Cette locution nominale que l'on continue d'utiliser de nos jours, désignait, de 1872 à 1945, l'armée française en raison des restrictions apportées par la loi aux libertés individuelles des militaires (droits de vote, d'association, d'expression, etc.).
L'origine de ce surnom remonte à la Troisième République, lorsque Adolphe Thiers, alors président de la République, adopta le 27 juillet 1872 une loi refusant aux militaires le droit de vote, qui ne leur sera finalement reconnu que le 17 août 1945, soit plus d'un an après celui des femmes (21 avril 1944).
Sources : secouchermoinsbete.fr et www.larousse.fr