un serpent constricteur (capable d'étouffer sa proie avec son corps) de belle taille, mais non venimeux. Par exemple le boa constricteur :
mais aussi, par analogie, au tournant du XXe siècle, durant ce que l'on a appelé "la Belle Époque", une longue écharpe de fourrure ou de plumes, portée par les élégantes.
Il s'agit du surnom de la marque automobile française"Renault", fondée en 1898 par les trois frères Louis, Marcel et Fernand Renault.
La société voit le jour sous le nom de "Renault-Frères". A l’époque, pas de losange pour logo, mais deux "R" entrelacés dans un médaillon "art nouveau".
Du moins sur les documents internes, car sur les premières autos on distingue seulement le nom "Renault-frères" et les initiales "LR" (pour Louis Renault), gravées dans le moyeu des roues.
En 1906, le médaillon est remplacé par un engrenage à l’effigie de la Renault victorieuse du premier Grand Prix de l’ACF (Automobile Club de France).
Louis Renault, désormais seul à la tête de l’entreprise, la renomme "Société des Automobiles Renault" en 1910.
Après la Première Guerre Mondiale, le logo reprend la silhouette du char FT17, produit par le constructeur pour les Alliés.
En 1922, l’entreprise devient "Société Anonyme des Usines Renault".
C’est en 1923 que Louis Renault décide de doter ses voitures d’un emblème de proue. Une façon de mieux identifier ses autos. On met alors une grille ronde avec le nom de "Renault" inscrit au centre. Une grille qui cache par ailleurs l'avertisseur sonore. Adapté à la forme particulière des capots Renault dits "Alligator"(en forme de museau de crocodile), le logo se répartit de part et d’autre de l’arête centrale.
Puis le logo rond prend des angles et dès 1924, il apparaît à l’avant de la berline haut de gamme 40 CV Type NM. Un symbole géométrique qui est définitivement adopté dès 1925. On le trouve notamment sur les véhicules les plus sportifs et luxueux.
La nationalisation de l’entreprise, le 16 janvier 1945, et le changement de statut qui en découle font apparaître la mention "Régie Nationale" de la nouvelle appellation ("Régie nationale des Usines Renault"). En 1946, le jaune apparaît dans le sigle et devient la couleur de l’entreprise.
Jusque dans les années 1970, ce logo évoluera peu, si ce n’est en 1959 (à partir de la Renault 4), avec la disparition de la mention "Régie nationale" dans le Losange.
En revanche en 1972, c’est la révolution : Renault décide d’épurer son emblème et fait appel au peintre et plasticien Victor Vasarely. Le père de l’art optique, aidé de son fils Yvaral, fait disparaître le nom Renault du logo et imagine un losange doté de stries parallèles. Ce nouveau Losange apparaît pour la première fois sur la Renault 5 !
1992 : au logo de Vasarely est préféré un "blason" plus simple, plus massif et en relief. De plus le nom de "Renault" réapparaît sous le Losange dans les publicités.
En 2004, il se déplace sur le côté droit.
Pour revenir sous le Losange en 2007.
Et avec une identité graphique se voulant plus raffinée et une nouvelle police de caractères, en 2015.
Sources : https://www.france-pittoresque.com et Autoplus du 24/08/2015
Il s'agit d'une machine de guerre en forme de poutre, beaucoup utilisé au Moyen Âge pour forcer l'ouverture des portes.
L’origine de cet engin de siège remonte à l’Antiquité, où il était utilisé pour enfoncer les murs des fortifications ou les portes.
Dans sa version la plus simple, le bélier est juste un gros tronc d’arbre manoeuvré par plusieurs personnes et projeté avec force contre un obstacle. La quantité de mouvement emmagasinée par le bélier était suffisante pour endommager la cible si le tronc était assez massif et/ou était déplacé assez rapidement (c'est-à-dire, avec suffisamment de vitesse).
De nos jours, les béliers ont encore de nombreux usages différents.
Les équipes de certaines forces de police peuvent avoir recours à de petits béliers métalliques manoeuvrés par un ou deux hommes, afin de défoncer des portes verrouillées et pour donner l’assaut à un bâtiment.
D'autres béliers modernes sont composés d’un cylindre dans lequel un piston est automatiquement mis à feu au moment de l'impact, ce qui renforce la puissance de l'impact de manière significative.
Dans tous les cas, le nom de cet engin découle de celui de l'animal "Bélier", qui est le mâle adulte non châtré chez les ovins, réservé pour la reproduction (production d'"agneaux") ; le mâle châtré s'appellant le "Mouton" et la femelle, la "Brebis".
Il s'agit d'organes de connexion électriques rapides et provisoires.
Ces pinces tiennent naturellement leur nom pour le moins original de leur ressemblance avec les mâchoires d'un crocodile.
À l'aide de cet outil électrotechnique, lui-même fixé à l'extrémité d'un fil ou d'un câble électrique, on peut connecter rapidement ce fil à une borne dénudée : borne de batterie d'accumulateur, point de test, broche de composant, fil volant.
Cette connexion permet :
si le fil est relié à un instrument de mesure, multimètre, d'effectuer une mesure,
et si le câble est connecté à une source de courant électrique (chargeur de batterie, batterie d'accumulateur, alimentation), d'établir le circuit de charge de la batterie, ou d'alimentation provisoire d'un consommateur électrique.
Une pince crocodile est constituée de deux mâchoires métalliques articulées sur un axe et prolongées par deux bras, ces derniers étant maintenus écartés par un ressort, forçant les mâchoires en position fermée au repos.
Les bras sont généralement isolés par un revêtement en plastique, servant par là même de surface antidérapante. Lorsqu'un opérateur exerce une pression sur les bras, il écarte les mâchoires permettant ainsi de positionner la pince.
La connexion électrique du fil ou du câble s'effectue sur l'un des bras soit par sertissage, soudure, fiche banane ou connexion à vis.
Il existe des fils à pinces crocodile de toutes tailles, et de différentes longueurs et couleurs.
Les fils de couleur rouge servent généralement sur le positif ( + ) et ceux de couleur noire sur le négatif ( - ) d'un circuit.
Cette locution nominale peut désigner, selon le contexte, un objet ou un type de personne :
c'est en effet une mèche d'éclairage, sorte de bougie mince et longue, enroulée sur elle-même, dont on peut se servir afin d'éclairer une cave,
mais également le surnom donné à un agent des douanes, en référence aux agents mobiles, contrôleurs ou inspecteurs du service des contributions indirectes s'occupant des droits sur les vins, tabac et boissons alcoolisées, qui arraisonnaient autrefois voitures et camions, avant de fouiller les fermes suspectées, en commençant souvent par une visite de la cave,
ou le nom d'un danseur de "be-bop", en référence à la troupe des "Rats de cave".