Il s'agit du nom d'artiste de la chanteuse française Marina Dalmas, née le 9 février 1998.
La jeune chanteuse française Marina Dalmas, lauréate de l'émission de télévision française "La France a un incroyable talent", le 14 décembre 2011, sur M6
ACI (Auteure-Compositrice-Interprète), elle remporte à l'âge de seulement 13 ans, la cinquième saison de l'émission "La France a un incroyable talent", sur la chaîne de télévision française M6, en décembre 2011.
La jeune chanteuse française Marina Dalmas, candidate de l'émission de télévision française "La France a un incroyable talent", fin 2011, sur M6
En mai 2015, à l'âge de 17 ans, elle sort son premier album "Fearless", incluant la chanson "Homeless", un titre que j'ai entendu à la radio et vivement apprécié cinq années durant, sans imaginer une seule seconde qu'il puisse avoir été écrit, composé et chanté par une artiste aussi jeune... et française de surcroît !
Il s'agit du nom de scène du chanteur et parolier français Serge Chauvier, né le 11 février 1943.
Ayant débuté sa carrière en 1964, il est l'un des chanteurs français les plus populaires depuis la fin des années 1960.
Serge Lama a publié vingt-trois disques studio et neuf en public en 56 ans de carrière.
Disque 45 tours "Jesuis malade" et "Les p'tites femmes de Pigalle", du chanteur français Serge Lama (1973)
Plusieurs de ses chansons sont devenues des classiques de la chanson française. Et notamment : "Les Ballons rouges" (1967), "D'aventures en aventures" (1968), "Je suis malade" (1973), "Les p'tites Femmes de Pigalle" (1973) ou "Femme, femme, femme" (1978).
Début dans la chanson et brutal coup d'arrêt
En 1964, Serge Lama fait la rencontre de la pianiste Jackie Bayard, qui met ses premiers textes en musique.
Après un très bref passage au "Petit Conservatoire de la chanson" de Mireille, il passe plusieurs auditions et est engagé au cabaret l'Écluse, à Paris (75), le 11 février, le jour de ses vingt-et-un ans. Barbara est la vedette du spectacle. À l’Écluse, il tombe amoureux de la pianiste de Barbara, Liliane Benelli, de huit ans son aînée.
Il enregistre son premier disque, un super 45 tours comprenant les titres "À 15 ans", "En ce temps-là", "Le bouffon du roi" et "C'était ma femme".
Le 1er disque super 45 tours du chanteur français Serge Lama (1964)
L’été 1965, il part en tournée, en première partie de Marcel Amont. Mais le 12 août, il est victime d’un grave accident de voiture, près d'Aix-en-Provence (13) : la Peugeot 404 conduite par Jean-Claude Ghrenassia, le régisseur de la tournée et frère du chanteur Enrico Macias, s’écrase contre un arbre.
Liliane Benelli, la fiancée de Serge Lama, assise à l'arrière, est tuée sur le coup ; le conducteur ne sortira jamais du coma.
Coupure de presse d'époque, évoquant l'accident de voiture de Serge Lama du 12 août 1965L'épave de la 404 Peugeot broyée contre un arbre le 12 août 1965, d'où sortit miraculeusement vivant le chanteur français Serge Lama
Serge, polytraumatisé, frôle la mort mais survit. Il passe une année allongé sur un lit et subit une dizaine d'opérations. Marcel Amont avait heureusement pu dissuader les médecins de le trachéotomiser, ce qui aurait ruiné sa carrière de chanteur .
Toujours immobilisé, Serge Lama enregistre deux 45 tours, en février et juin 1966.
Le 4e disque super 45 tours du chanteur français Serge Lama (1966)
En mai, un jeune pianiste, Yves Gilbert lui est envoyé par la chanteuse Régine. Cette rencontre marque le début d'une longue et fructueuse collaboration. Yves Gilbert sera (plus tard en compagnie d'Alice Dona) le compositeur attitré du chanteur et l'accompagnera sur scène, au piano, durant de nombreuses années.
En 1967, il enregistre "Les ballons rouges", qui devient, au fil du temps, l'un des classiques de son répertoire.
Après quatorze opérations en deux ans et une longue rééducation, il reprend son métier au cabaret parisien l’Écluse, puis à l’Olympia, en octobre, en première partie de la chanteuse grecque Nana Mouskouri.
L'année 1968 est celle de sa renaissance artistique. Serge Lama part en tournée avec Enrico Macias et enregistre l'album "D'aventures en aventures".
En octobre, il se produit sur la scène de Bobino, en première partie du chanteur Georges Chelon, et connaît son premier grand succès.
En décembre, il épouse Daisy Brun, une attachée de presse rencontrée pendant sa convalescence.
"Napoléon-Lama"
Au début des années 1980, Serge Lama se lance dans l’écriture d’une comédie musicale consacrée à Napoléon Bonaparte.
Composé par Yves Gilbert, son Napoléon est proposé sur un double disque, "J'assume tout Napoléon" ("Napoléon volume I" et "Napoléon volume II") en septembre 1982. Suivi de "Marie, la polonaise : Napoléon volume III", en octobre 1984.
La comédie musicale est montée au Théâtre Marigny, à Paris (75), du 20 septembre 1984 à juin 1986.
Il tourne en France et au Québec avec le spectacle de Napoléon. Et le million de spectateurs sera atteint à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts de Montréal (Québec) (Canada), où le spectacle renommé "Napoléon-Lama" tiendra l'affiche plusieurs semaines en 1988.
En marge de la chanson, une carrière de comédien
En 1991, Serge Lama s'essaie au théâtre, et joue dans "La facture" de Françoise Dorin, aux Bouffes Parisiens.
En 1992, il joue dans "Toâ", une pièce de Sacha Guitry, au théâtre Édouard VII, à Paris (75) et en tournée.
En 1994-1995, il incarne le commissaire Paparel dans le feuilleton télévisé "Placé en garde à vue", diffusé sur France 3.
Et en 1999, il joue dans "La courte échelle", un court métrage de Thierry Poirier.
Vie privée
Serge Lama avait 22 ans, lorsqu'il a perdu son premier grand amour, la pianiste Liliane Benelli (1935-12 août 1965), tuée dans l'accident de voiture dont il réchappa miraculeusement.
Il a épousé en décembre 1970 Daisy Brun, une attachée de presse rencontrée pendant sa convalescence.
Et, le 17 juin 1991, Michèle Potier, sa compagne depuis vingt ans et la mère de son fils, dont il partagea la vie durant 46 ans, jusqu'à sa mort, le 25 octobre 2016.
Il s'agit du nom de scène de l'actrice française Marie-Louise Gournay, née le 27 janvier 1919 et morte le 16 août 1998.
Même s'il se souvient d'elle pour l'avoir vue à maintes reprises, le grand public ignore malheureusement souvent son nom.
Ayant fait ses débuts au cinéma au début des années 1940, Dominique Davray a en effet joué de très nombreux rôles secondaires, incarnant les femmes accortes ou légères, mais au caractère bien trempé.
Simone Signoret et Dominique Davray, dans "Casque d'or" de Jacques Becker (1952)
On la remarque dans le rôle de Julie, auprès de Simone Signoret, dans "Casque d'or" de Jacques Becker (1952), en inénarrable "Alsacienne en costume" dans "Les espions" de Henri-Georges Clouzot (1957), en "gouvernante fataliste" auprès de Corinne Marchand dans "Cléo de 5 à 7" d’Agnès Varda (1962), puis dans le rôle de "Madame Mado" dans le cultissime "Les tontons flingueurs".
Plus tard, du milieu des années 1960 jusqu’aux années 1970 et l’âge venant, ses emplois se modifient et elle joue les femmes matures de caractère, qu’elles soient religieuses, infirmières, concierges ou prostituées (au moins six !). Elle tient de nombreux petits rôles dans bon nombre de comédies, notamment aux côtés de Louis de Funès pour plusieurs scènes devenues cultes, comme dans :
"Le tatoué", de Denys de la Patellière (1967), où elle joue la femme idiote de Louis de Funès.
"Le gendarme en ballade" de Jean Girault (1970), où elle joue la "religieuse forte".
Après avoir personnifié "Gilette la charonne" dans "Notre-Dame de Paris" de Jean Delannoy, en 1956, elle apparaît pour la dernière fois au cinéma en incarnant un autre personnage de Victor Hugo : "La Magnon", dans la version de Robert Hossein des "Misérables" de Victor Hugo (1982).
Riche de plus de 70 films, sa filmographie comporte des noms de réalisateurs aussi prestigieux que :
Yves Allégret, Jacques Becker, Jean Becker, Bertrand Blier, Jean-Claude Brialy, Marcel Carné, André Cayatte, Henri-Georges Clouzot, Philippe De Broca, Denys de La Patellière, Jean Delannoy, Jacques Deray, Julien Duvivier, Jean Girault, Gilles Grangier, Pierre Granier-Deferre, Pierre Grimblat, Sacha Guitry, Robert Hossein, Georges Lautner, Jean-Paul Le Chanois, Gérard Oury, Jean-Marc Thibault, Agnès Varda, Henri Verneuil et Claude Zidi.
Dominique Davray et Robert Lamoureux, dans "Papa, maman, la bonne et moi" de Jean-Paul Le Chanois (1954)Dominique Davray et Jean Martin, dans "L'aile ou la cuisse" de Claude Zidi (1974)
Et même : Alfred Hitchcock, Anatole Litvak et Joshua Logan (le réalisateur de "Bus stop") !
Il s'agit du nom de scène et du nom d'artiste de l'actrice française Geneviève Menut, née le 9 février 1912 et morte d'un cancer le 2 janvier 1992.
Avec ses yeux de braise, son sourire charnel et sa voix canaille, Ginette Leclerc a été, des années durant, la représentation même de la femme fatale et de la "vamp" des bas-fonds.
Elle disait d'ailleurs d'elle, avec malice : "Je suis l'actrice qui a fait le plus longtemps le trottoir et qui a été le plus souvent assassinée".
Ginette Leclerc dans "Le corbeau", de Henri-Georges Clouzot (1943)
Vie privée
Ginette se marie à dix-huit ans, le 20 octobre 1930, avec un danseur de seize ans son aîné, Lucien Leclerc, "pour ne pas travailler". Elle veut en effet être danseuse, mais sa famille s'oppose à ce choix. Toutefois, le ménage ne dure pas et elle divorce le 3 juillet 1939, conservant cependant son patronyme de femme mariée comme nom d'artiste et nom de scène.
Plus tard, Ginette Leclerc partage pendant une dizaine d'années la vie du comédien Lucien Gallas, dont elle a fait la connaissance en 1936 sur le tournage du film "La loupiote", de Jean Kemm et Jean-Louis Bouquet.
Ginette Leclerc et Lucien Gallas, dans "Le val d'enfer" de Maurice Tourneur (1943)
Elle a des débuts assez difficiles, posant pour des cartes postales "coquines", et faisant de la figuration pour le cinéma à partir de 1932, jusqu'au jour où elle est remarquée par Jacques Prévert.
Cinéma
Cette grande vedette du cinéma français, aujourd'hui très injustement oubliée, à mes yeux, a joué dans près de cent films, de 1932 à 1978.
Claude Autant-Lara confie un petit rôle à Ginette Leclerc dans "Ciboulette" en 1933, lançant le véritable début de sa carrière, suivi bientôt, en 1934, par "L'hôtel du libre échange" de Georges Feydeau, transposé au cinéma par Marc Allégret.
Il s'agit du nom de scène, lorsqu'il était catcheur... du journaliste et homme de radio et de télévision Claude Villers, né le 22 juillet 1944.
De 1958 à 1961, alors qu'il n'était âgé que de 14 à 18 ans, en effet, celui-ci a interprété le rôle de l'un des quatre frères masqués d'une troupe de catch ambulant.
Il s'agit du nom d'artiste de l'acteur français Marie Louis Jules Paufichet, né le 9 février 1883 et mort le 23 avril 1951.
Jules Berry est né à Poitiers (86), où son père, quincailler, porte beau et se fait appeler "président Berry", en référence au duc de Berry.
Ce goût immodéré pour l’ostentation marquera le futur "Jules Berry", qui, en 1888, quitte le Poitou avec sa famille pour la capitale, leur père Louis ayant trouvé un poste de chef de rayon au magasin le Printemps.
Bon élève, Jules Berry est diplômé de l'école d'architecture et de l'École des beaux-arts.
Durant ces études il se découvre une grande attirance pour le théâtre et aimerait devenir acteur, mais les jolies filles et le jeu l’amènent à rater le Conservatoire. Qu’à cela ne tienne, il apprend à jouer du piano, suit des cours de diction, écrit des textes et s’habille de beaux costumes pour faire le galant.
Il décroche un premier engagement dans un théâtre parisien et prend pour nom de scène "Jules Berry". Il rêve du "Français" mais comprend vite que ce n’est pas pour lui.
Son chemin passe plutôt par les théâtres de boulevard où sa grandiloquence et son sens du comique lui offrent de petits rôles jusqu’à son départ pour le service militaire. De retour en 1908, il enchaîne à l’Athénée, au théâtre Antoine, à l’Ambigu et entame une carrière dans l’autre capitale francophone qu’est Bruxelles (Belgique), après avoir été remarqué lors d'une tournée à Lyon (69), par Jean-François Ponson, qui l'engage pour douze ans au théâtre des Galeries Saint-Hubert. Le public bruxellois lui réserve un très bon accueil. Et il crée dans la capitale belge une trentaine de pièces à succès de Marcel Achard, Alfred Savoir, Louis Verneuil et Roger Ferdinand.
La Grande Guerre l’appelle sous les drapeaux et Jules Berry se sent obligé de s’y faire également remarquer en gagnant la Croix de Guerre pour acte de bravoure !
L’entre-deux-guerres est une période faste pour lui car le cinéma "parlant" ouvre les bras à cet orateur exceptionnel.
Dandy séducteur, portant cape et chapeau, il est la coqueluche du Tout-Paris et s’affiche avec les starlettes. Enjoué, mondain, joueur invétéré, talentueux au point de ne pas apprendre ses textes, on l’aime ou on le déteste, c’est selon.
Le cinéma
Il se lance dans le cinéma muet en 1908, à 25 ans, avec "Tirez s'il vous plaît" de Louis J. Gasnier, puis dans le parlant, en 1931, avec "Mon coeur et ses millions" de Berthomieu.
Au total, il jouera dans 89 films où le pire côtoie le meilleur, mais souvent comme premier rôle, ou avec son nom au-dessus de l'affiche, ainsi qu'en atteste ces quelques exemples.
Jules Berry incarne la grandiloquence, l'extravagance, le fantasque dont Pierre Brasseur sera par la suite le digne héritier.
Il est assurément l'un des plus grands acteurs du cinéma français et compte assurément parmi mes préférés.
L'acteur français Jules Berry, extraordinaire dans "Les visiteurs du soir" de Marcel Carné (1942)
Son rôle de diable machiavélique dans "Les visiteurs du soir", le film de Marcel Carné tourné en 1942, où il est admirable, marque le sommet de sa carrière.
Parmi ses meilleurs films, il convient de noter :
"Baccara" d'Yves Mirande (1935),
Affiche
"Le Crime de Monsieur Lange", de Jean Renoir (1935),
"27, rue de la Paix" de Richard Pottier (1936),
"L'Habit vert" de Roger Richebé (1937),
"Le Jour se lève", de Marcel Carné (1939) ,
et "Le Voyageur de la Toussaint" de Louis Daquin (1943),
Il met un terme à sa carrière cinématographique en 1951, avec "Les maître-nageurs" de Henri Lepage, pour interpréter les textes de Jacques Prévert.
Vie privée
Jules Berry a entretenu des liaisons successives avec les actrices Jane Marken, Suzy Prim et Josseline Gaël, son épouse, avec laquelle il a une fille nommée Michelle, née en 1939.
Joueur compulsif, il a malheureusement pour habitude de "flamber" tous ses cachets au casino et aux courses de chevaux.
Une crise cardiaque le conduit au Père Lachaise le 23 avril 1951, mettant un terme à une filmographie hors du commun.
Il s'agit du nom de scène du chanteur français Hervé Forneri, né le 24 avril 1945 et mort le 24 avril 2019.
Dick Rivers est le chanteur et le cofondateur, à l'âge de seulement 15 ans, du groupe de rock français "Les chats sauvages" (1961-1965).
Et il est - avec Johnny Hallyday et Eddy Mitchell - l'un de ceux qui ont popularisé le rock'n'roll en France.
Surnommé "L'Elvis de Nice" (06) (la ville dont il était originaire), Dick Rivers a enregistré trente-trois disques studio et trois en public en cinquante-cinq ans de carrière.
En 1969, âgé de 23 ans, il réalise son rêve : rencontrer son idole, Elvis Presley, après un concert à Las Vegas (Nevada) (États-Unis d'Amérique).
Il a la chance de pouvoir s’entretenir quelques minutes avec celui à qui il doit son nom de scène.
Dolores Hart et Elvis Presley (Deke Rivers) dans le film états-unien "Loving you" de Hal Kanter (1957)
Elvis Presley se nomme en effet "Deke Rivers" dans le film américain de Hal Kanter de 1957, "Amour frénétique" (fort judicieuse traduction du titre original "Loving you").
Affiche du film états-unien "Loving you" de Hal Kanter (1957)
Il s'agit du nom de scène du guitariste de jazz français Jean Reinhardt, né le 23 janvier 1910 et mort le 16 mai 1953.
"Django" est un mot romani signifiant "Je m'éveille".
Son style de jeu et de composition a été suivi d'adeptes, donnant naissance à un style de jazz à part entière, le jazz manouche.
Issu d’une famille sinté, il demeure aujourd’hui encore l'un des guitaristes les plus respectés et influents de l’histoire du jazz.
Grièvement blessé dans l'incendie de sa roulotte, en 1928, à l'âge de 18 ans, ce virtuose de la guitare a gardé toute sa vie les séquelles de ses brûlures à la main gauche qui l'ont obligé à trouver une nouvelle technique et à jouer dans un style si particulier que ses adeptes des générations suivantes poussent l'idolâtrie jusqu'à s'entraver les doigts pour reproduire son infirmité et sa technique.
Plusieurs de ses descendants sont devenus guitaristes :
Henri Reinhardt, son fils aîné issu d'un premier mariage (1929-1992),
Babik Reinhardt, son second fils (1944-2001),
David Reinhardt (1986-), son petit-fils (fils de Babik),
et Lévis Adel-Reinhardt (1997-), un autre petit-fils (fils de Henri).
Il s'agit des noms de scène et noms de plume du chanteur, dessinateur et écrivain français Hervé Despesse, né 31 mars 1957.
Il est le cofondateur, en 1975, à Lyon (69), du groupe punk français Starshooter, dont il était le chanteur et guitariste.
Le groupe punk lyonnais Starshooter (1975-1982)
À la séparation du groupe, en 1982, il enregistre le premier de ses 16 albums (à ce jour) : "Amours propres".
Le premier 33 tours solo du chanteur français Kent (1982)
À titre personnel, je garde un excellent souvenir de sa chanson "J'aime un pays", enregistrée en 1990. Extrait du disque "À nos amours", elle constitue une alternative à "La Marseillaise".
Kent a également écrit et dessiné six albums de bande dessinée entre 1982 et 1986. Le titre du premier d'entre eux - "Sales amours" - constitue naturellement un clin d'oeil au titre de son premier 33 tours paru la même année ("Amours propres").
"Sales amours" premier album de bande dessinée, écrit et dessiné en 1982 par le chanteur Kent
Il est également l'auteur de huit romans, parus entre 1989 et 2019.
"Peine perdue", le huitième roman du chanteur Kent, paru en 2019
Ainsi que de la chanson "Juste quelqu'un de bien", élue meilleure chanson de l'année en 1994 et interprétée par la chanteuse française Enzo Enzo, avec laquelle il a enregistré l'album "Enfin seuls !" en 1997.
Il s'agit du nom de scène, en Indonésie, du chanteur français François-Xavier Renou.
Il reprend en indonésien, avec succès, à partir de 2010, des tubes de la variété française des années 60, 70, 80, tels que ceux de Claude François ("Si j'avais un marteau", devenue "Kalau saya kaya"), Joe Dassin ("Siffler sur la colline", devenue "Nakal Nakal"), Stromae ("Alors on danse", devenue Gensi Dong") ou Plastic Bertrand ("Ça plane pour moi", devenue "Aku lapar"), son plus grand succès
Diplômé dans le secteur de la Bijouterie Joaillerie Gemmologie, il a travaillé pendant une dizaine d'années dans un atelier de joaillerie qui produisait et créait entre autre pour Hermès et Cartier. François-Xavier Renou s'est ensuite mis à son compte, à la suite d'un dépôt de brevet effectué en 1998. Il a à ce jour déposé 7 brevets d'invention dans le secteur de la Bijouterie Joaillerie et accessoires de mode.
Avec son épouse, Caroline, il a créé sa propre marque d'accessoires et de bijoux fantaisie haut de gamme "KMO Paris".
Avant de commencer à s'intéresser aux objets et antiquités.
Se présentant comme "artiste, marchand d'art et acheteur pour des galeries en Asie", il rejoint l'équipe des acheteurs de l'émission "Affaire conclue" sur la chaîne de télévision publique France 2, le 19 août 2020.
Sources : www.gala.fr, www.cinetelerevue.be et www.wikipedia.org
Il s'agit du nom de scène de l'humoriste française Inès Reghioua, née le 20 juillet 1992.
Ayant participé à partir de 2013 au Jamel Comedy Club, elle fait une première apparition au "Marrakech du rire" en 2019.
Par ailleurs, en août de la même année, une vidéo d'elle devient très populaire sur les réseaux sociaux : "C'est quand que tu vas mettre des paillettes dans ma vie, Kevin ?".
Le titre de celle-ci serait d'ailleurs devenu une phrase culte, à en croire certains organes d'information.
Au point de lui permettre en tous cas de rejoindre la troupe des Enfoirés en mars 2020.
Elle est fille de parents violonistes et pianistes et étudie le violon dès l'âge de cinq ans. Un instrument de prédilection auquel elle rend plusieurs fois hommage dans ses chansons. Elle obtient le 1er prix du conservatoire de Versailles (78) en 1958, puis le 2e prix de violon au conservatoire national de Paris (75) en 1965. Avant que le 1er prix de musique de chambre lui soit décerné au conservatoire national de Paris (75) en 1966.
En sortant du Conservatoire de Paris (75), elle crée un orchestre de chambre, "Les musiciens de Paris", dont elle est le premier violon et qu'elle dirige pendant huit ans. Elle crée ensuite le "Quatuor Lara", qui accompagne sur scène des chanteurs comme Claude Nougaro ou Nana Mouskouri. Ou en studio, comme Françoise Hardy et Maxime Le Forestier.
Elle compose les musiques des films "Docteur Françoise Gailland" (1975), "Les hommes préfèrent les grosses" (1981) et "La triche" (1984).
À partir de l'album "Coup d'feel" en 1979,sa musique s'affirme délibérément rock. Elle apparaît cheveux courts et torse nu sur la pochette de "Geronimo" en 1980.
Disque 33t de Catherine Lara "Geronimo" (1980)
Puis en cuir pour "La rockeuse de diamant" (1983), un succès, imposant un look audacieux et libéré.
Disque 33t de Catherine Lara "La rockeuse de diamant" (1983)
En 1986 sort son album "Nuit magique", écrit par Luc Plamondon. La chanson titre devient un grand tube. Catherine Lara est consacrée meilleure interprète féminine aux Victoires de la musique et le clip reçoit une Caméra d'or au Festival de Cannes.
En 1986, elle reprend l'air de "Nuit magique" pour composer des sonaux de "La fréquence Magique", une radio successivement rebaptisée "Programme Europe 2" (1987-1997), "Europe 2" (1997-2007) et "Virgin Radio" au 1er janvier 2008., "Europe 2". Elle en fut la marraine, ainsi qu'une animatrice occasionnelle.
Et en 1987, elle publie une autobiographie intitulée "L'Aventurière de l'archet perdu".
Depuis 1990 sa carrière s'est fait plus discrète.
Et en 2020, elle fait une tournée pour fêter ses cinquante ans de carrière et faire ses adieux à la scène.
Une féministe qui assume sa bisexualité
Dans la chanson "Autonome" (1983), Catherine Lara affiche ouvertement ses préférences sexuelles : "Longtemps j'ai pensé ce que pensaient les autres, Longtemps j'ai vécu comme si j'étais une autre […], Longtemps j'ai connu des amours parallèles […] Jusqu'au jour, où Autonome, Autonome, Libre d'aimer une femme ou un homme… " (paroles de Luc Plamondon).
Féministe convaincue, Catherine Lara est une des premières vedettes françaises à être sorti du placard dès la première moitié des années 1980. Et demeure, à ce jour, l'une des rares artistes françaises à s'exprimer publiquement sur son homosexualité.
Au-delà de la chanson "Autonome," Catherine Lara s'affirme en 1986, lors de l’émission "Mon Zénith à moi". Interrogée par l'animateur Michel Denisot : "Qu'est-ce que vous regardez en premier chez un homme ?", Catherine Lara rétorque : "Sa femme".
Elle a été la compagne de l'humoriste Muriel Robin de 1990 à 1995.
L'humoriste et actrice Muriel robin et la chanteuse et violoniste Catherine Lara, le 9 juillet 1990, au mariage de Johnny Hallyday et d'Adeline Blondieau
Et, depuis 1995, de la directrice des éditions musicales de TF1, Samantha Llorens.
La chanteuse et violoniste française Catherine Lara et sa compagne Samantha Llorens
Il s'agit dunom de scène et du nom d'artiste du chanteur et acteur français André Jaubert, né le 23 janvier 1907 et mort le 10 juillet 1989.
Originaire de Marseille (13), on retrouve ce célèbre second rôle du cinéma français au générique de 63 films, de 1932 à 1969.
C'est sur les bancs de l'école communale qu'il rencontre l'acteur français Fernandel, avec lequel il se lie d’une profonde amitié qui ne se démentira jamais. Par la suite, Fernandel le lancera en effet au cinéma, en l'aidant à avoir des rôles tout au long de sa vie.
La chanson
Aidé par le célèbre chanteur Maurice Chevalier, Andrex fait ses débuts comme chanteur à l’Alcazar de Marseille (13), à la fin des années 1930, avant de "monter" à Paris (75) en 1930 et de se produire au Concert Mayol.
Il se tourne ensuite vers le théâtre et l’opérette.
En 1932, il est embauché au Casino de Paris, ce qui lui ouvre les portes des plus grands music-halls de la capitale : l’ABC, Bobino ou le Théâtre de l'Empire.
Son plus grand succès sera "Bébert" ("Chez Bébert le monte-en-l'air"), la chanson du film "Fou d'amour" de Paul Mesnier (1943).
Mais il chantait aussi "Comme de bien entendu", en 1939, aux côtés d'Arletty et de Michel Simon, dans le film de Jean Boyer "Circonstances atténuantes".
Le cinéma
Il tourne son premier film en 1932 et joue dès l'année suivante avec son ami d’enfance Fernandel, dans "Le coq du régiment" de Maurice Cammage.
Au total, on les retrouve ensemble au générique de pas moins de... 29 films, car Fernandel, qui n'avait jamais commencé à tourner qu'une année avant lui, est rapidement devenu très célèbre et réservait souvent à son ami Andrex un rôle à ses côtés dans les films qu'il tournait.
On les retrouve ainsi au générique du chef-d’œuvre de Marcel Pagnol "Angèle" (1934), et dans tous les autres succès populaires de l’époque : "François 1er" de Christian-Jaque (1937), "Ignace" de Pierre Colombier (1937), "Barnabé" d'Alexander Esway (1938) ou "Les cinq sous de Lavarède" (1939).
Ainsi que dans des films comme "Un carnet de bal" de Julien Duvivier (1937), "Fric-frac" de Maurice Lehmann (1939), "La table-aux-crevés" (1951) et "Le mouton à cinq pattes" (1954), tous les deux de Henri Verneuil, "Honoré de Marseille" de Maurice Regamey (1956), "Cocagne" de Maurice Cloche (1961), "La cuisine au beurre" de Gilles Grangier (1963), qui réunit Bourvil et Fernandel ou "L'âge ingrat" du même réalisateur (1964), qui réunit Jean Gabin et Fernandel.
Andrex joue également dans des films et sous la direction de réalisateurs aussi célèbres que : "Toni" de Jean Renoir (1934), "Gribouille" de Marc Allégret (1937), "L'étrange monsieur Victor" de Jean Grémillon (1937), "Hôtel du Nord" de Marcel Carné" (1938), "La marseillaise" de Jean Renoir (1938), "Circonstances atténuantes" de Jean Boyer (1939), "Manon" d’Henri-Georges Clouzot (1949), "Si Paris nous était conté" de Sacha Guitry (1955), "L'aîné des Ferchaux" de Jean-Pierre Melville (1962), "Monsieur" de Jean-Paul Le Chanois (1963) ou "La bourse et la vie" de Jean-Pierre Mocky (1966).
Et bien évidemment dans deux des trois films réalisés par son grand ami Fernandel : "Simplet" (1942) et "Adhémar ou le jouet de la fatalité" (1951). Car il ne figure pas - étrangement - au générique d'"Adrien" (1943).
Après 1969 on ne reverra plus Andrex que deux fois au cinéma : en 1979, dans "Charles et Lucie" de Nelly Kaplan et en 1983, dans "Cap Canaille" de Jean-Henri Roger et Juliet Berto.
Il s'agit du nom de scène et du nom d'artiste de l'actrice française Hélène de Schoulguina, née le 24 décembre 1887 et morte le 29 septembre 1980.
"Hélène Dieudonné" est devenu son véritable patronyme à partir du 28 octobre 1916, lorsque son père - avec lequel sa mère et elle avaient toujours vécu - l'a reconnu, alors qu'elle avait déjà 29 ans.
Elle fait partie de ces actrices que l'on a vues très souvent au cinéma dans de petits rôles, mais qui ont marqué les mémoires.
Ses traits doux, la bonté de son regard et sa voix nasillarde y sont sûrement pour quelque chose. Elle fut élue "la plus charmante grand-mère du cinéma français".
Grâce à son père, l'artiste dramatique Alphonse Dieudonné, elle côtoie enfant Sarah Bernhardt et Lucien Guitry.
À onze ans, elle monte sur les planches à Monte-Carlo pour jouer aux côtés de son père puis entre au Conservatoire d'art dramatique où elle se lie d'amitié avec une autre élève, Françoise Rosay.
Elle devient une actrice connue tant au théâtre qu'au cinéma muet. Elle se marie le 30 septembre 1927 avec Antoine Hugues et interrompt sa carrière, partant vivre dans le Midi de la France pendant dix-sept ans. Elle perd son jeune enfant, puis son mari et décide, à cinquante-huit ans, de revenir à Paris (75).
Mais elle est oubliée et ne trouve pas de rôles. Sinon grâce à son amie Françoise Rosay, qui lui permet de remonter sur les planches auprès d'elle, en 1953.
De 1957 à 1965, Hélène Dieudonné joue dans huit pièces.
Et dans 37 films, de 1959 à 1976.
Parmi les plus notables : "La belle américaine" (1961) et "Le petit baigneur" (1967), tous deux de Robert Dhéry. Ainsi que quatre films avec Jean Gabin : "Les vieux de la vieille" (1960) et "Le cave se rebiffe" (1961), tous deux de Gilles Grangier, et "Le président" (1960) et "Un singe en hiver" (1960), tous deux de Henri Verneuil.
On la voit également énormément à la télévision, où elle débute à 71 ans. D'abord dans le feuilleton "Les cinq dernières minutes" (1958-1973), puis, notamment, dans "Les enquêtes du commissaire Maigret" (1967-1990), "Janique Aimée" (1963), "Belle et Sébastien" (1965), "Sébastien parmi les hommes" (1968) ou "Ardéchois coeur fidèle" (1974).
Né en 1961, elle a ainsi souvent été la grand-mère des feuilletons télévisés de mon enfance.
Elle finit par prendre sa retraite en 1977, à l'âge de 90 ans, et meurt quatre ans plus tard.