"oklm " ou "OKLM !" et "oklm" ou "OKLM".

Ce mot étrange en forme de quasi allographe appartient au "langage SMS" et relève du langage argotique.

Signifiant littéralement "au calme" (o k l m = au ca lme), il constitue, selon le contexte :

  • une interjection signifiant :  Tranquille !

On dit par exemple : "Salut, ça va ?" "oklm !"

  • ou un adjectif signifiant : détendu(e), calme, posé(e), serein, confortable, tranquille.

Les générations précédentes auraient dit "Peinard(e)" ou "Pépère" (registre familier).

On dit par exemple : "Qu'est-ce que tu fais ?" "Je regarde un film, oklm".

Comme c'est malheureusement de plus en plus souvent le cas avec ce type de terme ou de formule, c'est un titre de rap qui a contribué à populariser ce terme, semble-t-il apparu en 2012.

À savoir "OKLM", du rappeur français Booba, sorti en 2014.

Ce subtil poète s'est d'ailleurs, depuis lors, totalement approprié le terme puisqu'il a créé "OKLM radio", "OKLM TV" et "OKLM", un site de rap !

OKLM

"92izi, à coups d'fusil se régla la querelle
Je ne fais ni dans la fantaisie ni dans la quenelle
J’t'aurai demain ou après demain, c'est du pareil au même
J'suis la branche Al-Qaïda du game, j'les fais sauter eux-mêmes
J'suis la branche Al-Qaïda du game, j'les fais sauter eux-mêmes
Luna, ma go sûre sous les bras, béni soit ce qu'elle devienne
J'ai tout eu, même ce que je ne voulais pas, j'aime être c'que vous n'êtes pas
J'ai rien vu, j'ai rien entendu, mais j'sais que vous n'y êtes pas
Sueur de taureau sous les draps, nique ta mère on t'y aidera
Vous jactez car vous n'assumez pas tous ces millions sous mes pas
Non, négro je n'te connais pas si crime tu ne commets pas
Drapeau pirate sous les bras on se reconnaîtra

Ma carrière est incroyable
Si j'vais en Enfer j'paie le voyage
Tu peux m'atteindre mais j'suis injoignable
La haine'zer que je traine'zer est insoignable
J'suis pas le nègre idéal, nan
Prison, drogue, sexe, idéalement
J'ai quitté le ter-ter, au volant du RR
Loup de la casse, j'suis un expert, t'as aimé sucer, j'ai aimé Césaire
Au calme, au calme
Au calme, au calme
Au calme, au calme
Au calme, au calme

J'contrôle la zone jusqu'en Guyana
J'ai posé l'trône sur l'Fujiyama
Si je l'attrape... pauvre Rihanna !
J'vais la découper sur place comme à Benihana
J't'la mets dans le uc'zer en cas de ragnagna
Négro armé jamais vaincu sur la boîte'zer de Banania
On te trouvera dans une chicha, t'es qu'un sale rapiat
Tu vas faire ci, tu vas faire ça : arrête ton charabia
J'me suis juré d'être loyal
J'suis jnouné, couronné : c'est ça d'être royal
Mords à l'hameçon ou c'est la noyade
Je reste incompris, ma carrière est incroyable

Ma carrière est incroyable
Si j'vais en Enfer j'paie le voyage
Tu peux m'atteindre mais j'suis injoignable
La haine'zer que je traine'zer est insoignable
J'suis pas le nègre idéal, nan
Prison, drogue, sexe, idéalement
J'ai quitté le ter-ter, au volant du RR
Loup de la casse, j'suis un expert, t'as aimé sucer, j'ai aimé Césaire
Au calme, au calme
Au calme, au calme
Au calme, au calme
Au calme, au calme."

Sources : wiktionary.org, www.ohmymag.com et dictionnaire.orthodidacte.com

"Askip".

Ce mot étrange, apparu semble-t-il dans les années 2000, appartient au registre familier.

Et consitue tout simplement une abréviation phonétique de "À ce qu'i' paraît", apocope de l'expression "À  ce qu'il paraît".

Majoritairement utilisé par les adolescents et les jeunes adultes, il signifie donc : vraisemblablement, il semblerait.

On dit par exemple : "Askip ton vieux va quitter ta mère ?".

Ou : "Je voulais y aller demain, mais askip y va neiger".

Source : www.linternaute.fr

Pourquoi dire : "Oh, my god !" ou "OMG" ?

Et pas simplement : "Oh, mon Dieu !" !

Cette interjection, qui relève du registre familier, traduit une émotion vive et soudaine, faisant suite à une information surprenante.

Tout comme "WTF", l'interjection anglaise "OMG" est désormais utilisée par nos jeunes générations dans leurs messages électroniques.

Comment un tel asservissement de masse a-t-il bien pu se produire... je me le demande encore !

Source : www.linternaute.fr

 

"A7", "C7", "&7" et "2 7".

Ne répondez pas "Croiseur coulé !" ou "Torpilleur touché !" : il ne s'agit nullement de salves de "bataille navale" ou de "touché-coulé"...

Mais plutôt de quatre allographes utilisés en langage "SMS" ou "Texto" pour les minimessages téléphoniques et signifiant respectivement :

  • A7 : "À cet" ou "À cette",
  • C7 : "C'est cet", "C'est cette",
  • &7 : "Et cet" ou "Et cette",
  • 2 7 : "De cet", "De cette" ou "De Sète".

 

Pourquoi dire : "What The Fuck !" ou "WTF !" ?

Et pas : "Putain !", "Merde !" ou "C'est quoi ce bordel !" (registre vulgaire) !

Ou, moins vulgairement : "T'es sérieux !" !

Et pourquoi pas, même : "C'est insensé !" (langage courant).

Cette dernière formule a le mérite d'être devenu de nos jours d'un emploi si peu fréquent, que son usage bénéficie - je vous l'assure - d'un bien meilleur impact que celui d'une locution interjective aussi fréquemment utilisée désormais que "What The Fuck !", qui au surplus d'être vulgaire n'est même pas française.

À l'instar d'"OMG", l'interjection anglaise "WTF" est désormais utilisée par nos jeunes générations dans leurs messages électroniques.

Comment un tel asservissement linguistique et culturel de masse a-t-il bien pu se produire... je me le demande encore !