On ne dit pas : "Pour le coup" !

Le spécialiste des jeux vidéo Fred Moulin

Comme l'a déclaré, à plusieurs reprises en quelques minutes, le spécialiste français des jeux vidéo Fred Moulin, le 4 novembre 2019, dans l'émission de Sonia Devillers, "L'instant M", sur la chaîne radiophonique publique française France Inter.

Mais par exemple, selon le contexte :

  • "En l'espèce",
  • "En la circonstance",
  • "En l'occurrence",
  • À cette occasion",
  • "Au moins",
  • "Cette fois",
  • "Pour une fois",
  • "Donc",
  • ou "Alors" !

J'avoue ne plus supporter cette formule stupide et ridicule, que j'entends désormais plusieurs fois par jour dans la bouche de mes compatriotes, et qui est devenu un véritable tic de langage.

Le journaliste sportif français Bertrand Latour l'a ainsi utilisé quatre fois, en quelques minutes à peine, lors de son intervention, le 21 mars 2021, dans l'émission vespérale d’Olivier Ménard "L’Équipe du soir", sur la chaîne de télévision française L’Équipe.

Le journaliste sportif français Bertrand Latour

"C'est pas faux", "C'n'est pas faux" ou "Ce n'est pas faux".

Cette locution du registre familier, qui signifie "C'est exact", constitue souvent un tic de langage.

Mais pas forcément le plus agaçant, très loin de là !

Ne dites pas : "Pour le coup, là, y a pas d'sujet" !

Comme l'a déclaré l'animateur de télévision Bruce Toussaint, le 13 septembre 2019, dans la chronique radiophonique française de Sonia Devillers "L'instant M", sur la chaine radiophonique publique française  France inter.

Mais, à tout le moins, : "Pour le coup, là, IL N'y a pas dE sujet" !

Et plutôt, par exemple, : "En l'espèce, c'est comme cela et pas autrement" ou "En la circonstance, je ne souhaite pas en parler" !

On ne dit pas : "À la base" et encore moins "De base" pour "D'abord", "Dans un premier temps" ou "Au commencement" !

Mais : "À l'origine" !

Sources : wwwlefigaro.fr et www.academie-francaise.fr

On ne dit pas : "Du coup" !

Mais : "De ce fait" ou "Par conséquent" !

La locution "Du coup" ne peut s'utiliser que pour introduire la conséquence d’un évènement, en exprimant l’idée d’une cause agissant brusquement.

Comme dans la phrase "Un pneu a éclaté et, du coup, la voiture a dérapé".

On dira donc par exemple :

  • "Il était malade et, de ce fait, n'a pas pu venir", plutôt que "Il était malade et, du coup, n'a pas pu venir",
  • ou "J'exècre la bêtise et, par conséquent, la télé-réalité", plutôt que "J'exècre la bêtise et, du coup, la télé-réalité".

Source : academie-francaise.fr

On ne dit pas : "Bah ça c'est pas acceptable" ni "Bah c'est dommage" !

Et j'en passe !

Surtout lorsque l'on est secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances et diplômé de l'ENA - comme Agnès Pannier-Runacher - et que l'on a à sa disposition des collaborateurs pour vous aider à préparer vos interventions télévisées, comme cet entretien télévisé du 30 juillet 2019 sur la chaîne de télévision française d'information en continu LCI !

Mais plutôt : "CELA N'est pas acceptable" ou, à tout le moins, "C'est INacceptable" !

Et : "EH BIEN c'est dommage" !

Cet usage populaire répété de l'interjection "Bah" constitue un tic de langage indigne, à mes yeux, d'un ministre, par ailleurs incapable de s'exprimer correctement dans notre langue et, à ce titre, digne lauréate de mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

Jugez-en en effet par vous-même à la lecture de mes autres articles relatifs à son intervention de ce jour là (et encore : j'ai arrêté de l'écouter après à peine quelques minutes, ne pouvant en supporter davantage !) :

  • On ne dit pas : "Ils manifestent un doute sur la globalisation",
  • On ne dit pas : "On est en capacité de",
  • On ne dit pas : "Rester compétitif dans la compétition mondiale".