"Un héméronyme" ou "Un désignant événementiel".

"Un héméronyme" est un substantif masculin et un néologisme désignant des dates constituant des noms d'événements.

Les chercheurs utilisent également la locution nominale masculine "désignants évènementiels".

Quelques exemples d'héméronymes parmi les plus célèbres : le 18 Brumaire (1799), le 4 septembre (1870), le 11 novembre (1918), le 18 juin (1940), le 8 mai (1945), le 10 mai (1981), le 11-Septembre (2001) ou le 21 avril (2002).

Les héméronymes sont un type particulier de "chrononymes".

Source : wikipedia.org

"Un chrononyme".

Ce substantif masculin désigne des expressions servant à désigner des portions de temps auxquelles la communauté sociale attribue une cohérence, ce qui s'accompagne du besoin de les nommer.

Par exemple : "Le siècle de Périclès", "Les années folles", "La drôle de guerre" ou "Les trente glorieuses".

Pour les dates constituant des noms d'événements (par exemple le 11-Septembre ou le 21 avril) on utilise parfois le terme spécifique d'"héméronymes".

Source : wikipedia.org

"Un patronyme".

Il s'agit de ce que l'on appelle couramment un "nom de famille" hérité ou dérivé du père :

  • en France, tous les descendants d'un homme héritent leur patronyme ou "nom patronymique" de celui-ci,
  • mais dans certaines cultures, le patronyme est un nom dérivé de celui du père, car formé sur la base de son prénom (par exemple : "X, fils de Y") et il change donc à chaque génération.

C'est ainsi traditionnellement le cas des noms islandais arabes ou russes.

En Islande par exemple, si un homme nommé "Jon Einarsson" a un fils prénommé Olafur, le nom de famille de Olafur ne sera pas Einarsson comme son père, mais Jonsson, indiquant littéralement qu'il est le fils ("son") de Jon.

Source : wikipedia.org

"Un holonyme".

Il s'agit d'un terme lié à un autre par une relation d'holonymie, c'est-à-dire de tout à partie.

Ainsi, un holonyme "A" d'un mot "B" est un mot dont le signifié désigne un ensemble comprenant le signifié de "B".

Par exemple :

  • "Boisson" est un holonyme de "Bière",
  • "Couvert" est une holonyme de "Fourchette",
  • "Mammifère" est un holonyme de "Cheval",
  • et "Sport" est un holonyme de "Athlétisme".

La relation inverse de l'holonymie est la méronymie.

Et l'antonyme d'un "Holonyme" est donc un "Méronyme".

"Un méronyme".

Il s'agit d'un terme lié à un autre par une relation de méronymie, c'est-à-dire de partie à tout.

Ainsi, un méronyme "A" d'un mot "B" est un mot dont le signifié désigne une sous-partie du signifié de "B".

Par exemple :

  • "Bière" est un méronyme de "Boisson",
  • "Fourchette" est un méronyme de "Couvert",
  • "Cheval" est un méronyme de "Mammifère",
  • et "Athlétisme" est un méronyme de "Sport".

La relation inverse de la méronymie est l'holonymie.

Et l'antonyme d'un "Méronyme" est donc un "Holonyme".

"Un odonyme", "Un hodonyme" ou "Un dromonyme".

Ces trois mots parfaitement synonymes désignent tous un nom de voie de communication terrestre telle que celles mentionnées sur les plans de villes ou cartes routières :

  • "chemin", "sentier", "route", "autoroute", etc. en milieu rural.

Exemples : "RN (Route Nationale) 7" ou" Autoroute du Soleil" sont des odonymes ruraux.

  • "avenue", "boulevard", "cours", "impasse", "place", "rue", "ruelle", etc. en milieu urbain.

Exemples : "avenue des des Champs-Élysées", "place de la Bastille" ou "boulevard du Prado" sont des odonymes urbains.

On notera que la forme "odonyme" est la plus courante.

Et que le mot "dromonyme" est sensiblement moins utilisé.

 

"Un domonyme".

Il s'agit d'un nom de maison, que celle-ci soit située en zone urbaine (maison de ville, pavillon, hôtel particulier) ou en zone rurale (ferme, manoir, maison de campagne).

Le domonyme est attaché à la demeure et sert à la désigner officiellement à travers les transmissions et successions.

Voir également mon article : "Les domonymes (ou noms de maisons) particulièrement niais".

"Un hétéronyme".

Ce mot polysémique peut revêtir pas moins de 6 significations différentes et désigner, selon les cas :

  • dans le domaine de la traduction d'une langue à une autre, des mots au sens très proche, mais ne décrivant toutefois pas exactement la même réalité.

Par exemple : l'anglais "river" et le français "rivière".

  • des mots désignant des objets ou des êtres étroitement unis par le sens au point de constituer des couples, paires ou groupes naturels, mais que l'on ne peut classer ni comme synonymes, ni comme antonymes.

Par exemple : "frère" et "sœur" ou "chaise", "fauteuil" et "banc",

  • des mots homographes, c'est à dire identiques par la graphie, mais qui diffèrent par la prononciation et la signification.

Par exemple : des poules qui "couvent" et un "couvent".

  • en biologie, deux organes ou deux parties d'un même organe, situés de chaque côté du plan médian ou se trouvant en relation d'opposition.

Par exemple : les poumons.

  •  en littérature, un pseudonyme utilisé par un écrivain pour incarner un auteur fictif, possédant une vie propre imaginaire et un style littéraire particulier.

Par exemple : "Danielle Sarréra", pour l'écrivain et poète français Frédérick Tristan. Cet auteur imaginaire fut longtemps considérée comme une jeune poétesse, dont l'œuvre (publiée en 1951-1953) faisait partie des "textes poétiques importants du XXe siècle" ("Histoire de la poésie française" en 9 volumes de Robert Sabatier, 1975-1982) !

  • voire un pseudonyme auquel un écrivain a cherché à donner une existence concrète, en lui prêtant une biographie et une œuvre distinctes de la sienne.

L'un des exemples les plus célèbres en la matière est celui de l'écrivain français d'origine lituanienne Romain Gary, né Roman Kacew, le 21 mai 1914 et mort le 2 décembre 1980. Cet aviateur, militaire, résistant, diplomate, romancier, réalisateur et scénariste a en effet d'abord été lauréat une première fois du prix Goncourt, en 1956, sous son nom de plume de Romain Gary, pour "Les racines du ciel". Puis une seconde fois, en 1975, pour "La vie devant soi", publié sous l'hétéronyme d'Émile Ajar, qu'il avait décidé de faire incarner, de 1974 à 1981, par son petit-cousin Paul Pavlowitch, un écrivain, journaliste et éditeur français, présenté comme son neveu et l'auteur de quatre de ses romans.