"Prendre une bâche".

Cette locution verbale relève du registre argotique et possède différentes significations.

Elle signifie ainsi, au sens figuré et selon le contexte :

  • rencontrer une situation difficile,

On dit par exemple : "On s'est pris une bâche avec ce projet : rien n'a fonctionné comme on l'espérait".

  • dans le domaine scolaire : avoir une mauvaise note,

On dit par exemple : "J'me suis encore pris une bâche en philo".

  • recevoir une remarque humiliante (on dit également "Se faire bâcher"),

On dit par exemple : "Évite de trop faire l'idiot en cours si tu ne veux pas te faire bâcher par le nouveau prof de maths : c'est un furieux !".

  • et dans le jargon du baskett-ball (registre f: voir son tir ("shoot") contré.

Source : wiktionary.org

"Rigoler".

Ce verbe relève du registre familier.

Et il signifie selon le contexte :

  • au sens propre :
    • rire (souvent bruyamment), bien s'amuser,

On dit par exemple : "Ce flm nous a bien fait rigoler".

Et je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Bien rire" ou "Rire beaucoup" en français.

    • ne pas parler sérieusement, plaisanter.

On dit par exemple : "Attention les amis : il ne faut pas rigoler avec l'alcool au volant".

Ou : "Tu rigoles ? On ne va se baigner ici !".

    • ou, dans le registre désuet et le registre populaire  :
      • prendre du bon temps, faire la fête, la noce,

On disait par exemple : "Le samedi on va rigoler au bord de la Marne".

      • ou faire l'amour.

On disait par exemple : "Le Mathieu i' pense rien qu'à rigoler dans la grange".

  • et au sens figuré, dans le domaine sportif : fonctionner parfaitement, bénéficier d'une certaine réussite, échapper à la malchance.

On dit par exemple : "Ça a rigolé dès le début de la seconde mi-temps avec deux buts en sept minutes".

Ou : "Si ça rigole, on sera trois français dans les cinq premiers".

Sources : Le Robert et www.cnrtl.fr

"Une claquette" ou "Des claquettes".

Attention à la polysémie de ce substantif féminin, qui peut avoir plusieurs significations, puisqu'il désigne, selon le contexte :

  • au sens propredans le langage courant :
    • un instrument articulé permettant de faire du bruit, tel que :
      • une sorte de crécelle, formée de lames de bois fixées autour d'un axe et heurtées, destinée à servir d'avertissement ou de signal de la présence de celui qui l'agite.

Une crécelle en bois

Comme par exemple les lépreux, au Moyen Âge.

Des lépreux agitant leur crécelle, au Moyen Âge

      • dans le domaine religieux : un instrument, également appelé "Claquoir", ressemblant à un livre et formé de deux planchettes reliées par une charnière, que l'on heurte l'une contre l'autre afin de donner un signal, principalement pendant les offices,

Des claquoirs

      • dans le domaine militaire et dans le domaine musical : un instrument de musique militaire, formé de deux lanières garnies de grelots, que l'on frappe ensemble en les tendant brusquement, afin d'imiter le bruit du fouet,

Une claquette ("clap") de cinéma

    • un objet sonore, tel que :
      • des chaussures légères, sans talon, portées à l'intérieur comme à l'extérieur, également appelées "Nu-pieds", et "Chlarpes" ou "Schlaps" par nos amis suisses.

Une claquette de piscineConçues pour être légères et confortables, et pour faciliter la respiration du pied lorsqu'il fait chaud, les claquettes sont surtout utilisées à la plage ou à la piscine, comme les tongs. Elles se distinguent de ces dernières par leur lanière d'empeigne, qui ne sépare pas le gros orteil du reste des orteils du pied.

Une tong
Une tong

Cette empeigne peut être lisse et continue ou bien avoir des attaches, comme des boucles ou des velcros :

Une claquette avec boucle
Une claquette avec boucle
Une claquette avec velcro
Une claquette avec velcro

Mais, à l'inverse des babouches et des mules, qui sont fermées à l'avant, les claquettes ne sont jamais fermées à l'avant, laissant les orteils apparents et à l'air libre.

Une paire de babouches marocaines en cuir
Des babouches
Une mule (chausson)
Une mule

Enfin, on notera que, dans la langue française couramment parlée en Nouvelle-Calédonie (988), ce terme de "Claquettes" désigne les "Tongs".

      • des plaques métalliques fixées à la pointe et au talon des chaussures, jouant le rôle d'instruments à percussion, et permettant d'exécuter des pas de danse rythmés,

Des chaussures équipée de claquettes

On dit par exemple :"Le numéro de claquettes de ce danseur était époustouflant".

    • en football : un geste du gardien de but, lorsqu'il arrête un tir ou éloigne le danger de sa cage en claquant le ballon d’une main,

Une claquette du gardien de but, en football

    • et en basket-ball : l'action de remettre la balle dans le panier sur un rebond offensif après un tir manqué, sans reprendre appui au sol,

Une claquette, en basket-ball

  • et au sens figuré, dans le registre familier : une personne très bavarde.

On dit par exemple : "Ma concierge est une vraie claquette".

Sources : Le Robert, www.cnrtl.fr et www.larousse.fr

Pourquoi dire : "Prendre le shoot" ?

Comme n'ont cessé de le faire les commentateurs des rencontres de basket-ball, à l'occasion des récents Jeux olympiques de Tokyo 2020.

Et pas simplement, en français : "TENTER DE TIRER" !

"La compo", "Une compo" ou "Un compo".

Le mot "Compo" relève du registre familier puisqu'il s'agit d'une apocope des substantif féminin "Composition" ou "Compositrice" et masculin "Compositeur".

Et il désigne, selon le contexte :

  • dans le domaine sportif, par ellipse : la composition d'une équipe,

On dit par exemple : "L'entraîneur vient de dévoiler sa compo pour ce soir".

  • dans le domaine de l'éducation, par ellipse : une composition française ou "rédaction",

On dit par exemple : "Demain j'ai compo".

  • dans le domaine de l'imprimerie, par ellipse : le service chargé de la composition (aujourd’hui "service de photocomposition").
  • dans le domaine musical : une compositrice ou un compositeur.

On dit par exemple : "C'est un bon compo de musique de films".

Ou : "C'est une auteure-compo" de talent et je l'apprécie".

  • la composition d'un produit.

On dit par exemple : "Je suis très attentive à la compo de tout ce que j'achète".

Source : www.lalanguefrancaise.com

 

Pourquoi dire : "Un joueur de money time" ou "Entrer dans le money time" ?

Et pas par exemple :

  • "Un joueur capable d'arracher la victoire", "Un joueur capable d'apporter les points importants de la rencontre", "Un joueur clé dans les moments décisifs" ou "Un joueur clé en toute fin de rencontre" ?
  • et : "Aborder les instants décisifs de la rencontre", "Approcher de la fin de la rencontre", "Assister aux points les plus importants de la rencontre", "Entrer dans la période qui rapporte gros" ou "Parvenir au moment où tout se joue " ?

L'expression "Moneytime", "Money-time" ou "Money time" est en effet une formule qui n'a jamais existé en anglais !

Source : www.academie.francaise.fr

Pourquoi dire : "Le moneytime", "Le money-time" ou "Le money time" ?

Et pas par exemple : "La période qui rapporte gros", "Le moment où tout se joue ", "La toute fin de la rencontre", "Les points importants de la rencontre" ou "Les instants décisifs de la rencontre"

ll s'agit en effet, en basket-ball ou en handball, de  la période durant laquelle la possession du ballon devient cruciale et où les joueurs vedettes sont censés faire des prouesses. C'est à dire essentiellement des dernières minutes de jeu ou parfois du dernier quart-temps, où chaque passe réussie, chaque panier ou but marqué peut être décisif pour passer définitivement devant l'équipe adverse.

Mais surtout : cette expression n'existe même pas en anglais !

Elle a été introduite en France par le commentateur sportif franco-états-unien George Eddy, au cours des années 1980, lorsqu'il commentait les rencontres de basket-ball de la NBA, pour les chaînes de télévision françaises Canal plus et Eurosport, à partir du 05 mars 1985.

Et cela, sans doute en référence au célèbre adage "Time is money" ("Le temps c'est de l'argent").

Elle s’est ensuite, hélas, étendue au tennis et au football, où l'on a notamment commencé à l'employer à propos du "but en or", qui arrêtait net les prolongations.

Sources : wikipedia.org et www.academie.francaise.fr

"Être carbonisé" ou - par apocope - "Être carbo".

Cette locution verbale polysémique signifie, selon le contexte :

  • au sens propre :
    • transformé en charbon, pour une matière organique,

On dit par exemple : "Tout cet énorme tas de bois va être carbonnisé par le charbonnier, afin de fabriquer du charbon de bois".

Fabrication de charbon de bois par un charbonnier
Fabrication de charbon de bois par un charbonnier
    • détruit après un incendie.

On dit par exemple : "Après avoir été la proie des flammes deuxx heures durant, l'entrepôt était complètement carbonisé".

Un entrepôt carbonisé
Un entrepôt carbonisé
    • rôti à l'excès, pour un plat.

On dit par exemple : "J'ai oubli mon gigot au four dimanche midi : il était carbonisé".

Des poivrons farcis carbonisés
Des poivrons farcis carbonisés
    • ou : brûlé superficiellement, afin de l'empêcher de pourrir, pour un pieu destiné à être enfoncé en terre,
Carbonisation de pointes de pieux
Carbonisation de pointes de pieux
Des pieux aux pointes carbonisées
Des pieux aux pointes carbonisées
  • et au sens figuré, dans le registre familier :
    • être démasqué, percé à jour, découvert, repéré.

On dit également : "Être cramé" ou "Être grillé".

    • ou dans le domaine sportif : être épuisé, à bout de forces.

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Être épuisé".

Un athlète carbonisé, à Doha (Qatar), lors des 17e championnats du monde d'athlétisme, à l'automne 2019 (© Mustafa Abumunes)
Un athlète carbonisé, à Doha (Qatar), lors des 17e championnats du monde d'athlétisme, à l'automne 2019 (© Mustafa Abumunes)

Sources : www.cnrtl.fr et www.languefrancaise.net

 

"Un tifo".

Un "tifo" pour le 120e anniversaire du Standard de Liège, en octobre 2018

Ce mot appartient au vocabulaire du sport. Et il désigne : une animation visuelle généralement organisée par les supporteurs d'une équipe, dans les tribunes d'un stade ou d'un circuit accueillant une rencontre sportive.

On peut principalement voir des tifos au football, en basket-ball et en Formule 1.

Les tifos sont habituellement confectionnés à partir de feuilles de papier colorées, mais aussi de cartons, de voiles, de drapeaux, d'étendards ou encore de ballons de baudruche, formant un motif décoratif de grande envergure, généralement aux couleurs du club soutenu.

Un "tifo" des supporteurs de l'A.S. Saint-Étienne, en avril 2019
Un "tifo" des supporteurs de l'A.S. Saint-Étienne, en avril 2019

"Tifo" est un mot italien signifiant au sens figuré "Enthousiasme" ou "Fanatisme". Et dérivé du verbe italien "Tifare" ("Encourager"), qui a par ailleurs donné le terme de "Tifoso (au pluriel "Tifosi" ou "Tifosis" en français) désignant les supporteurs italiens.

À l'origine, le tifo concerne l'ensemble des animations vocales et visuelles effectuées au stade par les supporteurs.

Mais en France et dans le reste de l'Europe, le terme a généralement pris un sens plus restreint et désigne : les chorégraphies et animations visuelles, organisées, planifiées et d'envergure sur la totalité d'une tribune.

Histoire

La culture du tifo a émergé en Italie et dans le Sud de l’Europe à la fin des années 1960 et au début des années 1970, lors de l'apparition des mouvements ultras. Cette tendance s’est ensuite propagée en même temps que le mouvement ultra à l’ensemble de l’Europe, essentiellement dans les années 1970 et 1980.

De nos jours, des tifos sont réalisés dans toutes les régions d'Europe, que ce soit les pays latins, scandinaves, anglo-saxons, slaves, russes, germaniques ou grecs. L'Angleterre est restée davantage hermétique que le reste de l'Europe à ce genre d'animation, principalement en raison de la rareté des groupes ultras.

La culture du tifo s’est également propagée dans le reste du Monde et particulièrement en Amérique du Sud. Parfois aussi en Asie, ainsi que sur le continent africain, et plus précisément en Afrique du Nord.

Source : wikipedia.org

"Faire faux-bond".

Cette expression du langage courant nous vient - comme bien d'autres - du jeu de paume, où il est difficile voire impossible de renvoyer une balle qui rebondit mal ou rebondit en déviant de sa trajectoire normale et ne va pas là où on l'attend.

La formule "Faire faux-bond" s'utilise donc pour signifier :

  • au sens propre : qu'un ballon ou une balle, en rebondissant, ne suit pas la direction qu’il/elle aurait pris/e naturellement si la surface qu’il/elle a frappé/e était bien plane.

Cela peut être le cas au basket-ball, au football, au handball, au jeu à XIII, au rugby (avec un ballon) ainsi qu'au tennis ou au tennis de table (avec une balle).

  • et au sens figuré : manquer à l’engagement que l’on a pris envers quelqu’un ou à ce qu’il était en droit d’attendre de nous.

On dit par exemple : "Un ami devait s'associer aves moi mais il m'a fait faux-bond".

Source : wiktionary.org

Pourquoi dire : "Le final four" ?

Et pas : "Le dernier carré" !

"Michael "Air" Jordan", "His airness" ou "MJ".

Le joueur de basket-ball états-unien Michael Jordan

Il s'agit des surnoms du joueur de basket-ball états-unien Michael Jordan, né le 17 février 1963.

Michael Jordan a évolué dans le championnat nord-américain professionnel de basket-ball, la NBA (National Basketball Association), de 1984 à 2003.

Selon la BBC et la NBA, "Michael Jordan est le plus grand joueur de basket-ball de tous les temps".
Il est également considéré comme l'un des plus grands champions de tous les temps, tous sports confondus, et a indéniablement contribué à populariser le basket-ball et la NBA à travers le monde dans les années 1980 et 1990.

Le joueur de basket-ball états-unien Michael Jordan

Michael Jordan a rejoint alors les Bulls de Chicago en NBA en 1984.

Rapidement réputé pour être l'un des meilleurs défenseurs du championnat, il s'impose comme une vedette grâce à ses excellentes statistiques.

Le joueur de basket-ball états-unien Michael "Air" Jordan en extension

Sa détente et ses capacités de saut lui ont valu les surnoms de "Air Jordan" et "His Airness" ("sa légèreté").

Le joueur de basket-ball états-unien Michael "Air" Jordan en extension

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