"Des cahouètes" ou "Des cahuètes"

Une coupelle de "cahuètes" ou "cahouètes" (cacahuètes grillées et salées)

Ce substantif féminin relève du registre familier.

Et il désigne, par aphérèse : "Des CAcahouètes" (ou "Des CAcahuètes").

Cette formule a été popularisée par l'émission de Canal Plus "Les Guignols de l'info", qui parodiait régulièrement dans de savoureuses saynètes l'émission dominicale "Dimanche soir", présentée, de 1994 à 1997, par la journaliste belge Christine Ockrent, sur la chaîne de télévision publique France 3, et opposant les journalistes français Serge July et Philippe Alexandre.

La journaliste belge Christine Ockrent
La journaliste belge Christine Ockrent
Le journaliste français Serge July (© AFP Philippe Huguen)
Le journaliste français Serge July (© AFP Philippe Huguen)
Le journaliste français Philippe Alexandre (© Sippa Press)
Le journaliste français Philippe Alexandre (© Sippa Press)

Alors même que ces deux derniers étaient notoirement connus comme ne buvant pratiquement jamais d'alcool, leurs marionnettes étaient régulièrement présentées comme fortement alcoolisées et réclamant à l'animatrice de l'alcool de poire et des "cahouètes".

 

 

 

 

 

"Sapristoche !" ou "Pristi !".

J'aime bien ces deux interjections qui relèvent tout à la fois du registre désuet et du registre familier.

Exprimant la surprise, la contrariété, l'agacement ou l'impatience, elles signifient toutes deux : "Sapristi !".

On dit par exemple : "Sapristoche ! Je ne savais pas que tu étais là ma chérie. Je te présente ma masseuse norvégienne".

Ou : "Pristi ! J'ai déjà terminé ce pot de glace !".

"Messieurs-dames" ou "Ces messieurs-dames".

  • "Messieurs-dames" est un substantif masculin pluriel du langage courant employé pour s'adresser à un groupe au sein duquel se trouvent au moins un homme et une femme.

On dit par exemple : "Par ici messieurs-dames !" ou "Nous allons fermer, messieurs-dames".

  • Même chose pour la locution nominale "Ces messieurs-dames".

On dit par exemple : "Si ces messieurs-dames veulent bien se donner la peine d'entrer".

Dans les deux cas, la formule "Messieurs-Dames" - très utilisée - est plutôt informelle tout en étant courtoise.

Et son équivalent formel est "Mesdames, mesdemoiselles, messieurs".

Sources : www.cnrtl.fr et french.stackexchange.com

"Une salope" ou "Une lope".

Ce substantif et cette aphérèse du registre vulgaire désignent, selon le contexte, :

  • autrefois : une femme, fille très sale, malpropre (registre désuet),
  • de nos jours : un homme ou femme ignoble, méprisable, traître ou garce sans scrupules, déloyal, aux moeurs corrompues et prêt à tout pour réussir (injurieux et péjoratif),
  • suivant les époques : une femme portée sur le sexe, une femme de mauvaise vie, dégénérée,  dévergondée, débauchée, adultère, ou ayant perdue sa virginité hors-mariage,
  • une injure adressée à un homme et mettant en cause sa virilité,
  • un(e) partenaire salace, lubrique ou soumis(e) ; le mot pouvant être employé de façon ludique entre partenaires sexuels, dans un contexte où l’entente suppose qu’il perde son caractère blessant.

Sources : wiktionary.org

L'origine très particulière du mot "Chandail".

Pull-over

La formule "Marchand d'ail" désignait autrefois, dans le jargon des Halles de Paris (75), les maraîchers bretons venus vendre leur ail.

Et comme lesdits agriculteurs étaient vêtus, en hiver, de gros tricots de laines que l'on enfilaient par la tête, ce type de vêtement a été dénommé "CHANDAIL", par aphérèse de la locution nominale "marCHAND d'AIL".

"Un autobus" (ou un "Bus") et "Un autocar" (ou un "Car").

Je constate malheureusement que les deux mots "Autobus" et "Autocar" (ainsi que leurs aphérèses respectives "Bus" et "car") ont de plus en plus tendance à être - à tort -utilisés indifféremment l'un de l'autre.

Certes il s'agit dans les deux cas de véhicules de transport collectif, dont l'aspect extérieur peut parfois sembler assez similaire.

Mais là s'arrête la ressemblance, puisque :

Autobus

  • l'autobus (ou bus) est un véhicule utilisé en zone urbaine, pour les "transports urbains".

Il circule normalement à vitesse réduite, avec de fréquents arrêts, et il arrive souvent que l'on doive y voyager debout.

On dit par exemple : "La ville d'Aix-en-Provence compte de nombreux autobus scolaires".

Autocar

  • tandis que l'autocar (ou car), pour sa part, sert :
    • à relier les villes entre elles, dans le cadre des transports "interurbains".

On y voyage donc toujours assis et le port de la ceinture y est obligatoire. Quant aux bagages encombrants, ils doivent être mis dans une soute à bagages.

On dit par exemple : "La navette autoroutière Aix-Marseille se fait par autocar".

    • ou à effectuer des voyages touristiques.

Les trajets s'avérant souvent relativement long, le véhicule comporte des toilettes ainsi que des sièges couchettes.

On dit par exemple : "J'ai voyagé en autocar de Paris à Bruxelles."

Ou : "J'ai visité Paris la nuit en autocar".

"Lino Ventura".

Lino Ventura

Il s'agit du nom d'usage de l'acteur italien Angiolino Giuseppe Pasquale Ventura, né le 14 juillet 1919 et mort le le

Ayant réalisé la majeure partie de sa carrière en France, il fut d'abord lutteur professionnel (champion d'europe poids moyens en 1950) puis catcheur, avant de devenir, par hasard, acteur aux côtés de Jean Gabin, en 1954, dans "Touchez pas au grisbi" de Jacques Beker.

Affiche du film français "Touchez pas au grisbi" de Jacques becker (1954)

D'abord cantonné à des seconds rôles d'hommes de main ou de brutes, il devient une vedette dès la fin des années 1950, avant d'être, deux décennies durant, l'un des acteurs les plus populaires et rentables du cinéma français, avec 130 millions d’entrées.

Père de quatre enfants dont une fille handicapée, il a fondé, avec sa femme Odette, en 1966, l'association "Perce-Neige", destinée à venir en aide aux personnes handicapées mentales.

Je le considère personnellement comme le meilleur interprète des dialogues du génial Michel Audiard ; que ce soit à travers ses répliques de :

Affiche du film français "Un taxi pour Tobrouk" de Denys de la Patellière (1961)

  • "Un taxi pour Tobrouk" de Denys de la Pattelière (1961),

Affiche du film français "Les tontons flingueurs" de Georges Lautner (1963)

Affiche du film français "Cent mille dollars au soleil" de Henri Verneuil (1964)

Affiche du film français "la métamorphose des cloportes" de Pierre Granier-Deferre (1965)

  • ou "La métamorphose des cloportes" de Pierre Granier-Deferre (1965), pour ne citer que mes quatre préférés.

Source : wikipedia.org