Des néologismes (mots nouveaux ou sens nouveaux donnés à certains mots), comme « Adulescent », « Anthropocène », « Logiciel » ou « Pourriel » apparaissent régulièrement.
J’ai rassemblé dans cette collection l’ensemble de mes articles consacrés à ce thème.
Nombre total d’articles prévus dans cette collection : 291
Ce verbe a été inventé en 2012, à partir du prénom du joueur international de football suédois d'origine bosnienne Zlatan Ibrahimovic(zla-tan i-bra-i-mo-vi-tch), par les auteurs de l'émission satiriqueLes Guignols de l'Info, sur la chaîne de télévison française Canal Plus.
Il s'agissait d'un néologismepolysémique - très rapidement passé de mode - signifiant ironiquement, selon le contexte :
au sens propre :
gagner haut la main, au football
On dit par exemple : "Le PSG a zlatané son adversaire 5-0".
ou : savater,
On dit par exemple : "Fais attention en allant là-bas : tu risques de te faire zlataner".
et au sens figuré :
se faire avoir par plus rusé que soi,
On dit par exemple : "Je me suis fait zlatané comme un idiot !".
ou : agir en situation de suprématie physique, technique ou tactique ; dominer un adversaire de manière outrageante ou humiliante,
Mick Jagger, le chanteur des Rolling Stones, s’adressant au public avant un concert au Stade de France, le 13 juin 2014, a ainsi annoncé : "Ce soir, on va vous zlataner !".
Le Conseil de la Langue suédois a inclus, dès décembre 2012, son équivalent suédois ("Zlatanera") dans la liste des "néologismes acceptables en suédois", qu'il a défini ainsi : se charger de quelque chose avec vigueur, dominer.
Tel est le nom du produit que la marque ombrelle Kinder, du groupe agro-alimentaire italien Ferrero, ose nous vanter dans ses publicités télévisées françaises d'avril 2021...
L'adjectif "céréalé" n'a naturellement jamais existé que dans l'imagination de leurs putassiers services mercatiques, et pas en français !
Mais il est hélas à craindre que, si ce fichu produit rencontre le succès, nos charmants bambins auront tôt fait de nous réclamer un bol de lait bien "céréalé"... quand ce ne sera pas de davantage "céréaler" leur lait !
Comme a pu lamentablement le déclarer le journaliste français Julien Pain, le 18 mars 2021, dans l'émission "Vrai ou fake", qu'il présente, sur la chaîne de télévision publique française franceinfo.
Et pas : "Ces DIFFUSEURS DE FAUSSES NOUVELLES" !
Ou : "CesDIFFUSEURS D'INFORMATIONS FALLACIEUSES" !
Le "Cocooning" est en effet un néologisme anglais, inventé en 1987 par la consultante en marketing et autoproclamée prévisionniste de tendances états-unienne Faith Popcorn (née Faith Plotkin) afin de prédire les tendances de la décennie à venir.
Et il désigne : l’attitude consistant à se trouver si bien chez soi qu’on n’est guère poussé à en sortir, excepté pour les nécessités vitales.
L’idée est assez proche de ce que l’on nomme en français plus classique un comportement "Casanier".
J'adore cet adjectif et ce substantif masculin malheureusement très difficiles à retenir.
Il s'agit de mots savants composés et de néologismes signifiant littéralement "Qui n’a pas inventé le fil à couper le beurre"... et donc, concrètement : simplet, niais, idiot.
On dit par exemple : "Un préposé abutyrotomofilogène m'a réclamé trois fois ma pièce d'identité avant de me délivrer mon colis".
Ou : "Deux abutyrotomofilogènes en civil m'ont réclamé mes papiers".
Dans les deux cas, il s'agit de félins hybrides, nés - en captivité - de l'union d'un lion et d'un tigre :
Un ligre, croisement hybride d'un lion et d'une tigresse
mais tandis que le ligre (lion tigre) est issu d'un papa lion et d'une maman tigresse,
Un tigron, croisement hybride d'un tigre et d'une lionne
le tigron (tigre lion) est issu d'un papa tigre et d'une maman lionne.
Du fait tant de l'éloignement géographique, que des périodes de reproduction différentes ou du comportement différent de chaque espèce vis-à-vis de l'autre, ligres et tigrons n'existent pas dans la nature.
Et leur existence relève - à mon sens - d'une parfaite absence d'éthique de la part des personnes mettant en contact des individus de ces deux espèces.
Petit moyen mnémotechnique pour vous souvenir de la différence : la première partie de ce type de mots-valises correspond toujours au nom du mâle :
"Ligre" commence par "Li", donc le papa est un lion. Et la maman, par voie de conséquence, une tigresse.
"Tigron" commence par "Tigr", donc le papa est un tigre. Et la maman, par voie de conséquence, une lionne (il faut suivre un petit peu, n'est-ce pas !).
Pour finir, sachez que le ligre est le plus grand de tous les félins, puisqu'il peut peser plus de 400 kg et mesurer plus de 3,50 m de long de la tête à la queue !
Un ligre né en 1897 a pesé jusqu'à 479 kg et Hercule, un ligre de 410 kg, né aux États-Unis, atteignait les 3,60 m, soit tout de même la longueur d'une Twingo 2 !
Hercule, un ligre de 410 kg et 3,60 m de long !
Vous voilà désormais incollable sur le sujet, avec un bon sujet de conversation pour la machine à café !
Cet épouvantable néologisme est un substantif féminin relevant du registre argotique.
D'abord employé par les jeunes, avant d'être - hélas - repris par un certain nombre d'adultes désireux de "rester dans le coup", il signifie tout simplement : la gêne, l'embarras ; principalement vis-à-vis des gens qui nous entourent.
On dit par exemple : "Mon père est venu m'apporter un goûter à la sortie du collège ; j'te dis pas la gênance !".
Ou : "Ma mère continue de s'habiller comme si elle avait notre âge : la gênance !".
Le verbe "Boiter" (avec un "i") signifie : claudiquer, marcher en inclinant le corps d'un côté plus que de l'autre, ou alternativement de l'un et de l'autre.
On dit par exemple : "Depuis que je suis tombé, je boite un peu".
Et le verbe "Boîter" (avec un "î") n'existe pas officiellement.
Mais il est cependant utilisé par les militants politiques, dans le registre familier et en tant que néologisme, pour signifier : distribuer en boîtes à lettres (des tracts, des professions de foi).
On dit par exemple : "Je boîte dans ton quartier demain".
Ou : "Tu pourrais nous aider pour le boîtage de demain ?".
"Un héméronyme" est un substantif masculin et un néologisme désignant des dates constituant des noms d'événements.
Les chercheurs utilisent également la locution nominale masculine "désignants évènementiels".
Quelques exemples d'héméronymes parmi les plus célèbres : le 18 Brumaire (1799), le 4 septembre (1870), le 11 novembre (1918), le 18 juin (1940), le 8 mai (1945), le 10 mai (1981), le 11-Septembre (2001) ou le 21 avril (2002).
Les héméronymes sont un type particulier de "chrononymes".
Cet affreux néologisme, créé en 2008 par le sociolinguiste français Philippe Blanchet, désigne une forme de discrimination basée sur le langage, certaines langues, ou certains accents régionaux.
Ainsi, lorsque l'on sous-titre un locuteur africain s’exprimant pourtant dans un français très clair (comme dans "Le Petit journal Spécial Burkina Faso" du 21 septembre 2015, sur la chaîne de télévision française Canal +) ou lorsque l'on prononce de travers et de façon intentionnelle le prénom d’une personne d’origine étrangère.