, secrétaire d'État à l'Outre-mer, puis ministre de l’Industrie de François Fillon.

Source : wikipedia.org