Les affections ou maladies dont le nom se terminent en « phobie » : de quoi a-t-on peur ?
Les « Phobies » sont des peurs.
En dépit de leur noms relativement compliqués et souvent peu évocateurs pour les non spécialistes, quelques unes de ces « Phobies » ont acquis une relative notoriété, comme par exemple la « Claustrophobie » (peur des lieux clos).
Mais la plupart demeurent inconnues du grand public. Ainsi par exemple de la « Coulrophobie » ou peur inexpliquée des clowns. Et nombre d’entre elles ne laissent pas de nous surprendre !
J’ai réuni dans cette collection l’ensemble des articles consacrés à ce sujet.
Nombre total d’articles prévus dans cette collection : 42
Ces trois vocables parfaitement synonymes désignent une phobie non spécifique connue comme étant une peur... de tout !
Ce qui se traduit par un état d'anxiété intense et mal définie ne portant sur aucun objet précis, une crainte vague et persistante d'un danger inconnu.
Ces trois substantifs féminins désignent une peur excessive de certaines catégories d'animaux.
"L'ophiophobie" et "L'ophidiophobie" sont deux termes parfaitement synonymes correspondant à une peur excessive des serpents.
Dans "Les aventuriers de l'arche perdue" de Steven Spielberg (1981), on découvre qu'Indiana Jones est ophiophobe (ou ophidiophobe).
Et Spielberg nous révèle, en 1989, dans le prologue de "Indiana Jones et la dernière croisade", le troisième volet de la saga, l'origine de cette peur.
tandis que "L'herpétophobie" désigne une peur excessive de l'ensemble des reptiles en général et pas seulement des serpents.
Ainsi, le lézard ou le caméléon -qui vont effrayer un herpétophobe - ne feront pas peur à un ophiophobe ou à un ophidiophobe.
En revanche, un ophiophobe, un ophidiophobe et un herpétophobe ont tous les trois la même phobie des serpents.
Et ne donc seront guèreenclins à aller se promener dans le plus grand rassemblement de serpents du monde, près des villages de Narcisse et d'Inwood (Manitoba) (Canada), où se trouvent rassemblés environ 70 000 serpents-jarretières (également appelés couleuvres rayées). Pourtant, ces charmants petits serpents (j'en ai, un temps possédé une demi-douzaine...) ne sont absolument pas venimeux !
Ce substantif féminin désigne : une peur démesurée et dépendant d'un ressenti plutôt que de causes rationnelles, d'un objet ou d'une situation précise.
L'objet ou la situation qui déclenche la phobie est dit "Phobogène", c'est à dire : générateur de peur.
La phobie est une peur irraisonnée, irrationnelle, déclenchée par une circonstance sans danger.
Et c'est ce caractère de danger irréel qui distingue cliniquement la phobie de la peur.
Dans la Classification internationale des maladies actuelle, les phobies font partie de la catégorie plus générale des "troubles anxieux".
Cet affreux néologisme, créé en 2008 par le sociolinguiste français Philippe Blanchet, désigne une forme de discrimination basée sur le langage, certaines langues, ou certains accents régionaux.
Ainsi, lorsque l'on sous-titre un locuteur africain s’exprimant pourtant dans un français très clair (comme dans "Le Petit journal Spécial Burkina Faso" du 21 septembre 2015, sur la chaîne de télévision française Canal +) ou lorsque l'on prononce de travers et de façon intentionnelle le prénom d’une personne d’origine étrangère.
Ni avec "L'agoraphobie", qui est la peur des lieux publics et des espaces ouverts. Ou plus précisément de ne pas pouvoir fuir ou être secouru rapidement.
C'est le sentiment d'oppression face à une foule, qui se manifeste dans les endroits où il y a beaucoup de personnes.
À ne pas confondre avec :
"La démophobie" : le démophobe cherche à éviter de devoir se mêler aux attroupements. Mais sans pour autant ressentir une oppression lorsqu'on y est contraint.
Ni avec "L'agoraphobie" : l'agoraphobe a peur de ne pas pouvoir parvenir à s'échapper d'un endroit ou de situations d'où il pourrait être difficile ou gênant de s'échapper. Ou dans lesquels aucun secours ne serait disponible ou susceptible d'intervenir en cas de crise de panique.