"Être en souffrance".

Cette expression du langage courant peut signifier, selon le contexte, :

  • être en suspens, en parlant de ce qui doit être fait ("un dossier en souffrance"),
  • non délivré,ou non réclamé, en parlant d’un colis ("un paquet en souffrance"),
  • ou : souffrir psychologiquement.

Mais pas "souffrir physiquement", ainsi que de plus en plus de journalistes sportifs semblent malheureusement le croire !

Ainsi, un sportif grimaçant de douleur n'est-il pas "en souffrance" : il souffre, tout simplement.

"La grande muette".

Cette locution nominale que l'on continue d'utiliser de nos jours, désignait, de 1872 à 1945, l'armée française en raison des restrictions apportées par la loi aux libertés individuelles des militaires (droits de vote, d'association, d'expression, etc.).

L'origine de ce surnom remonte à la Troisième République, lorsque Adolphe Thiers, alors président de la République, adopta le 27 juillet 1872 une loi refusant aux militaires le droit de vote, qui ne leur sera finalement reconnu que le 17 août 1945, soit plus d'un an après celui des femmes (21 avril 1944).

Sources : secouchermoinsbete.fr et www.larousse.fr

"Un bras cassé.

J'aime beaucoup cette locution nominale très ironique du registre populaire, qui désigne, au sens figuré, un homme paresseux, peu productif, peu actif ; une personne physiquement peu capable, sur laquelle on peut compter, incapable, bonne à rien.

www.languefrancaise.net

 

"C'est une plaie".

Cette expression désigne une personne dont la fréquentation est particulièrement nuisible.

Et fait référence aux plaies d'Egypte, d’une douleur croissante, que Dieu, par l’intermédiaire de Moïse, envoya à Pharaon, l’oppresseur du peuple hébreu, qui refusait de laisser partir une main d’œuvre bon marché.

Face à la douleur de la mort de son fils aîné, la dernière des plaies étant la mort subite de tous les premiers-nés des hommes et des animaux, Pharaon avait cédé pour ensuite se reprendre et poursuivre le peuple hébreu jusqu’à la mer Rouge où ses troupes avaient péri.

On dit par exemple : "Mais c'est une une plaie ce type : il ne va donc jamais me lâcher !".

Source : www.addnarbonne.com