Les français sont tous des obsédés, c’est bien connu ! Et, avouez-le, il vous est plus d’une fois arrivé de penser à quelque chose de plus salace, lors même que l’on n’évoquait devant vous que de très convenables pratiques ou locutions.
Comme par exemple : « Élargir le cercle de ses amis » ou « Prendre à l’improviste ».
Que celui à qui cela n’est jamais arrivé me jette donc la première pierre !
J’ai réuni dans cette collection l’ensemble de mes articles consacrés à ce thème.
Nombre total d’articles restant à publier dans cette collection : 71
Ces différentes locutions nominales masculines en forme d'idiotismes corporels ne manquent pas de surprendre nos jeunes enfants ou nos amis étrangers.
Ainsi naturellement que les personnes à l'esprit mal placé !
Tous désignent : une activité professionnelle, plus ou moins réglementée, liée à la préparation de produits et mets relevant de l'alimentation humaine ; cela dans un cadre artisanal ou industriel.
Comme par exemple : boucher, charcutier-traiteur, volailler, poissonnier, écailler, crémier-fromager, boulanger-pâtissier, chocolatier, confiseur, glacier, sommelier, caviste, cuisinier, pizzaïolo, commerce des primeurs, fruits et légumes, etc.
Nécessitant souvent une compétence spécifique née de formation et de pratique, les métiers de bouche sont soumis à de nombreuses contraintes (hygiène, connaissance de codes professionnels, horaires, éventuelle pénibilité). Certains demandent une grande habileté manuelle, d'autres, de façon annexe, mais obligatoire, des aptitudes comptables et commerciales. Et dans tous les cas une aptitude au contact avec la clientèle.
Allons, ne soyez-donc pas timide ! Vous pouvez vous confier à moi : nous sommes seuls, ici. Et je vous promets de ne rien dire à personne, si vous ne souhaitez pas que cela se sache.
Mais il y a, je pense, fort peu de chances que vous soyez concernés, puisque la cryptogamie est l'étude des cryptogames, qui sont... les plantes sans fleurs. Ou tout du moins, les organismes végétaux se caractérisant par des organes reproducteurs cachés ou peu apparents.
Au contraire, donc, des phanérogames ou spermatophytes - qu'ils soient angiospermes ou gymnospermes -, qui ont des organes de reproduction apparents dans le cône ou dans la fleur.
Mais vous le saviez déjà probablement, bande de petits coquins !
J'aime beaucoup cette locution verbale du registre argotique.
Un tantinetmachiste et phallocrate, elle signifie : continuellement, sans interruption, sans relâche, sans pause, sans s'arrêter, de façon ininterrompue, dans un seul effort, sans cesser d'être actif.
On dit par exemple : "Il m'arrive très régulièrement de travailler sur ce blogue 15 à 20 heures sans débander".
Source : www.expressio.fr et www.languefrancaise.net
Non Môssieur : ce n'est pas ce que vous croyez ! Pas de cela ici, vous êtes dans une maison correcte !
Cette locution adverbiale parafitement honorable appartient au langage courant et date du début du XIXe siècle.
Elle signifie au sens figuré : tout compte fait, en prenant en compte tous les paramètres d'une situation, les avantages compensant les désavantages, et des éléments, souvent indépendants, pouvant se combiner pour créer une situation finalement favorable alors qu'elle pouvait sembler d'abord défavorable.
On dit par exemple : "L'un dans l'autre, ce licenciement m'arrange".
Ou : "Ne penses-tu pas que, l'un dans l'autre, tu verras peut-être davantage tes enfants en étant divorcé ?".
Cette curieuse locution verbale en forme d'idiotisme textile et vestimentaire appartient au registre populaire.
Et elle signifie, au sens figuré : assurer le rôle dominant dans un couple ; être celui ou celle qui décide, qui détient et exerce l'autorité.
À l'instar du mari, qui, seul autrefois, détenait tout à la fois l'autorité conjuguale et le droit de porter la culotte (au sens propre).
On dit par exemple : "Dans ce couple, c'est la femme qui porte la culotte".
Ou : "Moi je peux te dire que je ne risque pas de laisser ma femme porter la culotte".
Que l'on ne s'y trompe pas en effet : la "culotte" en question ne désigne absolument pasle sous-vêtement féminin actuel qui porte ce nom, mais ce que nous appelons de nos jours un "pantalon".
Autrement dit, un vêtement aujourd'hui mixte, mais qui était à l'origine strictement masculin.
Et qu'il était parfaitement inconcevable de porter pour une femme jusqu’au début du XXe siècle.
Une loi de 1800 en interdisait même officiellement le port jusqu'en 2013, en complète contradiction, bien sûr, avec l'évolution des pratiques vestimentaires !
Du moins celles en vigueur dans la rue, puisque nos élues féminines à l'Assemblée et au Sénat ont dû attendre 1980 pour pouvoir porter un pantalon en séance.
Et cela, malgré le célèbre coup d'éclat de 1972 de la jeune députée gaulliste Michèle Alliot-Marie, qui, habillée d'un pantalon, s'était vu refuser l'entrée dans l'hémicycle. Et avait alors rétorquédu tac au tac à l'huissier : "Si c’est mon pantalon qui vous gêne, je l’enlève dans les plus brefs délais" (selon Christine Bard dans Une histoire politique du pantalon, 2014).
Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à l’expression "Porter le chapeau".
Sources : wiktionary.org, www.cnews.fr et www.rtl.fr
Contrairement à ce que certains esprits mals placés vont tout de suite imagniner, cette locution verbale du langage courant signifie tout simplement, par ellipse : savoir jouer au billard !
N'en déplaise à tous ceux qui peuvent avoir l'esprit mal placé, cette locution verbale du registre familierne signifie évidemment pas que l'on a fait son éducation sexuelle avec une jeune femme obèse (ce que désigne le mot "Tas" dans le registre vulgaire) !
Mais simplement - au sens figuré - : que l'on a commencé professionnellement tout au bas de l'échelle, sans formation théorique préalable et appris son métier par la pratique, en travaillant auprès de collègues expérimentés qui nous ont progressivement transmis leurs expérience, savoir-faire et connaissances.
Voir mon article sur la signification - au sens propre - de la formule "Sur le tas".