"Les lions de la Téranga", "Les lions" ou "Les lions du Sénégal".

Ces trois appellations désignent l'équipe du Sénégal de football, créée en 1961.

Il convient cependant de noter que les Sénégalais eux-mêmes - qu'il s'agisse de la presse écrite nationale, des sites internet ou des passionnés - n'appellent jamais leur sélection "Les lions de la Téranga", mais plus simplement "Les Lions". Ou encore : "Les lions du Sénégal".

Et ce, à la différence des camerounais qui utilisent la locution "Lions indomptables" ou des marocains qui parlent des "Lions de l'Atlas".

En réalité, c'est la presse internationale qui a commencée à utiliser la formule "Les Lions de la Téranga", à partir du début des années 2000, lors du retour au premier plan de l'équipe nationale sénégalaise sur la scène africaine et internationale après une décennie 90 assez tristounette.

L'ajout du mot "Téranga" (qui signifie "hospitalité" en Wolof) résulte vraisemblablement de la popularité du slogan utilisé pour les campagnes de promotions touristiques du pays ("Le Sénégal, pays de la Téranga"), que les Sénégalais utilisent eux-mêmes pour parler de leur pays.

Lors des compétitions africaines d'avant 2000, les commentateurs sportifs étrangers utilisaient d'ailleurs eux-mêmes l'expression "Les Lions du Sénégal".

"Les Bambaras", "Les Dioulas", "Les Mandingues" et "Les Malinkés".

Il s'agit dans tous les cas de peuples africains d'Afrique de l'Ouest appartenant aux peuples Mandés.

Parlant des langues apparentées et formant un groupe linguistique, ils manifestent des cultures et des traditions sensiblement différentes.

Ils sont tous mandingues et se répartissent principalement comme suit :

  • les Bambaras au Mali ,
  • les Dioulas en Côte d'Ivoire, au Burkina Faso et au Mali,
  • et les Malinkés en Guinée, au Sénégal, en Gambie et au Mali.

"Attention aux ellipses !".

La scène se déroule en Afrique au milieu du siècle dernier.

Dans un dispensaire, un médecin colonial ausculte une très jeune femme, visiblement enceinte des oeuvres de son premier partenaire. Son visage étant parsemé de nombreuses croûtes, assez caractéristiques, le praticien fait la moue et lui demande, de manière quelque peu elliptique : "Impétigo ?".

Ce à quoi la jeune femme lui rétorque, singulièrement agacée, : "Pas du tout ! C'était un g'and maig'e !".

Explication du calembour
Il résulte de la paronymie entre le nom de la maladie « Impétigo » et la locution « Un petit gros », prononcée « à l’africaine », c’est à dire sans marquer les « r » : « un petit g’os ».