On ne dit pas : "La lignite" ni "De la lignite" !

Du lignite (et non "de la lignite")

Mais : "LE lignite" ni "DU lignite" !

Le lignite est un charbon fossile compact d'aspect ligneux ou terreux, noir ou brun, contenant 65 à 75 % de carbone, intermédiaire entre la tourbe et la houille et dégageant à la combustion de grandes quantités de matières volatiles.

On pense souvent - à tort - que ce substantif masculin est féminin, sous l'influence des mots féminins en "-ite" désignant des minéraux, comme la bauxite ou la latérite.

Sources : Le Robert et www.larousse.fr

 

On ne dit pas "Une tentacule" !

Mais : "UN tentacule" !

Ce substantif masculin nous vient du latin "tentaculum", lui-même dérivé du verbe "temptare", qui signifie "toucher, tâter".

Et il désigne :

  • au sens propre : le bras de certains mollusques céphalopodes tels que les poulpes ou les calamars.

Cet organe allongé muni de ventouses leur sert notamment aux céphalopodes (les poulpes, les calamars) leur sert à tâter le terrain ou saisir des éléments, notamment des proies.

Un tentacule de pieuvre

  • et par analogie (idiotisme animalier) : ce qui est long et sert à s’emparer de choses ou à se mouvoir.

Comme par exemple un bras articulé.

Un bras articulé industriel

Sources : Le Robert, www.laculturegenerale.com et aufeminin.com

On ne dit pas : "Un espèce de légalisme" !

Le journaliste français Éric Brunet

Ainsi qu’a pu le déclarer, le 21 mars 2023,le journaliste français Éric Brunet, dans l’émission "Brunet, Hammett et compagnie", qu'il animait, sur la chaîne de télévision française d'information en continu LCI.

Mais, en français : "UnE espèce de légalisme" !

Quel est le genre du mot "Gens" : masculin ou féminin ?

"Gens" est un mot masculin.

  • Mais qui devient féminin lorsqu'il est précédé d'un adjectif qualificatif épithète.

On dit par exemple : "Les bonnes gens".

  • Si l'adjectif qualificatif précédant immédiatement "Gens" se termine par un "e", "Gens demeure masculin.

On dit ainsi : "Rencontrer de tels honnêtes gens est un plaisir".

  • Si cet adjectif est lui-même précédé d'un pronom relatif interrogatif (comme "qui" ou "quel") ou exclamatif ("quel...!"), ce pronom prend le genre de l'adjectif.

On dit ainsi : "Quels honnêtes gens !".

Et : "De quelles gentilles gens parlez-vous ?".

  • Les adjectifs ou pronoms placés avant "gens" sont féminins ; mais ceux placés après sont masculins.

On dit ainsi : "Toutes ces bonnes gens parmi lesquels j'ai grandi sont vertueux".

  • Quand on a plusieurs adjectifs avant gens, le genre de tous ces adjectifs est déterminé par celui qui le précède immédiatement.

On dit ainsi : "Quels bons, gentils et braves gens ! ("braves" étant masculin, "quels", "bons" et "gentils" se mettent également au masculin).

  • Le pronom "tout" placé seul avant "gens" se met au masculin.

On dit ainsi : "Tous ces gens sont admirables".

Source : www.francaisfacile.com

On ne dit pas : "Un dernier épitaphe" !

Le journaliste et historien français Marc Fourny

Ainsi que peut le déclarer le journaliste français Marc Fourny, dans l'émission de Christine Bravo "Sous les jupons de l'histoire" consacrée à "Madame de Pompadour (1721-1764)", diffusée en 2015 et rediffusée le 6 février 2023, sur la chaîne de télévision française Chérie 25.

Mais : "UnE derniÈRE épitaphe" !

Ce substantif est en effet féminin.

Nous venant du bas latin "epitaphium", issu du grec "epitaphion", signifiant "sur le tombeau", il désigne, selon le contexte :

  • une inscription funéraire, placée sur une pierre tombale ou un monument funéraire, afin de rappeler le souvenir de la personne morte.

L'épitaphe peut présenter le nom et les dates de la personne défunte, ou un texte faisant l'éloge de cette personne.

  • ou : une tablette de marbre, de métal, etc., portant cette inscription.

Le mot "épitaphe" ne doit pas être confondu avec deux autres mots de prononciation voisine :

  • une épigramme (le mot était masculin jusqu'au XVIIe siècle), qui désigne un poème satirique ; une raillerie mordante.
  • et : une épigraphe, qui désigne une inscription sur un édifice (avec sa date, sa destination, etc.) ou une inscription en tête d'un livre.

Sources : www.larousse.fr et wiktionary.org

 

On ne dit pas : "Y avait un aura christique" !

La journaliste sportive française Ambre Godillon

Ainsi qu'a pitoyablement pu le déclarer, le 19 décembre 2022, la journaliste sportive française Ambre Godillon, dans l’émission "Le déj info", sur la chaîne de télévision française d'information en continu BFMTV.

Mais bien évidemment : "IL y avait unE aura christique" !

On ne dit pas : "Y a effectivement un espèce de changement" ni "Je refais l'histoire" !

"Le club Le Chatelier", l'émission de Bénédicte Le Chatelier, sur TF1

Ainsi qu'a pu le déclarer, le 21 décembre 2022, la journaliste française Bénédicte Le Chatelier, dans son émission "Le club Le Chatelier", sur la chaîne de télévision française d'information en continu LCI.

Mais : "IL y a effectivement unE espèce de changement" !

Et : "Je RAPPELLE l'histoire" !

 

On ne dit pas : "Un aura" !

Emmanuelle, une viticultrice mosellane (57), candidate de la 17e saison de l'émission "L'amour est dans le pré"

Ainsi qu'a pu le déclarer, le 5 septembre 2022, Emmanuelle, une viticultrice mosellane, candidate de l'émission "L'amour est dans le pré", sur la chaîne de télévision française M6.

Mais : "UNE aura" !

Ce substantif féminin nous vient du latin "aura" ("air en mouvement").

Et il désigne, selon le contexte :

  • un concept ésotérique désignant un contour coloré, comme un "halo de lumière" qui rayonnerait autour du corps ou de la tête d'un être vivant et qui serait la manifestation d'un ou plusieurs "champs d'énergie" ou d'une force vitale.

L’aura changerait de couleur selon l’évolution, l’état émotionnel ou de santé du sujet.

Une aura

  • par extension : le prolongement, la résonance d’un livre, d’une oeuvre d’art dans la sensibilité.

On dit par exemple : "L'auteur de ce tableau a su donner à cette scène une aura poétique".

  • en médecine :
    • la sensation subjective vague, toujours la même chez chaque malade, qui permet à celui-ci de prévoir l’imminence d’une crise. Elle peut être motrice (mouvement d’un doigt, d’un membre), sensitive, sensorielle (olfactive, auditive, visuelle, etc.), psychique, etc.

L’aura est surtout fréquente dans l’épilepsie, l’asthme, la migraine et l’hystérie.

    • ou autrefois (registre désuet) :  une émanation subtile du liquide spermatique qui semblait nécessaire pour la fécondation.
  • et enfin, en philosophie : l'atmosphère qui entoure ou semble entourer certains êtres ; leur image, leur réputation.

On dit par exemple : "Des personnalités comme De Gaulle ou Mitterrand possédaient une aura de vieux sages".

Sources : Le Robert, wikipedia.org et wiktionary.org