"Faire des pieds et des mains".

Cette locution verbale en forme d'idiotisme corporel relève du registre familier.

Et elle signifie, au sens figuré : se démener, s'évertuer, faire beaucoup d'efforts pour arriver à ses fins, multiplier les démarches, se démener avec fougue, se donner un maximum de chance de réussite, afin d'obtenir une chose, un service, une faveur.

On dit par exemple : "J'ai fait des pieds et des mains pour que ma fille puisse s'inscrire dans ce lycée. Mais malheureusement sans succès".

Sources : wiktionary.org, www.expressio.fr et dictionnaire.notretemps.com

"Durer un bon moment" et "Passer un bon moment".

Attention : la locution nominale "Un bon moment" ne possède absolument pas la même signification dans ces deux locutions verbales.

Ce qui ne laisse pas de surprendre nos amis étrangers ainsi que nos jeunes enfants.

  • "Durer un bon moment" relève du registre familier et signifie : durer assez longtemps.

On dit par exemple : "Il n'y avait qu'une seule personne avant moi mais la consultation a duré un bon moment, je commençais à m'impatienter".

  • tandis que "Passer un bon moment" relève du langage courant et signifie : passer un moment agréable.

On dit par exemple : "Nous sommes restés à la maison et avons passé un bon moment en famille".

"Un coup de billard à trois bandes".

Le "Billard à trois bandes" (également appelé "Carambole")  est une discipline du billard français, dans laquelle la bille du joueur doit rebondir sur au moins trois bandes (nom des bordures intérieures du plateau de billard) avant de toucher la dernière bille pour que le point soit validé. Ou toucher au moins trois bandes avant de caramboler les deux autres billes.

Découvrez dans cette vidéo quelques coups de billard à trois bandes réalisés par Frédéric Caudron, un joueur belge de billard carambole, né le 27 janvier 1968, vainqueur de nombreux titres dont celui de champion du monde de 3 bandes :

Au sens figuré, "Un coup de billard à trois bandes" désigne de ce fait : une stratégie mise en place pour arriver à ses fins de façon détournée.

On dit par exemple : "Nombre d'observateurs estiment que ce coup de billard à trois bandes du ministre pourrait avoir des conséquences désastreuses".

Source : wikipedia.org

"Faire ficelle".

Cette locution verbale relève du registre familier.

Et elle signifie : faire vite, se dépêcher, agir rapidement et efficacement.

On dit par exemple : "Ce chèque impayé tombe mal : il va falloir faire ficelle pour trouver du fric".

Source : wiktionary.org

"Faire un sort" à quelqu'un ou à quelque chose.

Cette locution verbale signifie :

  • au sens figuré : propager une chose, la faire valoir.

On dit par exemple : "J'aime faire un sort aux mots d'enfants de mes deux filles".

  • et au sens propre :
    • améliorer la situation matérielle d'une personne, notamment par un mariage.

On dit par exemple : "Jeter un sort à sa fille en lui faisant épouser un homme riche ne fait pas partie de mes projets".

    • ou : consommer entièrement quelque chose, manger entièrement un aliment.

On dit par exemple : "Tu lui as fait un sort à la tarte aux fraises !".

Sources : wiktionary.org et www.larousse.fr

"Faire du plat" ou "Faire du gringue".

J'aime beaucoup ces deux locutions verbales.

Relevant du registre argotique, elles signifient : draguer, courtiser, flatter, tenter de séduire, essayer de plaire ; faire la cour de manière insistante et généralement déplaisante, un peu lourde.

On dit par exemple : "Quelle soirée : il y avait une grosse lourdingue qui m'a fait du plat pendant deux heures".

Ou : "Jusqu'ici ma patronne se contentait de me mettre la main aux fesses lorsque je lui amenai son café, mais là elle commence à me faire du gringue pendant les réunions !".

Sources : wiktionary.org et www.expressio.fr

"Faire mordre la poussière" et "Mordre la poussière".

Ces deux locutions verbales relèvent du registre familier.

Elles font référence aux combats à mains nues se déroulant sur terre battue ou sur du sable, à l'issue desquels le vainqueur plaque son adversaire au sol et lui fait littéralement mordre la poussière.

Et elles signifient respectivement :

  • au sens propre :
    • jeter à terre.
    • et : tomber à terre.
  • et par extension :
    • faire subir un revers, une défaite.

On dit par exemple : "Avec cette réforme le gouvernement prend le risque de mordre la poussière".

    • et : subir un revers, une défaite

On dit par exemple : "Cela fait deux fois cette saison que le PSG mord la poussière cette saison".

"Le coeur de veau", "Le cul de longe" et "La pièce blanche".

Un quasi de veau

Ces trois locutions nominales relèvent du langage courant.

Et elles désignent toutes trois "Le quasi de veau", dont elles constituent des appellations régionales :

  • "Le coeur de veau", à Marseille (13),
  • "Le cul de longe", à Lyon (69),
  • et "La pièce blanche", à Toulouse (31).

Un quasi de veau

Source : www.la-viande.fr

"À peu de chose près";

Cette locution adverbiale relève du langage courant.

Et elle signifie : presque, à peu près, approximativement, environ, peu s'en faut,

On dit par exemple : "Je gagne à peu de chose près comme mon voisin".

Ou : "À peu de chose près, tu es aussi bon amant que mon premier époux".

Sources : langue-francaise.tv5monde.com, www.linternaute.fr, www.larousse.fr et wiktionary.org

"Mettre le holà".

Cette locution verbale relève du langage courant.

Et elle signifie : mettre fin à quelque chose, ou intervenir pour faire revenir une situation au calme quand celle-ci est agitée. Ou pour faire revenir au sujet, s'il s'agit d'un débat.

On dit par exemple : "J'ai dû mettre le holà, car mes enfants prenaient la maison pour un hôtel".

Cette formule remonte au milieu du XVIIe siècle. "Holà" est en effet une interjection servant à interpeller les chevaux d'un attelage afin de tempérer leur hardeur ou leur demander de s'arrêter.

Sources : wiktionary.org, www.linternaute.fr, www.expressio.fr et www.larousse.fr

"Une tête de Turc".

Cette locution nominale féminine désigne :

  • au sens propre, autrefois (registre désuet) : une sorte de dynamomètre, servant de jeu et d'attraction dans les foires françaises de la fin du XIXe siècle, afin de mesurer sa force, où la partie sur laquelle on frappait avait la forme d’une tête coiffée d’un turban, rappelant l’image stéréotypique d’un Turc.

Un peson ou "tête de turc"

  • et au sens figuré, de nos jours : une personne cible de toutes les moqueries et méchancetés.

On dit par exemple : "Mon pauvre gamin est devenu la tête de Turc de ses camarades et il ne veut plus retourner au collège".

  • et par extension : un bouc émissaire, une personne sur laquelle est rejetée une faute et sur laquelle en retombent les conséquences.

On dit par exemple : "Je ne suis pour rien dans cette affaire : pas question que je serve de tête de Turc !".

Source : wiktionary.org

"Passer un sale quart d'heure".

Cette locution verbale relève du registre familier.

Et elle signifie, au sens figuré : passer un très mauvais moment, un moment très désagréable ; être temporairement dans une mauvaise situation ; être sévèrement critiqué, puni, réprimandé ; voire battu, torturé, etc.

On dit par exemple : "J'ai peur de rentrer chez moi : mon darron va me faire passer un sale quart d'heure".

Sources : www.languefrancaise.net