"Un nanomane".

Un nanomane, entourée d'une partie de sa collection de 1 600 nains de jardin (@ Solent News / splashnews.com)

Ce substantif masculin désigne : un collectionneur de nains de jardin.

Un nain de jardin est une représentation d'une petite créature du folklore sous forme d'une statue de petite taille, utilisée pour décorer certains jardins.

La collection d'un nanomaneLa collection d'un nanomane

Collectionneur invétéré de bien des choses, je confesse n'avoir jamais été effleuré par la perspective de collectionner de tels objets...

Source : wikipedia.org

"Un ferrovipathe".

Ferrovipathes de père en fils !

Cet amusant substantif masculin désigne un passionné du monde ferroviaire et des trains, qu'ils soient à "taille réelle" ou en miniature.

Le ferrovipathe se consacre à un ou plusieurs domaines : observation, relevés de compositions et photographie de trains ; gestion du patrimoine ferroviaire : travail historique et archivage, restauration de trains anciens (notamment de locomotives à vapeur), collection de trains ou de pièces ferroviaires ; modélisme ferroviaire.

Appellations et étymologie

Le terme de "ferrovipathe" est un néologisme, né de l'association de "ferro", par assimilation à "ferroviaire", et du grec "pathos", signifiant la passion brute.

Certains ferrovipathes se définissent avec humour comme "malades de train", par assimilation à la terminaison "pathie", venant de la même racine grecque, associée à la notion de souffrance.

Cette idée de souffrance, ou d'affection médicale, n'est pas toujours appréciée par certains, qui préfèrent se définir plus simplement comme "amateurs de trains" ou "amateurs de chemins de fer".

Des appellations synonymes existent : comme celle de "ferroviphile" (de "ferro", par assimilation à "ferroviaire", et du grec "philia" : "amour de"), ou celui plus construit de "sidérodromophile" (du grec "sidero" : "fer", "drome" : "chemin", et "philia" : "amour de").

Mais ce dernier terme est déjà employé pour désigner une paraphilie : l'excitation sexuelle provoquée par les trains et les chemins de fer.

La sidérodromophilie

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"Un cendar".

Ce substantif masculin désigne, dans le registre argotique : un cendrier.

C'est à dire un récipient, plateau ou assiette à bords marqués, en diverses matières plus ou moins luxueuses, et de taille plus ou moins grande, destiné à recevoir les déchets du tabac : cendres et mégots des cigarettes et des cigares.

Les modèles les plus connus, de petite taille, sont à usage domestique. Utilisés au domicile, ils sont généralement mobiles et décoratifs.

 

Mais il existe des modèles de grandes dimensions, appelés "cendriers extérieurs", posés au sol ou fixés au mur et utilisés dans les lieux publics, gares, aéroports, centres commerciaux, etc. Depuis la généralisation de l'interdiction de fumer, ce type de cendrier est généralement fixe et situé avant l'entrée.

Il existe une grande diversité de formes en fonction du lieu et des goûts :

 

 

Depuis quelques années certaines entreprises de l'industrie du tabac favorisent la distribution de cendriers de poche ou de cendriers de plage coniques à enfoncer dans le simple, afin de réduire l'abandon de mégots.

Cendriers publicitaires

Tout au long du XXe siècle, de nombreuses marques de cigarettes ont proposé des cendriers imprimés de leur logotype.

Et les cendriers ont également servi de supports publicitaires pour toutes sortes de marques et noms commerciaux, au premier rang desquels les hôtels et restaurants.

Au point que leur collection, la téphraphilie, se soit développée. Bien que non-fumeur, j'ai d'ailleurs moi-même été téphraphile dans les années 1970, ainsi que je l'explique dans mon Qui suis-je ?

Histoire du mot cendrier

Le mot "cendrier", dans son acception courante actuelle n'apparaît qu'à la Belle Époque, vers 1890.

Mais le sens technique de ce mot est à la fois plus varié et souvent beaucoup ancien.

  • En ancien français du XIe siècle, le cendrier désigne ainsi une toile qui sert à collecter les cendres et extraire au besoin par lixiviation les alcalis qu'elles contiennent.

 

  • Par extension, l'ouvrier qui collecte ou vend les cendres peut être nommé "cendrier".

Le terme attesté dans la Vita de Saint Evroul écrite vers 1150 désigne déjà le linge que les lavandières ou ménagères emploient régulièrement pour couler leur lessive2.

Le registre de taille de Paris désigne en 1292 par ce terme un marchand de cendre et de poussier.

Le Grand dictionnaire universel du XIXe siècle des éditions Larousse possède ainsi une entrée masculine "cendrier" ou féminine "cendrière", désignant un marchand ou une marchande de cendres.

  • Avec le progrès médiéval des arts mécaniques, le mot "cendrier" est devenu une dénomination technique désignant, à partir du XIIe siècle le plateau recueillant les cendres, voire une ou des parties mobiles ou coulissantes, des fours et des poêles de chauffage, dans lesquels tombent par gravité ou par secouement les cendres d'un foyer désormais contrôlé.

Ce terme est devenu très commun avec la généralisation dès 1780, du moins en Europe occidentale et nordique, des poêles en fonte ; les cuisinières ou fourneaux près desquelles les ménagères s'affairaient étant alors équipés de tiroirs pour cette fonction.

De la même façon, les différents systèmes de chauffe des chaudières qui équipent les locomotives à vapeur sont pourvus de cendriers de foyer, c'est à dire d'un espace vide placé en dessous du foyer au bois ou charbon et d'une tôle, dans lesquels tombent escarbilles et cendres.

Source : wikipedia.org

Que collectionne donc "Un émétoaérosagophile" ?

C'est pourtant logique, voyons  : il collectionne les sacs vomitoires ou sacs à vomi, tout simplement !

Et le néerlandais Niek Vermeulen figure depuis 1986 dans le Livre Guinness des records, pour posséder la plus grande collection au monde de sacs à vomi : 6 016 sacs venant de plus de 800 différentes compagnies aériennes.

Sacs vomitoires publicitaires

Les sacs les plus recherchés sont ceux qui portent de jolis logotypes ou des mentions particulières et notamment humoristiques, telles que celui de la compagnie Hapag-Lloyd Express qui porte la mention "Merci pour votre avis".

Un "sac vomitoire" ou "sac à vomi" est un sac le plus souvent réalisé en papier en papier pliable et imperméabilisé, pouvant s'ouvrir facilement pour les urgences et se fermer après usage à l'aide d'une languette, pour pouvoir être jeté sans répandre son contenu.

un sac vomitoire

Disposé à bord des avions, dans la poche des dossiers des sièges passagers, il est destiné aux passagers qui, malades ou atteint du mal de l'air, doit vomir sans pouvoir accéder rapidement aux toilettes.

Un passager vomissant dans un sac vomitoire pendant un vol

Histoire

Le sac vomitoire est apparu avec les premiers vols commerciaux.

Gilmore T. Schjeldahl est crédité de l'invention du sac plastifié spécialement conçu pour cet usage en 1949.

Et ces sacs ont été utilisés pour la première fois par la compagnie Northwest Orient Airlines.

Source : wikipedia.org

Quelle est la différence entre "Un bibliophile" et "Un bibliomane" ou entre "La bibliophilie" et "la bibliomanie" ?

Le collectionneur invétéré que je suis a longtemps été tout à la fois "Un bibliophile" et "Un bibliomane" !

Ces deux substantifs masculins du registre soutenu possèdent des significations relativement distinctes :

De jolies reliures anciennes pour "Bibliophile"

  • "Un bibliophile" est en effet une personne qui aime les livres ; qui recherche et conserve les livres rares et précieux.

Pas forcément les jolies reliures ou les livres très anciens. Il peut par exemple s'agir de premières éditions, d'éditions à tirages limités ou de livres dédicacés.

Le bibliophile est atteint d'une passion appelée "La bibliophilie".

  • tandis que "Un bibliomane" est une personne accumulant les livres de façon déraisonnable, que ce soit en terme de quantité ou de finances.

Au point que cela puisse éventuellement nuire à la qualité de sa santé ou de ses relations sociales.

Le bibliomane est atteint d'un TOC (Trouble Obsessionnel Compulsif) appelé "La bibliomanie".

Personnellement, je n'ai par exemple jamais déballé un livre acheté sous plastique scellé, même après plus de 30 ans. Et je n'ai, de toutes façons, de manière générale, pratiquement lu aucun de mes livres, de crainte de les abîmer, préférant emprunter un exemplaire en bibliothèque ou aimablement prêté par l'un de mes libraires...

Une collection d'albums de bande dessinéeUne collection de recueils du journal "Spirou"

 

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré au "Syndrome de Diogène" et à "La Syllogomanie".

Sources : Le Robert, www.cnrtl.fr et www.larousse.fr

Que collectionne donc un "Cyclotophile" ?

Réponse
Un cyclotophyle collectionne… les voitures à pédales.

Ces jouets à destination des enfants se sont développés avec la multiplication des vraies automobiles, nombre de petits garçons rêvant d’imiter leurs papas ou les coureurs, au volant d’un modèle à échelle réduite du véhicule familial ou d’une voiture de course.

Un cyclotophile, c'est à dire : un collectionneur de voiture à pédales

Les rayonnages d'un cyclotophile ou "collectionneur de voiture à pédales"

Source : dictionnaire.sensagent.leparisien.fr

 

Que collectionne donc un "Ésitériophile" ?

Réponse
C’est pourtant simple, voyons : un ésitériophile collectionne… les titres de transport !
Le ticket de métro parisien, des origines à nos jours
Le ticket de métro parisien, des origines à nos jours
Billet d'avion AIr France
Billet d’avion AIr France
Billet de train SNCF
Billet de train SNCF

Du moins, simple pour ceux qui ont étudié le grec…, car ce mot est formé à partir du mot grec « Esitérion » qui signifie « Billet » ou « Ticket ».

Un « Titre de transport », généralement appelé « Billet » (d’avion, de bateau, de train) ou « Ticket » (de métro, de bus) est une preuve d’achat qui représente le droit du passager à bénéficier de la prestation de transport définie par le contrat et pour laquelle il s’est acquitté du paiement correspondant.

Sur le plan juridique, le titre de transport permet également, en cas de litige ou de demande d’après-vente, de faire bénéficier usager et transporteur d’une base légale préalablement approuvée par chacun.

Source : wikipedia.org