"Faire faux-bond".

Cette expression du langage courant nous vient - comme bien d'autres - du jeu de paume, où il est difficile voire impossible de renvoyer une balle qui rebondit mal ou rebondit en déviant de sa trajectoire normale et ne va pas là où on l'attend.

La formule "Faire faux-bond" s'utilise donc pour signifier :

  • au sens propre : qu'un ballon ou une balle, en rebondissant, ne suit pas la direction qu’il/elle aurait pris/e naturellement si la surface qu’il/elle a frappé/e était bien plane.

Cela peut être le cas au basket-ball, au football, au handball, au jeu à XIII, au rugby (avec un ballon) ainsi qu'au tennis ou au tennis de table (avec une balle).

  • et au sens figuré : manquer à l’engagement que l’on a pris envers quelqu’un ou à ce qu’il était en droit d’attendre de nous.

On dit par exemple : "Un ami devait s'associer aves moi mais il m'a fait faux-bond".

Source : wiktionary.org

"Le jeu de paume".

Le jeu de paume est un sport, pratiqué depuis plusieurs millénaires.

Initialement joué à main nue ou gantée de cuir, il est ensuite devenu un sport de raquettes.

Il est l'ancêtre direct de la pelote basque, de la pelote valencienne, de la balle pelote, du jeu de balle au tambourin, du tennis et plus généralement de tous les sports de raquette.

Un joueur de paume est un "paumier" ou un "paumiste".

On distingue parmi les jeux de paume deux disciplines : la courte paume,  qui se joue en salle avec une galerie, et la longue paume qui se joue en extérieur.

Le Serment du Jeu de Paume par le peintre Jacques-Louis David (1792)
Le Serment du Jeu de Paume par le peintre Jacques-Louis David (1792)

En France, le jeu de paume est également associé au "Serment du Jeu de paume", un des événements majeurs du début de la Révolution française.

Centre d'art du Jeu de paume

Et au "Jeu de Paume", un centre d'art parisien (75), consacré à l'image et à la photographie, situé dans un bâtiment construit, en 1861, sous le règne de Napoléon III, place de la Concorde, à l'angle nord-ouest du jardin des Tuileries, afin d'abriter des courts de jeu de paume. Et de constituer le pendant de l'Orangerie, construit en 1852, côté Seine, afin d'abriter les orangers du jardin des Tuileries auparavant entreposés au palais du Louvre durant l’hiver.