"Tenir le bon bout".

Cette locution verbale qui ne manque pas d'interloquer nos amis étrangers ainsi que nos jeunes enfants relève du registre familier.

Et elle signifie, au sens figuré : être en bonne position ; sur le chemin de la réussite, sur la bonne voie ; sur le point de réussir une mission, un parcours ; arriver au terme d'un projet entrepris.

On dit par exemple : "J'espère finir ma rédac avant le match de ce soir : je tiens le bon bout !".

Ou : "Ma fille aînée commence sa dernière année d'internat : elle tient le bon bout !".

Sources : www.larousse.fr, www.linternaute.fr, wikipedia.org et www.expressio.fr

"Louer un appartement".

La double signification de cette locution verbale relevant du langage courant ne manque pas de surprendre nos amis étrangers et nos jeunes enfants.

Elle est en effet à la fois polysémique et énantiosémique, puisqu'elle désigne, selon le contexte :

  • mettre en location un appartement que l'on possède à un locataire en échange d'un loyer,

On dit par exemple : "Mon propriétaire (ou mon bailleur) me loue un appartement au 3e étage pour 700 euros par mois, charges non comprises".

  • ou : prendre en location l'appartement d'un bailleur en échange d'un loyer,

On dit par exemple : "Après mon divorce j'ai dû louer un appartement".

"Un hôte".

La double signification de ce substantif masculin relevant du langage courant ne manque pas de surprendre nos amis étrangers et nos jeunes enfants.

Il est en effet à la fois polysémique et énantiosémique, puisqu'il désigne, selon le contexte :

  • la personne qui reçoit des invités, qui donne l'hospitalité,

On dit par exemple : "Notre hôte avait bien fait les choses et choisi un traiteur renommé".

  • ou : la personne qui est reçue quelque part, à qui l'on donne l'hospitalité

On dit par exemple : "Mon chéri : pense à montrer à nos hôtes l'éclairage nocturne de la piscine".

En revanche, le substantif féminin "hôtesse" ne désigne que la personne qui reçoit. La personne reçue, même s'il s'agit d'une femme, conserve la dénomination d"hôte".

Une hôtesse accueillant ses hôtes devant sa maison et leur en remettant les clés
Une hôtesse accueillant ses hôtes devant sa maison et leur en remettant les clés

Source : wikipedia.org

"Remercier un collaborateur".

La double signification de cette locution verbale relevant du langage courant ne manque pas de surprendre nos amis étrangers et nos jeunes enfants.

Elle est en effet à la fois polysémique et énantiosémique, puisqu'elle désigne, selon le contexte :

  • le remercier, le féliciter.

On dit par exemple : "Remercier un collaborateur dont on est satisfait est indispensable".

  • ou : le licencier.

On dit par exemple : "J'ai dû remercier un collaborateur pour des faits de harcèlement sexuel".

"Ne pas pouvoir souffrir", "Ne pas souffrir" quelque chose ou quelqu'un ou "Souffrir que".

Ces différentes locutions verbales ne manquent pas de surprendre nos émis étrangers ou nos jeunes enfants.

Elle signifient en effet respectivement :

  • "Ne pas pouvoir souffrir" : ne pas pouvoir supporter, détester (registre familier),

On dit par exemple : "Je ne peux pas souffrir ce nouveau directeur".

  • "Ne pas souffrir" : ne pas supporter (registre soutenu),

On dit par exemple : "Ce film ne souffre pas la comparaison avec ses précédentes réalisations".

Ou encore : "Ne pas souffrir le moindre délai", "Ne pas souffrir d'exception", "Ne pas souffrir de répartie" ou "Ne pas souffrir de contradictions".

  • et "Souffrir que" : permettre, consentir (registre soutenu).

On dit par exemple : "Souffrez que je vous précède".

Source : www.cnrtl.fr

"Carabiné" ou "Carabinée".

Cet étrange adjectif ne manque pas d'interloquer nos amis étrangers ou nos jeunes enfants.

Relevant du registre familier, il signifie en effet :

  • dans le domaine de la marine : qui souffle avec une violence extraordinaire, en parlant de la brise.

On dit par exemple : "Il soufflait ce jour-là une brise carabinée".

  • et, par extension : très fort, violent, excessif.

On dit par exemple : "J'ai eu une grippe carabinée".

Cet adjectif nous vient du substantif "carabins", qui désignaient autrefois des soldats de cavalerie armés d’une carabine et spécialisés dans les attaques rapides et imprévisibles.

D’où, à l'origine, le premier sens de l'adjectif "carabiné" : qui arrive par surprise. Un vent "carabiné" était un vent violent auquel on ne s’attendait pas. De même un rhume "carabiné" arrivait de façon soudaine et violente.

Par glissement de sens, seul le côté violent a été retenu dans le sens actuel de "carabiné", le côté soudain et imprévisible ayanttotalement disparu du langage courant.

Sources : Le Robert, www.larousse.fr et wiktionary.org

On ne dit pas : "C'est la robe qui la correspond" !

L'émission de la chaîne de télévision française M6 "La robe de ma vie"

Mais bien évidemment : "C'est la robe qui LUI correspond" !

"Lui" est en effet un pronom atone masculin et féminin, objet indirect d'un verbe.

Même s'il s'agit d'une femme et d'une robe, elle lui corresond.

 

"On se les gèle" ou "Se les geler".

"Se cailler" c'est à dire "Avoir très froid"

Cette locution verbale en forme d'ellipse ne doit pas manquer d'interloquer nos amis étrangers.

Elle relève du registre argotique et signifie : avoir très froid.

Concrètement, ce que l'on sous-entend que l'on se gèle, ce sont :

  • ou les fesses ("le cul", "les meules", "les miches").

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Avoir très froid" ou "Faire très froid".

"Une petite laine".

Une jeune femme portant une "petite laine"

Cette locution nominale féminine qui ne doit pas manquer d'interloquer nos amis étrangers ou nos jeunes enfants relève du registre familier.

Et elle désigne tout simplement : un pull, gilet, châle, lainage, tricot, que l'on enfile lorsque les températures fraîchissent.

On dit par exemple : "Enfile donc une petite laine avant de sortir, il fait frisquet".

Source : www.larousse.fr

"Comme si de rien n'était".

Cette curieuse locution adverbiale qui ne doit pas manquer d'interloquer nos amis étrangers, relève du registre familier.

Et elle signifie : comme si rien ne s'était passé, comme avant ; comme s'il n'y avait aucun problème, ou du moins sans s'en préoccuper.

On dit par exemple : "Ne l'écoutez pas : faites comme si de rien n'était".

Ou : "Ne vous inquiétez pas pour mon régime : faites comme si de rien n'était".

Sources : wiktionary.org, www.expressio.fr et www.linternaute.fr

"Un caractère bien trempé".

Cette locution nominale relève du registre soutenu. Et elle désigne, au sens figuré : un caractère énergique, fort, vif, vivant.

On dit par exemple : "Tout jeune déjà, j'avais un caractère bien trempé : je savais ce que je voulais !".

L'adjectif "Trempé" fait en effet référence à la "Trempe", immersion dans un bain froid (d'un métal, d'un alliage chauffé à haute température).

Source : Le Robert, wwww.linternaute.fr et www.dictionnaire.lerobert.com

"Passer sous silence".

J'aime beaucoup cette jolie locution verbale relevant du registre soutenu et signifiant : ne pas parler de, taire quelque chose volontairement.

On dit par exemple : "Il va être difficile de passer sous silence, cher monsieur, les quarante-deux plaintes pour viols dont vous avez fait l'objet".

Source : www.linternaute.fr