Il s'agit de deux variétés de piments très miquants, parfois confondues.
"Le piment oiseau" ou "Piment martin" est un petit piment rouge ou vert, qui est une variété principalement antillaise.
Dans l'échelle de Scoville simplifiée, qui mesure de la force des piments, il est classé à un degré 8 (torride), légèrement plus fort que le piment de Cayenne.
Autrefois, avant que les traitements chimiques soient utilisés, ces piments se trouvaient en abondance dans les champs de canne.
Le nom "Piment d'oiseau" viendrait de ce que les oiseaux en sont très friands et en rejetent les graines dans leurs fientes.
Et le nom "Piment Martin" serait issu de celui du "Martin triste", un petit oiseau passereau.
Ce piment peut parfois être appelé "Piment langue d'oiseau", mais cette appellation est plus large et correspond à ce que l'on appelle plus communément le "Pili-pili".
et "Le piment langue d'oiseau" également appelé "Pili-pili", auquel j'ai déjà consacré un article.
Il s'agit d'une variété de piment rouge africain, antillais et américain, de petite taille et très piquant, très utilisé en Afrique, au Portugal et au Brésil.
Il est également appelé "Jindungo", "Ndongo" ou "Nedungo", ainsi que "Langue d'oiseau", mais ne doit cependant pas être confondu avec le "Piment oiseau",
Il s'agit des différents surnoms dujoueur de footbal international malien Salif Keïta, né le 12 décembre 1946.
Né en 1961, j'ai neuf ans lorsque cet attaquant devient le premier vainqueur du Ballon d'or africain en 1970 et - comme pour beaucoup des petits français de l'époque, je crois - l'une de mes idoles.
Salif Keïta avait commencé sa carrière à l'AS Real Bamako avec laquelle il remporte trois fois la Coupe du Mali avant d'être transféré au Stade malien.
Déjà immense vedette au Mali, il rejoint, à 21 ans, en 1967, l'AS Saint-Étienne. Ses débuts en équipe première sont fulgurants (il marque dès son premier match officiel). Il reste cinq saisons à Saint-Étienne où il remporte trois titres de champion et une coupe de France. Lors de la saison 1970-1971, il réalise quatre quadruplés et inscrit 42 buts ce qui lui permet de terminer 2e meilleur buteur du championnat et Soulier d'Argent Européen 1972.
Logos successifs de l'ASSE (Association Sportive de Saint-Étienne)
Considéré comme une icône à Saint-Étienne (42), c'est son surnom de "La panthère noire", qui a donné naissance au symbole de l'ASSEfigurant sur ses logos de 1970 et 1988.
Salif Keïta a ensuite joué à l'Olympique de Marseille, au Valence CF puis au Sporting Clube de Portugal où il a remporté une Coupe du Portugal.
Treize fois sélectionné en équipe nationale pour onze buts inscrits, il est, avec cette équipe finaliste des Jeux africains en 1965 et de la Coupe d'Afrique des nations en 1972.
Il résulte de l’homophonie entre les locutions nominales « Vrais mandingues » et « Vraiment dingues » ; les bambaras étant un peuple mandingue de l’Afrique de l’Ouest sahélienne, établi principalement dans le Sud de l’actuel Mali , dans l’Ouest du Burkina Faso et au Nord de la Côte d’Ivoire, où ils y sont appelés « Dioulas », ce qui signifie « Commerçants » en langue mandingue.
Vous vous interrogez à propos de cette étrange locution nominale ?
Allons, allons, voyons !
Merveille de la novlangue, cette formule absconse, que je commence à entendre, désigne tout simplement... un habitant des régions situées au Sud du Sahara.
Autrement dit : celui que le vil raciste négrophobe que vous êtes peut-être se permet encore d'appeler... un africainde couleur noire ou - par ellipsepéjorative - un noir !
Et pas : "Un noir", "Des noirs" ou "Les noirs" (registre familier) !
Ou : "Une personne de couleur noire" ou "Une personne noire de peau", "Des personnes de couleur noire" ou "Des personnes noires de peau" et "Les personnes de couleur noire" ou "Les personnes noires de peau" (langage courant).
Il s'agit des noms successifs, entre 1891 et 1992, du pays actuellement connu sous le nom de "République du Congo" (forme longue) ou - par ellipse - "Congo" (forme courte) et le plus souvent dénommé "Congo Brazzaville".
Entre 1882 et 1906, cette ancienne colonie française d'Afrique centrale incluait également l'actuel Gabon.
La capitale était Libreville jusqu'en 1904, puis Brazzaville.
Et ce pays a successivement porté les noms de :
"Le Congo français", de 1891 à 1903,
"Le Moyen-Congo", de 1903 à 1960,
"La république du Congo", de son indépendance, le 15 août 1960 jusqu'en 1969,
et "La république populaire du Congo" entre 1969 et 1992.
Deux formules du langae courant, à mon sens purement factuelles et sans aucune connotation raciste ou négative.
Puisque l'on disait de la même façon : "Les blancs" pour désigner il est vrai les personnes de couleur plutôt "crème" ou "rose"... et "les Sud-Américains" pour désigner les les personnes originaires d'Amérique du Sud.
On a ensuite parlé des "maghrébins",
puis des "personnes d'origine africaine".
Pourtant celle-ci peut parfois être des plus lointaines... : les ascendants de l'un de mes amis noir sont tout de même parisiens depuis... 1810 ! Soit un demi-siècle avant que les Niçois et les Savoyards ne soient rattachés à la France, le 24 mars 1860 ! Or je n'ai jamais entendu quiconque dire de ces derniers qu'ils sont d'origine italienne.
Dans les années 1980, on s'est mis à parler anglais et verlan et on a dit : "Les blacks" (registre familier), "Les keblas", "Les renois" (registre argotique) et "Les beurs" (registre familier).
Avec l'apparition de la novlangue et du politiquement correct - que j'abhorre et que je conchie - est d'abord apparue la formule "Personnes de couleur"...
Comme si le périgourdin ou le normand n'étaient pas "de couleur" mais transparents !
puis la locution nominale "minorités visibles"...
Que je trouve personnellement nettement plus discriminante que l'adjectif qualificatif "noir".
et aujourd'hui la formule "personnes issues de ladiversité"...
Et surtout : que va-t-on donc pouvoir - ou devoir - dire la prochaine fois ?
(*) : J'ai sciemment exclu de ma liste l'ensemble des termes à connotationexpressément raciste, auxquels je consacrerai ultérieurement un autre article.
Il s'agit du surnom du docteur Albert Schweitzer, né le 14 janvier 1875 et mort le 4 septembre 1965.
Ce médecin alsacien protestant, nourri d'une double culture allemande et française, qui était également pasteur, théologien, philosophe et musicien, fut un pionnier de la médecine humanitaire.
Il développa en effet à Lambaréné (Gabon),en pleine forêt équatoriale, à partir de 1913, un hôpital qui lui valut une énorme visibilité médiatique et le fit connaître dans le monde entier.
Avant que le prix Nobel de la paix ne lui apporte, en 1952, la consécration.
À titre personnel, je me suis très tôt passionné pour la vie de cet homme étonnant, car mes grands-parents maternels et ma mère avaient vécu au Gabon de 1938 à 1947.
Et que c'est à l'âge de 10 ans envion, que j'ai vu pour la première fois, à la télévision, "Il est minuit Dr Shweitzer", le film réalisé par André Haguet en 1952, d'après la pièce homonyme, écrite la même année par Gilbert Cesbron.
Avec Pierre Fresnay dans le rôle d'Albert Scweitzer - l'un de mes acteurs français préférés - et la jeune Jeanne Moreau dans celui de son infirmière, pour son cinquième rôle au cinéma.
Le mot "Téranga" signifie "hospitalité" en Wolof et cette expression désigne le Sénégal.
Les Sénégalais l'utilisent eux-mêmes pour parler de leur pays et elle a été largement popularisée à travers le monde pour avoir servie de devise publicitaire dans les campagnes de promotions touristiques du pays ("Le Sénégal, pays de la Téranga").
Et cela au point d'avoir engendré, par extension et de façon abusive, l'expression "Les lions de la Téranga" pour désigner l'équipe nationale de football du Sénégal.