Il s'agit du nom d'artiste de l'actrice française Nicole Andrieu, née le 21 octobre 1931 et morte le 25 juin 2016.
Élève au cours Simon, elle est remarquée par Jacques Becker qui lui fait faire des essais pour "Antoine et Antoinette" (1947), mais débute dans "Les amoureux sont seuls au monde " de Henri Decoin (1948) et "Aux yeux du souvenir" de Jean Delannoy (1948).
Jacques Becker lui offre alors son premier grand rôle au cinéma, en 1949, dans "Rendez-vous de juillet". Son personnage s'appelle "Christine Courcel" et elle décide de conserver ce patronyme comme nom d'artiste pour la suite de sa carrière, devenant ainsi "Nicole Courcel".
Dès l'année suivante, en 1950, elle tourne "La Marie du Port" de Marcel Carné, aux côtés de Jean Gabin, et devient l'une des vedettes du cinéma français des années 1950 et 1960.
On la retrouve ainsi aux génériques de films tels que :
- "Papa, maman, la Bonne et moi" et "Papa, maman, ma femme et moi" de Jean-Paul Le Chanois (1954 et 1956),
- "Si Versailles m'était conté..." de Sacha Guitry (1954),
- "Le cas du docteur Laurent" de Jean-Paul Le Chanois (1957), où elle retrouve Jean Gabin,
- "Le Testament d'Orphée" de Jean Cocteau (1960),
- "La Nuit des généraux" d'Anatole Litvak (1967),
- "L'aventure c'est l'aventure" de Claude Lelouch (1972),
- et "La gifle" de Claude Pinoteau (1974), l'un de mes films favoris de cette période !
Mais Nicole Courcel a également tourné sous la direction de réalisateurs tels que Yves Allégret, Claude Autant-Lara, André Cayatte, Claude Lelouch ou Agnès Varda
Elle arrête le cinéma en 1979, mais continue à jouer jusqu'en 2004 pour la télévision, où on a pu la voir dans des téléfilms ou des feuilletons, comme "Les Boussardel" (1972) ou "Les Thibault" (2003).
Et interrompt sa carrière théâtrale en 1982, après avoir joué dans près d'une vingtaine de pièces depuis 1952.
Vie privée
Elle est la mère de l'animatrice de télévision et critique gastronomique française Julie Andrieu, connue pour ses émissions culinaires.
Sources : wikipedia.org