"Être malade comme un chien", "Être malade à crever" ou "Être malade à en crever".

Ces trois locutions verbales relèvent du registre argotique.

"Être malade comme un chien" est un idiotisme animalier et signifie, comme les deux autres formules, au sens figuré : être extrêmement malade.

 

"Partir la queue entre les jambes" ou "S'en aller la queue entre les jambes".

Cette expression du langage courant, qui daterait du XVIe siècle, n'a aucune connotation grivoise, puisqu'elle évoque simplement l'attitude d'une personne qui, par honte, s’éclipse sans demander son reste, après un échec, un affront ou une erreur.

Elle évoque naturellement le comportement du chien qui revient la queue basse, entre les pattes, avec avoir échoué à rattraper un animal ou perdu un combat contre un de ses congénères.

Toujours par comparaison avec le chien, il existait également deux autres expressions du même type utilisant le mot "queue", mais dont l'utilisation s'est aujourd'hui perdue en raison du sens qu'à pris ce mot dans le registre argotique, où il désigne couramment la "verge".

Sources : wiktionary.org, www.expressio.fr et www.linternaute.fr

"S'en aller la queue levée" et "Voir sa queue reluire".

Contrairement à ce que nombre d'entre vous pensez certainement, ces deux expressions n'ont en réalité aucune connotation grivoise.

Relevant du registre désuet, elle signifiaient autrefois "content et joyeux" et "éprouver de la fierté" (en relation avec un beau poil brillant).

À l'instar de la formule "Partir la queue entre les jambes" ou "S'en aller la queue entre les jambes", elles se référaient naturellement au comportement du chien.

Mais leur utilisation s'est aujourd'hui perdue, en raison du sens qu'à pris ce mot dans le registre argotique, où il désigne couramment la "verge".

Imaginez-vous, aujourd'hui, dire à vos amis, en parlant de votre enfant qui vient de brillamment obtenir son baccalauréat : "Mon époux voit sa queue reluire et s'en va la queue levée" !

Sources : wiktionary.org, www.expressio.fr et www.linternaute.fr