"L'almiqui", également appelé "Le solénodon de Cuba" ou "Le solénodonte de Cuba".

L'almiqui - également appelé Solénodon de Cuba ou Solénodonte de Cuba - un rarissime mammifère venimeux endémique de Cuba

Ces différents noms désignent un étrange et rarissime mammifère cubain.

L'almiqui appartient à la famille des Solénodontidés, qui ne comprend plus qu'une seule autre espèce encore vivante, en plus de cette espèce endémique de Cuba, le "Solénodon paradoxal", vivant à Haïti et tout aussi menacée.

Cet animal est apparu il y a environ 76 millions d'années, soit 11 millions d'années avant l'extinction des dinosaures, auxquels il a survécu !

Il s'agit d'une sorte de grande musaraigne primitive d'une taille de 50 cm à 80 cm et pesant de 700 g à 1 kg;

L'almiqui possède une queue longue, nue et écailleuse, des yeux petits et un poil rêche allant du brun foncé ou noir.

Il présente des caractéristiques très inhabituelles pour un mammifère : il est venimeux, possède un long museau, de grandes griffes et des tétines curieusement positionnées à l'arrière.

Il est capable d'injecter un redoutable venin grâce à des incisives creuses. Et le mot "Solénodon", qui vient du grec, signifie d'ailleurs "dent rainurée".

L'almiqui a été décrit pour la première fois en 1861 par le naturaliste allemand Wilhelm Peters (1815-1883).

Redécouverte

Son nom latin - Solenodon cubanus - est ce que l'on appelle un "taxon Lazare", car l'almiqui a été redécouvert alors qu'on le croyait éteint.

Depuis sa découverte en 1861 par Wilhelm Peters, seulement 37 spécimens ont été capturés. Et, en 1970, on pensait l'espèce disparue, plus aucun spécimen n'ayant été observé depuis 1890 !

Néanmoins trois almiquis furent capturés en 1974 et 1975 et quelques rares observations eurent lieu par la suite, en 2003 et 2012.

Sources : wikipedia.org et www.futura-sciences.com

"Le poisson pénis" ou "Le gros ver aubergiste".

Un poisson-pénis, échoué sur une plage de Californie (États-Unis d'Amérique), en décembre 2019

Ces deux appellations étranges désignent une variété de ver marin existant depuis plus de 300 millions d’années et dont l'espérance de vie peut atteindre 25 ans.

Il a naturellement hérité son nom de "Poisson pénis" de sa forme phallique plus que suggestive, avec une boursouflure au niveau de la tête, une taille de 10 à 30 centimètres et une consistance mi-moelleuse, mi-dure !

On le trouve uniquement dans le Pacifique, près des côtes asiatiques et sur la côte Ouest des États-Unis d'Amérique, entre le sud de l’Oregon et la Basse-Californie (Mexique), où il passe l’essentiel de sa vie sous terre, à l’abri des regards, dans des terriers en forme de "U", dans les estrans, ces parties de plages périodiquement recouvertes par les marées, où il se nourrit de micro-organismes (planctons, bactéries…).

C'est parce qu'il a pour habitude de changer régulièrement d’abri afin de varier ses lieux "de chasse", permettant ainsi aux crabes et aux autres poissons de lui prendre sa place, que "le poisson pénis" est également surnommé "le gros ver aubergiste".

Disposant d'une forme parfaite pour cette vie souterraine, il est habituellement la proie des loutres, des limandes, des requins, des raies, des goélands et des humains, qui le consomment frit, grillé ou en sashimi.

Dans la province du Shandong, dans l’est de la Chine, on peut le préparer en ravioli : il a alors un goût assez proche de l’andouillette. Il est également consommé en Corée du Sud, où on lui prête des effets aphrodisiaques, mais aussi au Japon, principalement à Hokkaido, ainsi qu'en Russie.

Des poissons-pénis Des poissons-pénis

On a beaucoup parlé de cet étrange animal fin 2019, après qu'une forte tempête, le 6 décembre, dégageant les sédiments, en a délogé plusieurs milliers et les a fait s'échouer et se décomposer sur Drakes Beach, au Nord de San Francisco, en Californie, pour le plus grand régal des oiseaux marins.

Des poissons-pénis, échoués en masse sur une plage de Californie (États-Unis d'Amérique), en décembre 2019

Sources : www.lemonde.fr et animalaxy.fr

"Le quokka".

Femelle quokka et son petit

Le quokka est un petit marsupial que l'on ne trouve qu'en Australie-Occidentale.

Localisation de l'Australie-Occidentale

Caractéristiques

Le quokka pèse de 2,5 à 5 kg et mesure de 40 à 54 cm de long, avec une queue relativement courte pour un marsupial, d’une longueur d'environ 25 à 30 cm.

Quokka

Sa fourrure, au poil grossier, est d'un brun gris sur le dos virant au chamois sous le ventre.

C'est un animal trapu, avec des oreilles rondes et une tête courte et large.

Sa durée de vie est de 5 à 10 ans.

Il est l'un des rares marsupiaux à posséder, comme les primates, une vision trichromatique.

Comportement

Ses pattes arrière étant moins puissantes que celles des autres marsupiaux, le quokka se déplace soit en sautant sur ses pattes arrière, soit en marchant sur ses quatre membres.

Il peut grimper dans les petits arbres et les arbustes jusqu'à 1,5 mètres.

Il vit en groupe d'une centaine d'individus et est essentiellement nocturne. Ces animaux sociables et curieux n'hésitent pas à approcher les humains.

Alimentation

Le quokka est un animal herbivore : il se nourrit de plantes, de fruits, de légumes, de racines, d'insectes, de feuilles, mais également de graminées et de racines qu'il peut déterrer avec ses griffes.

Alors qu'il est un animal plutôt terrestre, le quokka peut également grimper aux arbres pour atteindre sa nourriture.

Le quokka a besoin d'une grande quantité d'eau, mais son habitat pouvant en manquer, il comble l'essentiel de ses besoins par son alimentation en végétaux.

De ce fait, il est interdit de nourrir les quokkas car la nourriture humaine peut provoquer leur déshydratation et leur malnutrition.

Mode de vie

Le quokka est un animal nocturne qui sort à la tombée de la nuit de son abri dans les broussailles, où il a passé la journée à dormir. Il se regroupe en bandes de plus de cent individus pour se nourrir. Et il retourne dans son abri au lever du jour.

Les renards, les dingos et les chats sont ses principaux prédateurs. Les plantes épineuses d'Acanthocarpus sont leur abri de jour préféré pour dormir. Les quokkas y sont en effet très difficilement accessibles pour les humains et les autres animaux.

Interaction humaine

Les quokkas ont très peu peur des humains, en particulier sur l'île Rottnest.

Cependant, bien que les quokkas aient la réputation d'être les animaux les plus heureux sur Terre, chaque année, on compte quelques dizaines de cas, de quokkas mordant des personnes, souvent des enfants.

Il existe certaines restrictions concernant l'alimentation. Il est interdit de manipuler les animaux de quelque manière que ce soit, et l'alimentation, en particulier la nourriture humaine, est interdite, car ils peuvent facilement tomber malades.

Les quokkas peuvent être observés dans plusieurs parcs animaliers en Australie. Mais l'interaction physique n'est généralement pas autorisée sans autorisation.

Reproduction

Les accouplements ont lieu en hiver et la gestation dure 28 jours. Les quokkas peuvent se reproduire dès l'âge de 18 mois et peuvent donner naissance à des petits deux fois dans l'année.

À sa naissance, le petit rampe jusqu’à la poche marsupiale où il s’accroche à une tétine. Il commence à quitter la poche marsupiale à l’âge de 6 mois mais il s’y réfugie encore jusqu’à 10 mois.

Femelle quokka et son petit dans sa poche marsupiale

Le lait maternel reste son apport nutritif jusqu'à ses 8 mois. Ensuite, il suit sa mère dans l'apprentissage des bons et mauvais aliments qu'il peut trouver dans son environnement.

Les femelles peuvent mettre bas jusqu'à deux fois par an et donner naissance jusqu'à 17 quokkas au cours de leur vie.

Lorsqu'un quokka femelle avec un bébé dans sa poche est poursuivi par un prédateur, elle laisse tomber son bébé sur le sol qui va produire de bruits permettant d'attirer l'attention du prédateur pendant que la mère s'échappe...

Aire de répartition

Le quokka vit uniquement dans l’État d’Australie-Occidentale, principalement sur deux îles où les Européens n'ont pas introduit de prédateurs : l’île de Rottnest près de Perth et l'île de Bald, près d'Albany.

On le trouve aussi dans les environs de Perth, sur le continent, où il vit principalement en groupe dans les zones herbeuses et les fourrés marécageux.

Environ 10 000 quokkas vivent sur l'île de Rottnest et 4 000 sur le continent australien.

Au moment de la colonisation, le quokka était très présent sur l'île, distribué sur une superficie d'environ 41 200 km2 du Sud-Ouest de l'Australie-Occidentale, y compris les deux îles au large, Bald et Rottnest.

En 1992, la répartition du quokka sur le continent avait été réduite de plus de 50 %, ne dépassant pas les 17 800 km2.

En 2015, un feu de brousse près de Northcliffe a presque éradiqué l'une des populations locales du continent, avec la mort d'environ 90 % des 500 quokkas.

Menaces et conservation

De nombreuses espèces invasives ayant rejoint le territoire australien, la population du quokka est en baisse. En 2008, il est ainsi classé parmi les espèces animales dites "vulnérables" dans la liste rouge de l'UICN en raison de la forte diminution de sa population suite à l'introduction de prédateurs non-naturels comme le renard ou le chat sauvage.

Il s'agit donc d'une espèce protégée qu'il est interdit de posséder en tant qu'animal de compagnie.

L'exploitation de mines à ciel ouvert , le développement agricole, le défrichement, le brûlage des marécages restants et l'expansion des logements ont réduit l'habitat des quokkas, contribuant au déclin de l'espèce.

Bien qu'ils s'accouplent constamment, généralement un jour après la naissance des jeunes, la petite taille de la portée, ainsi que l'espace restreint et les prédateurs menaçants, contribuent à la rareté de l'espèce sur le continent.

Source : wikipedia.org

"Le culpeu" ou "Le chien antarctique".

Cet animal sauvage, aujourd'hui disparu, était une sorte de grand renard brun foncé, à la queue droite, longue et couverte de poils courts, comme celle d'un chien ordinaire.

Et on le trouvait autrefois au Chili et sur l'île de Falkland, l'une des îles Malouines.

Le "Culpeu" ne doit pas être confondu avec le "Culpeo", également appelé "Loup de Magellan", "Renard de Magellan" ou "Renard des Andes".

"Le céraste".

Ceraste ou "Vipère à cornes"

Il s'agit du vrai nom, venu directement du latin "Cerastes", de la vipère à cornes.

Ce serpent venimeux et nocturne extrêmement dangereux, dont il existe différentes espèces, appartient à la famille des Vipéridés.

Ceraste ou "Vipère à cornes"

Vivant en Afrique et en Asie, il se caractérise par deux espèces de cornes, dues au développement des écailles sus-orbitaires et qui lui valent son surnom.

 

"Le mouton bleu de l'Himalaya" ou "Le Grand Bharal".

Mâle Grand Bharal ou Mouton bleu de l'Himalaya

Il s'agit d'une espèce de caprin vivant dans les chaînes montagneuses et les hauts plateaux asiatiques, du Pakistan, à l'Ouest, au Tibet et au Qinghai, à l’Est.

Il occupe les pentes herbeuses et les falaises entre 2 000 et 5 000 mètres, voire davantage, se nourrissant de graminées, de diverses plantes vivaces d’altitude et de lichens.

Cet animal possède un pelage gris-bleuâtre, qui diffère de ton selon les individus ; certains étant même plutôt marron clair. Le pelage est noir sur le front, sur le bas du cou et sur l'avant des pattes (antérieurs et postérieurs). Le bharal possède également du blanc sur les joues, le haut du cou, le museau et le ventre, ainsi que sur l'arrière des pattes et sur les genoux.

La couleur de leur fourrure est un bon camouflage dans un environnement rocheux : en cas de danger, le Grand Bharal s’immobilise pour ne pas être repéré. Et, s’il l’est, il s’enfuit en escaladant avec agilité les parois montagneuses.

Ses prédateurs - à part l’homme, qui le chasse - sont la Panthère des neiges, le léopard et le loup gris.

Les deux sexes possèdent des cornes en lyres : plus grosses, plus longues (jusqu'à 80 cm), plus épaisses et plus incurvées chez le mâle ; plus courtes (pas plus de 20 cm) et plus fines chez la femelle.

Sources : wikipedia.org et www.pairidaiza.eu/fr

"L'once" ou "L'irbis".

Un once ou Léopard des neiges

Il s'agit des véritables noms - souvent ignorés - de ce superbe félin, que l'on appelle dans le langage courant "Léopard des neiges" ou "Panthère des neiges".

  • Curieusement, le mot "Once" désignait à l'origine... le lynx, qui après s'être appelé "Lynx" en latin classique, puis "Lyncea" en latin classique, "Luncia" en latin médiéval, est devenu "Lonce" en ancien français et enfin "L’once"... pour désigner cette panthère !

"Once" est d'ailleurs un mot polysémique, qui possède de nombreuses autres significations.

  • Quant au mot "Irbis", il s'agit du nom vernaculaire de l’espèce dans les pays de langue slave.

Souvent considéré comme l'un des plus beaux animaux de notre planète, ce félin de taille moyenne possède des pattes courtes et des pieds larges ainsi qu'une longue queue représentant quasiment la moitié de sa longueur totale. Sa face, large et ronde, possède des oreilles courtes et arrondies. Et sa robe est de couleur gris pâle à gris jaune, constellée de taches pleines et de rosettes.

L'once chasse principalement des ongulés, notamment le Grand bharal ou Mouton bleu de l'Himalaya, mais aussi des petits mammifères et des oiseaux. Les végétaux constituent également une part importante de son régime alimentaire pour un félin.

Il occupe de vastes territoires dont il parcourt des zones restreintes durant sept à dix jours avant de se déplacer vers une autre zone. L'once est fortement associée aux habitats de montagnes, avec une préférence pour les ravins escarpés et rocheux. On le rencontre dans les vallées des hautes montagnes d'Asie centrale, de Sibérie centrale et de l'Altaï, jusqu'à une altitude de 5 500 mètres.

Il est malheureusement répertoriée sur la liste rouge de l'UICN comme faisant partie des "espèces vulnérables". La population sauvage est estimée entre 4 500 et 8 700 individus. Et elle est encore malheureusement braconnée pour sa fourrure ou ses os et tuée en représailles lorsqu'elle s'attaque aux animaux domestiques.

Sources : wikipedia.org et feline-world.e-monsite.com

"Le pudu du Sud".

Le pudu du Sud, plus petit cervidé du monde

Cet animal méconnu de très petite taille est originaire de la forêt humide des zones tempérées d’Argentine et du Chili.

Avec ses pattes courtes et solides, sa petite taille et sa forme arrondie, le pudu est en effet adapté à la vie dans la forêt dense, où il peut aisément se faufiler entre les arbres et dans les fourrés.

Il s'agit du plus petit cervidé du monde, la longueur totale du corps d'un adulte ne faisant qu'entre 60 et 85 cm, avec une hauteur au garrot de 35 à 45 cm, pour un poids de 6 à 13 kg.

Le mot "Pudu" vient du Mapudungun, la langue des aborigènes Mapuches du Chili.

Les bébés ont parfois des taches blanches sur leur corps, qui disparaissent en grandissant.

Chez les mâles, des petites cornes poussent sur leur tête.

Il existe également le "Pudu du Nord", en Colombie, en Équateur, au Pérou et dans le Nord du Chili.

Source : wikipedia.org

"L'oryctérope du Cap" ou "Le cochon de terre".

À l'exception des tintinophiles avertis et de l'une de mes anciennes cousines par alliance dont il s'agit de l'injure préférée, la plupart d'entre vous ne s'en souviennent vraisemblablement pas, mais le nom de ce curieux animal fait partie de l'incroyable catalogue d'injures du Capitaine Haddock, créé par Hergé, puisqu'on le retrouve aussi bien dans l'album "Tintin au pays de l'or noir" (1971) ("Oryctérope !") que dans "Tintin et les Picaros" (1976) ("Sombre oryctérope !") !

Il s'agit d'un mammifère essentiellement termitivore d'Afrique, jouant un rôle écologique important en contrôlant l'extension des populations de termites.

Mesurant environ 1 à 1,30 m de longueur à l'âge adulte, il a une tête très allongée se terminant par un groin tubulaire, et de grandes oreilles allongées. Le cou est court, le corps massif et arqué. Il se termine par une queue pointue et musculeuse. Pour le décrire, à l'époque où les photos étaient rares et floues, on l'a décrit comme intermédiaire entre le fourmilier (par son museau allongé), le cochon (par le groin) et le kangourou (par la forme de sa queue). Cet animal est d'ailleurs appelé "Cochon de terre" en afrikaans en raison de la forme de sa tête. Son poids est compris entre 60 et 80 kg. Son pelage est mince, et sa principale protection est sa peau épaisse.

Son nez contient plus de bulbes olfactifs que tout autre mammifère (9 bulbes, à comparer avec les 4 ou 5 bulbes des chiens).

Ses pieds sont pourvus de quatre doigts en avant et cinq en arrière, armés de fortes griffes un peu aplaties et en forme de pelle, qui semble être un intermédiaire entre la griffe et le sabot, et lui permettant de creuser le sol ou de fouiller efficacement une termitière, sa principale source de nourriture.

En dépit de son nom, on trouve l'oryctérope du Cap dans l'essentiel de l'Afrique subsaharienne, à l'exception des forêts vierges et des zones marécageuses, où il ne peut pas creuser. Il préfère les zones de savanes où le sol est meuble et où il est susceptible de trouver des termites et de l'eau en quantité suffisante. On l'observe peu, car il vit la nuit et passe le jour dans un terrier. La nuit venue, il parcourt plusieurs kilomètres à la recherche de termites. Il laisse traîner sa queue derrière lui en se déplaçant, ce qui laisse une piste caractéristique.

L'oryctérope se nourrit essentiellement de fourmis et de termites, qu'il extrait des termitières à l'aide de ses griffes très puissantes et de sa longue langue enduite d'une salive gluante. Il est également capable de repérer les processions de termites se déplaçant sur le sol à l'aide de son odorat très fin et peut en avaler près de 50 000 en une nuit ! Il se nourrit également de coléoptères et de leurs larves.

Cet animal peut vivre en captivité jusqu'à 23 ans. Ses principaux prédateurs sont le lion, le léopard et le python. Mais il est également apprécié par les humains pour sa viande. Heureusement pour lui, l'oryctérope peut fuir en creusant très rapidement un trou à l'aide de ses griffes.

Source  wikipedia.org