"Un papillon" ou "Le papillon".

Ce substantif masculin désigne :

  • au sens propre : un lépidoptère, c'est à dire un insecte possédant trois paires de pattes et deux paires d'ailes, après métamorphose de la chenille.

Un papillon

  • et au sens figuré :
    • un type de vis ou d'écrou XXX

Une vis papillonUn écrou papillon

 

    • un pense-bête, petit papier volant, fixé quelque part, sur lequel on a noté quelque chose dont il est important de se souvenir, auquel il faut penser.

Un papillon pense-bête

    • une variété de chien épagneul nain XXX

Un épagneul nain papillon

  • "Le papillon" est une nage XXX

Un nageur de papillon

  • "Un noeud papillon" est un noeud de cravate XXX

Un noeud papillon

  • et "Des ailes papillon" sont un type d'ouverture de portière de véhicule.

Des "Portes papillon" ou "Portes en ailes de mouette"

"Le coureur indien".

Un canard coureur indien

Ce nom étrange est celui d'une espèce de canard originaire d'Angleterre, probablement originaire d'Asie.

D'abord sélectionné pour la ponte, pour laquelle les canes ont de grandes performances et produisent en moyenne 200 oeufs par an, ce canard est maintenant de plus en plus répandu dans le monde comme canard d'ornement.

Il doit cette popularité à sa démarche particulière, quasi-verticale et donnant l'impression de toujours courir. D'où son nom de "coureur" "indien".

Dans des cas très rares, il peut voler en décollant d'un endroit pentu ou en prenant ses appuis pour voler mais il ne va pas bien loin.

Le coureur indien peut être utilisé afin de lutter contre les limaces et escargots qu'il mange volontiers.

Il est également friand d'insectes et un viticulteur sud-africain, soucieux de limiter l'emploi de pesticides, l'utilise pour parcourir et surveiller ses vignes !

Origine

Un certain flou demeure autour de l’origine du coureur indien. Il aurait été importé d'Asie par les Anglais au cours du XIXe siècle. Mais son origine précise diffère selon les auteurs ; la Malaisie, la Chine et le Nord de l'Inde revenant régulièrement. La race est très ancienne dans ces pays, comme en témoignent des gravures sur des pierres retrouvées sur l'île de Java qui suggèrent que la race existait déjà il y a 2000 ans. Mais cette origine est controversée, une encyclopédie agricole indiquant en 1905 que "ses premiers propagateurs ont reconnu lui avoir donné son nom sans souci de son origine".

Et certains auteurs, comme Buffon dès le XVIIIe siècle, ont décrit des canards européens ressemblant au coureur indien. Enfin, certains affirment qu'il s'agit d'une race récente, issue du croisement entre des canards de Pékin et des canards de Virginie.

Quelle que soit son origine, c’est en Angleterre que ce canard s’est développé au cours du XIXe siècle. Il est sélectionné par les éleveurs de ce pays pour ses qualités de ponte, et est vraisemblablement croisé avec diverses races anglaises. Repris par les éleveurs d’animaux d’ornement à la fin du XXe siècle, il est exporté dans le monde entier.

Description

Le coureur indien possède une allure bien caractéristique. Il se caractérise principalement par son port quasi vertical, quand les autres canards présentent une ligne du dos plus ou moins horizontale, et son allure vive.

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"Le poisson-éléphant".

Un poisson-éléphant

Ce poisson africain d'eau douce est ainsi surnommé en raison de son barbillon en forme de trompe très spécifique.

Son cerveau est étonnamment développé et ce poisson semi-nocturne possède un comportement social particulier.

Description

Le poisson-éléphant est habillé d'un brun foncé penchant vers le noir avec des rayures blanches verticales sur l'arrière du corps. Il est comprimé latéralement et mesure en moyenne 23-25 cm, avec la nageoire dorsale et la nageoire anale de la même longueur. Sa nageoire caudale est fourchue.

Un poisson-éléphant

Sa caractéristique principale, comme son nom l'indique, est une sorte de trompe sous la bouche qui l'aide principalement à fouiller le sol. Ce n'est pas vraiment un nez, mais une extension sensible de la bouche, une sorte de barbillon mentonnier unique, riche en cellules sensorielles, qu'il utilise avant tout pour la recherche de vers et d'insectes dans le sable, mais aussi pour l'auto-défense, la communication et la navigation. Ce museau allongé et courbé comme une trompe d'éléphant est couvert d'électro-récepteurs, comme une grande partie du reste de son corps.

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"La sentinelle de l'environnement".

Une abeille en gros plan

Cette locution nominale féminine désigne l'abeille, un insecte volant dont il existe au moins 20 000 espèces répertoriées sur la planète, dont environ 2 000 en Europe et près de 1 000 en France.

La majorité des abeilles ne produit pas de miel, mais toutes se nourrissent du nectar des fleurs.

Les abeilles peuvent être classées selon leur mode de vie : abeilles domestiques ou sauvages, solitaires ou bien sociales, etc.

Elles sont nettement distinctes des guêpes par leur morphologie et leur comportement, notamment leur alimentation. Les bourdons, en revanche, sont un groupe particulier d'abeilles.

Les abeilles, et les autres espèces de pollinisateurs, sont actuellement gravement menacées, avec un taux d'extinction qui est de 100 à 1 000 fois plus élevé que la normale, selon l'ONU.

Les principales causes de ce déclin sont : l'utilisation de pesticides, la monoculture, les pratiques agricoles intensives, le changement climatique, le changement d'affectation des terres et la destruction des habitats.

Source : wikipedia.org

"Un bec-en-sabot du Nil".

Un bec-en-sabot du Nil

Ce nom étrange désigne une espèce d'oiseau massif de grande taille, originaire du continent africain. C'est la seule espèce du genre Balaeniceps et de la famille des Balaenicipitidae. Ainsi nommé à cause de son bec qui est aussi gros, voire plus gros que sa tête, cet oiseau est un échassier au même titre que la cigogne ou le héron. Il est actuellement menacé par la destruction de son habitat naturel.

Un bec-en-sabot du Nil (© Christophe Dehondt et Corinne Desmets / www.Dehondt-Desmets.fr)
Un bec-en-sabot du Nil (© Christophe Dehondt et Corinne Desmets / www.Dehondt-Desmets.fr)

Mensurations

Le Bec-en-sabot est un grand échassier (100 à 120 cm) à longues pattes sombres et au bec énorme. Son envergure peut atteindre 2,30 m. Il pèse de 4 à 7 kg. Il n'y a pas de réel dimorphisme sexuel chez cette espèce : le mâle est juste un peu plus gros que la femelle et a un bec plus long. De même, il n'y a guère de différence entre le plumage nuptial et le plumage habituel.

Aspect général

Un bec-en-sabot du Nil

Le bec est l'élément le plus remarquable du Bec-en-sabot et la principale caractéristique de l'espèce, car il ressemble à un sabot de couleur jaunâtre ou rosée ; il est taché de points sombres, grisâtres, et a des dimensions de 23 x 10 cm environ. La forme du bec apparaît, en fait, très adaptée à la pêche en eaux troubles, peu profondes et encombrées de végétaux. Au lieu de harponner à la manière des hérons, le bec-en-sabot écope à l'horizontale. Il arrache ainsi du marais une véritable pelletée de matériaux où frétille la proie visée. Le crochet qui arme sa mandibule supérieure lui sert à pincer sa prise glissante, les bords tranchants à la découper. Le crochet de la mandibule supérieure lui permet également de se toiletter ou de rouler ses oeufs.

Un bec-en-sabot du Nil (© Christophe Dehondt et Corinne Desmets / www.Dehondt-Desmets.fr)
Un bec-en-sabot (© Christophe Dehondt et Corinne Desmets / www.Dehondt-Desmets.fr)

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"Le bec-ouvert africain" ou "Cigogne à bec-ouvert d'Afrique".

Un bec-ouvert africain

Ce nom étrange désigne une espèce d'échassier africain.

Un bec-ouvert africain (© Catherine et Bernard Lanneluc / www.oiseaux.net)
Un bec-ouvert africain (© Catherine et Bernard Lanneluc / www.oiseaux.net)

Description

Il s'agit d'un oiseau d'environ 80 centimètres, de couleur noire, avec des reflets métalliques.

Deux becs-ouverts africains posés dans un arbre

Ce qui le caractérise est la forme de son bec : deux mandibules qui ne se touchent qu'à la base et à la pointe du bec.

Un bec-ouvert africain en gros plan

Cette forme est la conséquence de son adaptation à son régime alimentaire, puisqu'il se nourrit principalement d'escargots qu'il extirpe de leur coquille grâce à cette forme particulière de bec, lui servant de "pince à escargot". Au milieu, la partie supérieure est dotée de cornée.

Un bec-ouvert africain

Comme les autres cigognes il produit des claquement de bec lors des parades amoureuses.

Le jeune possède un pelage terne et plus clair. Son bec est droit, il se courbera au cours de sa croissance.

Il existe une espèce similaire, au plumage blanc, le bec-ouvert indien.

Un bec-ouvert indien, perché sur une branche

 

Habitat

On le retrouve sur tout le territoire africain, à l'exception du Maghreb. Il est également présent à l'Ouest de Madagascar.

Un bec-ouvert africain en plein vol

Il vit dans les zones plantées d'arbres, les lacs et les régions palustres, où il se nourrit de petits escargots qu'il extrait de leur coquille grâce à son bec.

 

Un bec-ouvert africain bagué, dans l'eau

Reproduction

L'espèce niche sur les arbres au milieu de buissons généralement proche d'une étendue d'eau. La saison de reproduction dure d'août à mai, avec un pic entre janvier et mars.

Deux becs-bouverts africains (© Dave Govoni)
Deux becs-bouverts africains (© Dave Govoni)

Sources : wikipedia.org

"Le postier breton".

Un postier breton

Cette curieuse locution nominale masculine désigne l'un des deux types (avec le trait breton) d'une race de chevaux de trait originaire de Bretagne.

Il s'agit à l'origine d'un cheval de poste utilisé aussi bien pour l'attelage que pour les travaux des champs.

Issu de robustes petits chevaux locaux, son élevage s'organise dès la fin du XVIIe siècle sous l'influence de très nombreux croisements.

Très massif et musclé, il présente souvent une robe alezane, et malgré sa taille modeste, déploie un trot efficace et une grande puissance au travail.

Apprécié des militaires comme des paysans pour sa capacité de traction et sa polyvalence, ce cheval connaît un grand succès à l'arrivée du XXe siècle. Il quitte par trains et bateaux entiers sa Bretagne natale depuis Landivisiau (29) et sert d'améliorateur pour d'autres races de chevaux de trait.

Source : wikipedia.org

"Une mule".

Ce substantif féminin possède plusieurs significations, puisqu'il peut tout aussi bien désigner :

  • au sens propre, dans le langage courant :
    • un animal hybride femelle (les mâles sont appelés "Mulet"), presque toujours stérile, né de l'accouplement d'un âne et d'une jument, ou d'un cheval et d'une ânesse, et utilisé pour le transport des marchandises,

Une mule

    • par analogie avec les mules utilisées en batellerie, comme animaux de trait, pour le halage : un engin de halage,
    • ou : une pantoufle laissant le talon découvert.

Une mule (chausson)

  • et au sens figuré, dans le registre familier :
    • une personne entêtée, butée, têtue.

On dit par exemple : "Mais quelle mule, ce type !".

Et on utilise la formule en forme d'idiotisme animalier "Être une tête de mule".

    • ou, dans le jargon des douanes, de la police et des trafiquants : une personne transportant d'un lieu à un autre des marchandises illicites - en particulier, de la drogue - pour le compte d’organisations criminelles.

De nombreuses mules transportent même dans leurs intestins, après les avoir avalées, des boulettes de drogue, enveloppées dans du film plastique.

Une radiographie d'une "mule" tentant de passer des boulettes de drogue préalablement ingurgitéesDes boulettes de drogue extraites de l'intestin d'une "mule"

Le réalisateur états-unien Clint Eastwood a réalisé en   un film, intitulé "La mule", dans lequel il interprète lui-même une mule

 

Sources : www.cnrtl.fr, wiktionary.org et www.larousse.fr

"Le baliste cabri", "Le cochon de mer" Le baliste commun" ou "Le baliste gris".

Le "baliste cabri" ou "cochon de mer" également appelé "baliste commun" ou "baliste gris"

Ces différentes appellations désignent une espèce de poisson marin vivant dans les eaux de la Méditerranée (côtes Sud notamment) et de l'océan Atlantique, et peut être occasionnellement aperçu dans celles de la Manche. Il se  qu'il broie avec sa puissante mâchoire

Doté d'épines dorsales très affûtées, qu'il dresse lorsqu'il se sent en danger, ce poisson possède une mâchoire puissante avec des incisives très marquées, lui permettant de briser les coquilles d’huîtres et de moules et de se nourrir crustacés et de mollusques.

Ses yeux sont très en retrait par rapport à sa bouche, ce qui lui permet de ne pas se blesser lorsqu'il casse ainsi des coquillages.

Très caractériel et agressif, le baliste cabri n'hésite pas à mordre les humains qu'il trouve sur son chemin (baigneurs, soigneurs en aquarium), parfois jusqu'au sang. Un comportement qui peut s'expliquer par une volonté de chasser, de défendre son territoire en période de reproduction ou tout simplement par une sensation de faim. Et qui est exacerbé par le réchauffement des eaux, qui augmente le métabolisme de ce poisson.

Source : wikipedia.org

"Un molosse".

Ce substantif masculin nous vient de l'Antiquité grecque puisqu'il fait référence aux Molosses, une peuplade d’Épire, gouvernée par la dynastie éacide, descendant, selon la légende de Molossos, l'un des trois fils de Néoptolème, le fils d’Achille et de Déidamie, et d’Andromaque.

Les Molosses étaient réputés pour leurs chiens de combat, que les bergers utilisaient pour garder leurs troupeaux.

Le terme "Molosse" désigne ainsi, de nos jours, selon le contexte :

  • dans le langage courant :
    • un chien de garde de troupeau, de grande taille, de type "molossoïde", une appellation qui dérive des Molosses d'Épire d'où provenait Péritas, le chien d'Alexandre le Grand.

Il existe des molosses de type dogue (à poils courts), comme le dogue argentin, le Cane Corso, le bullmastiff ou les bouledogues.

Et les molosses de montagne (à poils longs), comme le saint-bernard, le leonberg ou le terre-neuve.

Un molossoïde de type dogue (à poils courts) : le bullmastiff
Un molossoïde de type dogue (à poils courts) : le bullmastiff
    • et par analogie : une chauve-souris, vivant dans les régions méditerranéennes et en Amérique du Sud, dont le museau est renflé comme celui d'un dogue.

Un molosse du Brésil : l'animal volant le plus rapide du monde

Le molosse du Brésil est l'animal volant le plus rapide du règne animal, avec des pointes à 160 kilomètres par heure, à l'horizontale. Car si les faucons pèlerin peuvent atteindre les 300 kilomètres par heure, c'est en plongeant, et avec l'aide de la gravité.

Un molosse du Brésil en plein vol : l'animal volant le plus rapide du monde

Cette évaluation a été effectuée en 2016 par des scientifiques de l'université du Tennessee, à Knoxville, dont l'étude, publiée dans la revue scientifique Royal Society Open Science, démontre que les vents arrières n'ont pas aidé la vitesse de vol des chauves-souris.

  • et dans le registre soutenu :
    • un gros chien de garde, de taille imposante et d'aspect particulièrement redoutable,

Un molosse extrêmement agressif

    • et par analogie, de façon péjorative : un gardien au physique impressionnant et peu engageant.

Un molosse chargé de la sécurité

Sources : wiktionary.org, www.cnrtl.fr, wikipedia.org et Le Robert

Doit-on dire "Un girafeau" ou "Un girafon" ?

En gros plan : la tête d'un "girafeau" ou "girafon" couché sur de la paille

On peut utiliser n'importe lequel de ces deux substantifs masculins, qui désignent l'un comme l'autre : le petit de la girafe.

La girafe peut commencer à mettre bas dès l'âge de cinq ans. La gestation dure environ 15 mois. La mise bas s'effectue debout et le girafon tombe de près de deux mètres de haut. Il y a des risques que le girafon meure à la naissance, car en tombant il peut se blesser, et notamment se briser la nuque, même si cela reste très rare. La girafe met au monde le plus souvent un seul petit à la fois, exceptionnellement deux.

À la naissance, le girafon mesure deux mètres pour un poids variant de 40 à 80 kg. Les jambes sont plus longues que le cou et sortent les premières. Le cou est proportionnellement moins long que celui des adultes. Sur la tête, deux touffes de poils noirs recouvrent les cartilages des futurs ossicônes, qui se souderont avec les os du crâne. Il s'agit de l'un des rares animaux dont les appendices crâniens existent dès la naissance.

Une girafe et son "girafeau" ou "girafon", dans un bâtiment de parc zoologique

La girafe n'adopte son petit que s'il est capable de se tenir rapidement debout (généralement au bout de 15 minutes) et de stimuler la lactation. Au bout d'une heure, il doit tenir sur ses pattes pour atteindre les mamelles de sa mère où il pourra se nourrir d'un lait très gras. Dans le cas contraire, elle l'abandonne ou même le tue.

Un "girafeau" ou "girafon" auquel un main tend un biberon de lait

La mère se fait comprendre de son petit en le caressant avec le bout de son museau ou avec un langage sonore d'une fréquence trop élevée pour les humains. Elle l'incite ainsi à la suivre et à la téter, créant ainsi le lien maternel.

Une girafe léchant le dessus du crâne de son "girafeau" ou "girafon"

Le girafon grandit de un mètre durant la première année de sa vie. À six mois, il approche les trois mètres et à sept ans, il aura sa taille d'adulte avec un minimum de cinq mètres.

Le sevrage intervient au bout de 12 à 16 mois mais le girafon peut rester avec sa mère jusqu'à l'âge de deux ans et demi. Après cette période, il est gardé dans une "nurserie" qui permet à sa mère d'aller s'alimenter. La maturité sexuelle est acquise au bout de trois à quatre ans pour un girafon femelle, et quatre à cinq ans pour un mâle.

Pour l'anecdote, le terme de "Girafon" désigne également un dispositif de trappe situé, depuis 1961, dans le toit des fourgonnettes Renault.

Source : wikipedia.org