"Le mot de Cambronne".

Cette expression désigne, dans le langage soutenu, le mot "Merde".

Elle fait référence au nom du général napoléonien, Cambronne, qui, aux dires de Victor Hugo, dans son célèbre roman de 1862, "Les Misérables", aurait prononcé ce mot, lors de la bataille de Waterloo (Belgique), le 18 juin 1815, où il commandait le dernier carré de la Vieille Garde.

Il s'agissait d'une réponse au général britannique Charles Colville, qui lui enjoignait à nouveau de se rendre, après qu'il ait déjà formulé son célèbre "La garde meurt mais ne se rend pas !".

 

"Sur l'air des lampions".

L'expression "Sur l'air des lampions" désigne, de nos jours, de façon générale, la manière dont une foule scande un slogan, quel qu'il soit.

Et cela, depuis le célèbre "CRS - SS !" des manifestants, aux traditionnels "On a gagné !" et autres "Et 1, et 2, et 3-0 !" des supporteurs, aux "Une autre !, une autre !" des spectateurs enthousiastes ou au "Remboursez !, remboursez !" des spectateurs mécontents !

L'expression "Sur l'air des lampions" a une origine parfaitement connue et un caractère tout à fait historique, puisqu'elle date de la proclamation provisoire de la Deuxième République, en février 1848.

Le roi Louis-Philippe venant d'être chassé par une insurrection, les républicains montrèrent leur joie en illuminant leurs fenêtres. Mais, comme il y avait finalement peu de ces éclairages spontanés, les bourgeois parisiens étant dérangés par les émeutes, les gens dans les rues se mirent à scander "Des lampions ! Des lampions !", ce qui fit augmenter le nombre de fenêtres éclairées et écrire à Victor Hugo : "En un clin d'oeil, la ville fut illuminée comme pour une fête".

C'est de cet appel répétitif, d'une seule note et de trois syllabes que nous vient donc cette expression.

Et si, à l'origine, et pendant un moment, "L'air des lampions" était bien limité à trois syllabes et une seule note, il a fini par désigner tous les slogans scandés par de nombreuses personnes en séparant les syllabes et sur très peu de notes.

Source : www.expressio.fr

Ne dites pas : "Le State Department américain" !

Mais : "Le département d'État états-unien" ou "Le ministère des Affaires Étrangères états-unien" !

Les états-uniens pour leur part utilisent en effet le sigle "DoS (united states Department of State)" ou la formule "United States DOS (Department of States)" ; la forme "State Departement" relevant du registre familier.

"La garde meurt mais ne se rend pas !".

Il s'agit de la phrase attribuée au général Cambronne, qui l'aurait adressé - avant son mémorable "Merde !" - aux troupes anglaises du Général Wellington, qui le sommaient de se rendre, avec le dernier carré de la Garde Impériale, qu'il commandait, lors de la bataille de Waterloo (Belgique), le 18 juin 1815.

Sans vouloir aucunement polémiquer (ce n'est pas le genre de la maison !), je terminerai en vous précisant simplement qu'il s'est finalement rendu... et n'est pas mort !

"Le général Wellington".

Les français connaissent souvent ce général anglo-irlandais, né le et mort le

Mais pas son nom... puisque s'il se nommait Arthur Wellesley, 1er comte, puis marquis, et duc de Wellington.

Son titre venait lui-même de la ville de Wellington (Angleterre) (Grande-Bretagne).

La capitale de la Nouvelle-Zélande, ainsi que la région qui l'entoure on été nommées ainsi en son honneur.