On ne dit pas : "Du coup" !

Mais : "De ce fait" ou "Par conséquent" !

La locution "Du coup" ne peut s'utiliser que pour introduire la conséquence d’un évènement, en exprimant l’idée d’une cause agissant brusquement.

Comme dans la phrase "Un pneu a éclaté et, du coup, la voiture a dérapé".

On dira donc par exemple :

  • "Il était malade et, de ce fait, n'a pas pu venir", plutôt que "Il était malade et, du coup, n'a pas pu venir",
  • ou "J'exècre la bêtise et, par conséquent, la télé-réalité", plutôt que "J'exècre la bêtise et, du coup, la télé-réalité".

Source : academie-francaise.fr

On ne dit pas : "Au final" !

Mais : "Finalement", "Pour finir", "À la fin" ou "En dernier lieu" !

On dira par exemple :

  • "Finalement il vient ou pas ?", plutôt que "Au final il vient ou pas ?",
  • "Et, pour finir, je suis rentré tout seul", plutôt que "Et, au final, je suis rentré tout seul",
  • "À la fin, il obtient gain de cause", plutôt que "Au final, il obtient gain de cause",
  • "Je dirai, en dernier lieu que", plutôt que "Je dirai, au final, que".

Source : academie-francaise.fr

"Avoir les poils".

"La piloérection", "Le réflexe pilo-moteur" ou encore "L'horripilation", plus couramment appelée "La chair de poule"

Je déteste cette expression du registre familier en forme d'ellipse d'un usage relativement récent et de plus en plus couramment utilisée, il me semble.

On utilise cette formule pour signifier que l'on a les poils qui se hérissent, du fait de l'émotion qui est la nôtre ; phénomène très proche de celui que l'on qualifie ordinairement de "chair de poule".

"Être dans l'ADN de quelque chose ou de quelqu'un" ou "Ne pas être dans l'ADN de quelque chose ou de quelqu'un".

Je ne supporte plus ces formules à la mode, outrageusement employées depuis quelques années désormais par nos journalistes et hommes politiques, ainsi que par tous ceux qui croient bon de les imiter, et signifiant :

  • "Être dans l'ADN de quelque chose ou de quelqu'un" : être constitutif de cette chose ou de cette personne, en constituer sinon l'essence même, du moins un élément essentiel ; sa particularité, sa nature.

On dit par exemple : "La laïcité est dans mon ADN".

  • et "Ne pas être dans l'ADN de quelque chose ou de quelqu'un" : ne pas en constituer un élément essentiel, sa particularité, sa nature.

On dit par exemple : "Les nationalisations ne sont pas dans l'ADN de notre mouvement".