"L'apopatophobie".

L'apopatophobie ou peur d'aller à la selle, de déféquer ("faire caca") (© Doctissimo)

Cet étrange substantif féminin nou vient du grec "apopateo", qui signifie "déféquer" ; "apopatos" désignant l’excrément.

L'apopatophobie est donc tout simplement la peur d'aller à la selle ou d'en avoir envie et parfois le dégoût de la matière fécale.

La personne qui souffre de cette phobie est prise d'angoisse au moment où elle sent un besoin de déféquer.

Cette panique se manifeste par des sensations de vertiges et des maux de têtes insupportables. Si elle se retient la personne apopatophobe peut se créer des troubles intestinaux importants qui vont, de fait, contribuer à augmenter sa phobie.

Sources : www.doctissimo.fr et wiktionary.org

"La tocophobie" ou "La tokophobie".

Ce curieux vocable nous vient du grec ancien "tokos" ("accouchement") et "phobos" ("peur").

"La tocophobie" ou "tokophobie" désigne en effet : la peur pathologique de l'enfantement, qu'il s'agisse de la grossesse ou de l'accouchement.

Cette phobie spécifiquement féminine peut amener certaines femmes à se priver de devenir mère ou même à se faire avorter, alors qu’elles désirent le bébé.

Sources : wiktionary.org et fr.style.yahoo.com

"La phobophobie".

La phobophobie est la peur... d'avoir peur.

Le phobophobe a peur de ses réactions s’il avait à affronter une situation difficile. Il anticipe les sensations et les symptômes ressentis lors d'une phobie.

Que la peur soit identifiée ou non, on parle souvent d'anxiété générale.

La phobophobie fait souvent entrer la personne qui en souffre dans un cercle vicieux : la peur d'avoir peur la pousse en effet à vivre recluse, afin d'éviter de se retrouver dans des situations angoissantes...

Sources : www.passeportsante.net, www.cosmopolitan.fr et www.doctissimo.fr

"L'athazagoraphobie".

Une femme athazagoraphobe, cest à dire ayant peur de perdre ou d’être oublié de ses amis

"L'athazagoraphobie" est la peur excessive d’être oublié ou ignoré de ses amis ou de ses pairs, voire de les perdre ; une pathologie de plus en plus répandue dans les grandes villes, qui cache un manque de confiance en soi, une peur de l’abandon et un manque de maturité.

On est toujours dans l’attente de nouvelles de ses proches. Et une seule journée sans message ou sans appel apparaît interminable, l'angoisse ne faisant qu'empirer au fil des heures.

Cette phobie peut apparaître après des expériences traumatisantes, comme la perte d’un ami ou une rupture amoureuse.

Être trahi par un confident ou le voir s’éloigner petit à petit peut également laisser des séquelles.

L'athazagoraphobe a tout le temps besoin d’être rassuré de l’affection que lui porte ses amis.

Or cette dépendance affective peut finir par génèrer des conflits, soit exactement l'inverse de ce qu'il souhaitait.

Sources : www.cosmopolitan.fr et www.linternaute.fr

"L'omniphobie", "La panophobie" ou "La pantophobie".

Une femme apeurée peut-être victime d'"omniphobie", également appelée "panophobie" ou "pantophobie".

Ces trois vocables parfaitement synonymes désignent une phobie non spécifique connue comme étant une peur... de tout !

Ce qui se traduit par un état d'anxiété intense et mal définie ne portant sur aucun objet précis, une crainte vague et persistante d'un danger inconnu.

Sources : wikipedia.org et www.cnrtl.fr

"L'ophiophobie", "L'ophidiophobie" et "L'herpétophobie".

Le plus grand nid de serpents au monde : environ 70 000 serpents-jarretières (ou couleuvres rayées), près des villages de Narcisse et d'Inwood (Manitoba) (Canada)

Ces trois substantifs féminins désignent une peur excessive de certaines catégories d'animaux.

  • "L'ophiophobie" et "L'ophidiophobie" sont deux termes parfaitement synonymes correspondant à une peur excessive des serpents.

Dans "Les aventuriers de l'arche perdue" de Steven Spielberg (1981), on découvre qu'Indiana Jones est ophiophobe (ou ophidiophobe).

Et Spielberg nous révèle, en 1989, dans le prologue de "Indiana Jones et la dernière croisade", le troisième volet de la saga, l'origine de cette peur.

  • tandis que "L'herpétophobie" désigne une peur excessive de l'ensemble des reptiles en général et pas seulement des serpents.

Ainsi, le lézard ou le caméléon -qui vont effrayer un herpétophobe - ne feront pas peur à un ophiophobe ou à un ophidiophobe.

En revanche, un ophiophobe, un ophidiophobe et un herpétophobe ont tous les trois la même phobie des serpents.

Et ne donc seront guère enclins à aller se promener dans le plus grand rassemblement de serpents du monde, près des villages de Narcisse et d'Inwood (Manitoba) (Canada), où se trouvent rassemblés environ 70 000 serpents-jarretières (également appelés couleuvres rayées). Pourtant, ces charmants petits serpents (j'en ai, un temps possédé une demi-douzaine...) ne sont absolument pas venimeux !

Source : wiktionary.org

"Une phobie".

Une femme effrayée

Ce substantif féminin désigne : une peur démesurée et dépendant d'un ressenti plutôt que de causes rationnelles, d'un objet ou d'une situation précise.

L'objet ou la situation qui déclenche la phobie est dit "Phobogène", c'est à dire : générateur de peur.

La phobie est une peur irraisonnée, irrationnelle, déclenchée par une circonstance sans danger.

Et c'est ce caractère de danger irréel qui distingue cliniquement la phobie de la peur.

Dans la Classification internationale des maladies actuelle, les phobies font partie de la catégorie plus générale des "troubles anxieux".

Les formes que peut revêtir l'affection phobique sont multiples et j'ai consacré une collection à ce sujet : "Les affections ou maladies dont le nom se termine en Phobie : de quoi a-t-on peur ?"

Source : wikipedia.org

"La glossophobie" et "La glottophobie".

Ces deux vocables paronymiques ne doivent naturellement pas être confondus puisqu'ils correspondent à deux choses totalement distinctes :

  • "la glossophobie" est en effet la peur irrationnelle de parler en public,
  • tandis que "la glottophobie" désigne l'ensemble des discriminations linguistiques.

Source : wiktionary.org

 

"La glottophobie" ou "La discrimination linguistique".

Cet affreux néologisme, créé en 2008 par le sociolinguiste français Philippe Blanchet, désigne une forme de discrimination basée sur le langage, certaines langues, ou certains accents régionaux.

Ainsi, lorsque l'on sous-titre un locuteur africain s’exprimant pourtant dans un français très clair (comme dans "Le Petit journal Spécial Burkina Faso" du 21 septembre 2015, sur la chaîne de télévision française Canal +) ou lorsque l'on prononce de travers et de façon intentionnelle le prénom d’une personne d’origine étrangère.

Sources : wiktionary.org et blog.assimil.com

Ne dites pas : "Islamophobe", "Un islamophobe" et "L'islamophobie".

Mais : "Rejettant l'islam", "Une personne rejettant l'islam" et "Le rejet de l'islam"

"Islamophobe", "Un islamophobe" et "L'islamophobie" sont des anglicismes.

 

"L'agoraphobie".

L'agoraphonie est la peur des lieux publics et des espaces ouverts. Ou plus précisément de ne pas pouvoir fuir ou être secouru rapidement.

L'agoraphobie ne doit donc pas être confondue, comme elle l'est malheureusement très souvent, avec :

  • "La démophobie", qui est la peur irraisonnée des foules,

 

"La démophobie".

Il s'agit de la peur irraisonnée des foules.

A ne pas confondre avec :

  • Ni avec "L'agoraphobie", qui est la peur des lieux publics et des espaces ouverts. Ou plus précisément de ne pas pouvoir fuir ou être secouru rapidement.