"Le coureur indien".

Un canard coureur indien

Ce nom étrange est celui d'une espèce de canard originaire d'Angleterre, probablement originaire d'Asie.

D'abord sélectionné pour la ponte, pour laquelle les canes ont de grandes performances et produisent en moyenne 200 oeufs par an, ce canard est maintenant de plus en plus répandu dans le monde comme canard d'ornement.

Il doit cette popularité à sa démarche particulière, quasi-verticale et donnant l'impression de toujours courir. D'où son nom de "coureur" "indien".

Dans des cas très rares, il peut voler en décollant d'un endroit pentu ou en prenant ses appuis pour voler mais il ne va pas bien loin.

Le coureur indien peut être utilisé afin de lutter contre les limaces et escargots qu'il mange volontiers.

Il est également friand d'insectes et un viticulteur sud-africain, soucieux de limiter l'emploi de pesticides, l'utilise pour parcourir et surveiller ses vignes !

Origine

Un certain flou demeure autour de l’origine du coureur indien. Il aurait été importé d'Asie par les Anglais au cours du XIXe siècle. Mais son origine précise diffère selon les auteurs ; la Malaisie, la Chine et le Nord de l'Inde revenant régulièrement. La race est très ancienne dans ces pays, comme en témoignent des gravures sur des pierres retrouvées sur l'île de Java qui suggèrent que la race existait déjà il y a 2000 ans. Mais cette origine est controversée, une encyclopédie agricole indiquant en 1905 que "ses premiers propagateurs ont reconnu lui avoir donné son nom sans souci de son origine".

Et certains auteurs, comme Buffon dès le XVIIIe siècle, ont décrit des canards européens ressemblant au coureur indien. Enfin, certains affirment qu'il s'agit d'une race récente, issue du croisement entre des canards de Pékin et des canards de Virginie.

Quelle que soit son origine, c’est en Angleterre que ce canard s’est développé au cours du XIXe siècle. Il est sélectionné par les éleveurs de ce pays pour ses qualités de ponte, et est vraisemblablement croisé avec diverses races anglaises. Repris par les éleveurs d’animaux d’ornement à la fin du XXe siècle, il est exporté dans le monde entier.

Description

Le coureur indien possède une allure bien caractéristique. Il se caractérise principalement par son port quasi vertical, quand les autres canards présentent une ligne du dos plus ou moins horizontale, et son allure vive.

Lire la suite

"Un bec-en-sabot du Nil".

Un bec-en-sabot du Nil

Ce nom étrange désigne une espèce d'oiseau massif de grande taille, originaire du continent africain. C'est la seule espèce du genre Balaeniceps et de la famille des Balaenicipitidae. Ainsi nommé à cause de son bec qui est aussi gros, voire plus gros que sa tête, cet oiseau est un échassier au même titre que la cigogne ou le héron. Il est actuellement menacé par la destruction de son habitat naturel.

Un bec-en-sabot du Nil (© Christophe Dehondt et Corinne Desmets / www.Dehondt-Desmets.fr)
Un bec-en-sabot du Nil (© Christophe Dehondt et Corinne Desmets / www.Dehondt-Desmets.fr)

Mensurations

Le Bec-en-sabot est un grand échassier (100 à 120 cm) à longues pattes sombres et au bec énorme. Son envergure peut atteindre 2,30 m. Il pèse de 4 à 7 kg. Il n'y a pas de réel dimorphisme sexuel chez cette espèce : le mâle est juste un peu plus gros que la femelle et a un bec plus long. De même, il n'y a guère de différence entre le plumage nuptial et le plumage habituel.

Aspect général

Un bec-en-sabot du Nil

Le bec est l'élément le plus remarquable du Bec-en-sabot et la principale caractéristique de l'espèce, car il ressemble à un sabot de couleur jaunâtre ou rosée ; il est taché de points sombres, grisâtres, et a des dimensions de 23 x 10 cm environ. La forme du bec apparaît, en fait, très adaptée à la pêche en eaux troubles, peu profondes et encombrées de végétaux. Au lieu de harponner à la manière des hérons, le bec-en-sabot écope à l'horizontale. Il arrache ainsi du marais une véritable pelletée de matériaux où frétille la proie visée. Le crochet qui arme sa mandibule supérieure lui sert à pincer sa prise glissante, les bords tranchants à la découper. Le crochet de la mandibule supérieure lui permet également de se toiletter ou de rouler ses oeufs.

Un bec-en-sabot du Nil (© Christophe Dehondt et Corinne Desmets / www.Dehondt-Desmets.fr)
Un bec-en-sabot (© Christophe Dehondt et Corinne Desmets / www.Dehondt-Desmets.fr)

Lire la suite

"Le bec-ouvert africain" ou "Cigogne à bec-ouvert d'Afrique".

Un bec-ouvert africain

Ce nom étrange désigne une espèce d'échassier africain.

Un bec-ouvert africain (© Catherine et Bernard Lanneluc / www.oiseaux.net)
Un bec-ouvert africain (© Catherine et Bernard Lanneluc / www.oiseaux.net)

Description

Il s'agit d'un oiseau d'environ 80 centimètres, de couleur noire, avec des reflets métalliques.

Deux becs-ouverts africains posés dans un arbre

Ce qui le caractérise est la forme de son bec : deux mandibules qui ne se touchent qu'à la base et à la pointe du bec.

Un bec-ouvert africain en gros plan

Cette forme est la conséquence de son adaptation à son régime alimentaire, puisqu'il se nourrit principalement d'escargots qu'il extirpe de leur coquille grâce à cette forme particulière de bec, lui servant de "pince à escargot". Au milieu, la partie supérieure est dotée de cornée.

Un bec-ouvert africain

Comme les autres cigognes il produit des claquement de bec lors des parades amoureuses.

Le jeune possède un pelage terne et plus clair. Son bec est droit, il se courbera au cours de sa croissance.

Il existe une espèce similaire, au plumage blanc, le bec-ouvert indien.

Un bec-ouvert indien, perché sur une branche

 

Habitat

On le retrouve sur tout le territoire africain, à l'exception du Maghreb. Il est également présent à l'Ouest de Madagascar.

Un bec-ouvert africain en plein vol

Il vit dans les zones plantées d'arbres, les lacs et les régions palustres, où il se nourrit de petits escargots qu'il extrait de leur coquille grâce à son bec.

 

Un bec-ouvert africain bagué, dans l'eau

Reproduction

L'espèce niche sur les arbres au milieu de buissons généralement proche d'une étendue d'eau. La saison de reproduction dure d'août à mai, avec un pic entre janvier et mars.

Deux becs-bouverts africains (© Dave Govoni)
Deux becs-bouverts africains (© Dave Govoni)

Sources : wikipedia.org

"Le postier breton".

Un postier breton

Cette curieuse locution nominale masculine désigne l'un des deux types (avec le trait breton) d'une race de chevaux de trait originaire de Bretagne.

Il s'agit à l'origine d'un cheval de poste utilisé aussi bien pour l'attelage que pour les travaux des champs.

Issu de robustes petits chevaux locaux, son élevage s'organise dès la fin du XVIIe siècle sous l'influence de très nombreux croisements.

Très massif et musclé, il présente souvent une robe alezane, et malgré sa taille modeste, déploie un trot efficace et une grande puissance au travail.

Apprécié des militaires comme des paysans pour sa capacité de traction et sa polyvalence, ce cheval connaît un grand succès à l'arrivée du XXe siècle. Il quitte par trains et bateaux entiers sa Bretagne natale depuis Landivisiau (29) et sert d'améliorateur pour d'autres races de chevaux de trait.

Source : wikipedia.org

"Un bivalve", "un pélécypode" ou "Un lamellibranche".

Coquillages bivalves

Ce substantif masculin désigne un mollusque d'eau douce ou d'eau de mer possédant une coquille double, à deux valves, pouvant s'entrouvrir et se refermer.

Les "bivalves" sont également nommée "pélécypodes" ou "lamellibranches".

Et cette classe de coquillages le plus souvent comestibles et appartenant aux "fruits de mer" comprend notamment : les palourdes, les bulots, les clams, les coques, les coquilles Saint-Jacques, les couteaux, les huîtres, les moules, les palourdes, les pétoncles et les praires.

Source : fr.vikidia.org

"Le poisson pénis" ou "Le gros ver aubergiste".

Un poisson-pénis, échoué sur une plage de Californie (États-Unis d'Amérique), en décembre 2019

Ces deux appellations étranges désignent une variété de ver marin existant depuis plus de 300 millions d’années et dont l'espérance de vie peut atteindre 25 ans.

Il a naturellement hérité son nom de "Poisson pénis" de sa forme phallique plus que suggestive, avec une boursouflure au niveau de la tête, une taille de 10 à 30 centimètres et une consistance mi-moelleuse, mi-dure !

On le trouve uniquement dans le Pacifique, près des côtes asiatiques et sur la côte Ouest des États-Unis d'Amérique, entre le sud de l’Oregon et la Basse-Californie (Mexique), où il passe l’essentiel de sa vie sous terre, à l’abri des regards, dans des terriers en forme de "U", dans les estrans, ces parties de plages périodiquement recouvertes par les marées, où il se nourrit de micro-organismes (planctons, bactéries…).

C'est parce qu'il a pour habitude de changer régulièrement d’abri afin de varier ses lieux "de chasse", permettant ainsi aux crabes et aux autres poissons de lui prendre sa place, que "le poisson pénis" est également surnommé "le gros ver aubergiste".

Disposant d'une forme parfaite pour cette vie souterraine, il est habituellement la proie des loutres, des limandes, des requins, des raies, des goélands et des humains, qui le consomment frit, grillé ou en sashimi.

Dans la province du Shandong, dans l’est de la Chine, on peut le préparer en ravioli : il a alors un goût assez proche de l’andouillette. Il est également consommé en Corée du Sud, où on lui prête des effets aphrodisiaques, mais aussi au Japon, principalement à Hokkaido, ainsi qu'en Russie.

Des poissons-pénis Des poissons-pénis

On a beaucoup parlé de cet étrange animal fin 2019, après qu'une forte tempête, le 6 décembre, dégageant les sédiments, en a délogé plusieurs milliers et les a fait s'échouer et se décomposer sur Drakes Beach, au Nord de San Francisco, en Californie, pour le plus grand régal des oiseaux marins.

Des poissons-pénis, échoués en masse sur une plage de Californie (États-Unis d'Amérique), en décembre 2019

Sources : www.lemonde.fr et animalaxy.fr

"Le mouton bleu de l'Himalaya" ou "Le Grand Bharal".

Mâle Grand Bharal ou Mouton bleu de l'Himalaya

Il s'agit d'une espèce de caprin vivant dans les chaînes montagneuses et les hauts plateaux asiatiques, du Pakistan, à l'Ouest, au Tibet et au Qinghai, à l’Est.

Il occupe les pentes herbeuses et les falaises entre 2 000 et 5 000 mètres, voire davantage, se nourrissant de graminées, de diverses plantes vivaces d’altitude et de lichens.

Cet animal possède un pelage gris-bleuâtre, qui diffère de ton selon les individus ; certains étant même plutôt marron clair. Le pelage est noir sur le front, sur le bas du cou et sur l'avant des pattes (antérieurs et postérieurs). Le bharal possède également du blanc sur les joues, le haut du cou, le museau et le ventre, ainsi que sur l'arrière des pattes et sur les genoux.

La couleur de leur fourrure est un bon camouflage dans un environnement rocheux : en cas de danger, le Grand Bharal s’immobilise pour ne pas être repéré. Et, s’il l’est, il s’enfuit en escaladant avec agilité les parois montagneuses.

Ses prédateurs - à part l’homme, qui le chasse - sont la Panthère des neiges, le léopard et le loup gris.

Les deux sexes possèdent des cornes en lyres : plus grosses, plus longues (jusqu'à 80 cm), plus épaisses et plus incurvées chez le mâle ; plus courtes (pas plus de 20 cm) et plus fines chez la femelle.

Sources : wikipedia.org et www.pairidaiza.eu/fr

"Un pouce-pied" ou "Un poucepied".

Il s'agit d'un crustacé marin cirripède de l'Atlantique Est, vivant fixé aux rochers par son pédoncule.

Comestible, ce fruit de mer a longtemps été une source de nourriture pour les habitants des côtes.

Depuis de nombreuses années, une forte demande existe pour cette ressource en Espagne et au Portugal où il est particulièrement prisé.

Il a de ce fait été l’objet d’une pêche intensive ayant conduit à une surexploitation et à un fort déclin de ses populations dans plusieurs régions. La faible productivité de l'espèce, liée à une croissance lente et à une possibilité d'implantation réduite en raison d'exigences écologiques fortes, en a donc fait une ressource peu abondante et fragile à l’exploitation.

Source : wikipedia.org

"Un cirrhipède", "Un cirripède", "Un cirrhopode" ou "Un cirropode".

Ces quatre mots désignent tous un type de crustacé marin ayant six paires de pattes recourbées en panache, tel que le "Pouce-pied".

Comestible, il vit fixé aux rochers, à des objets flottants divers, à des organismes vivants (tortues, mammifères marins) ou enfoncés dans des coquilles de mollusques.

Source : wikipedia.org