"Un dépendeur d'andouilles" ou "Un grand dépendeur d'andouilles".

J'adore ces deux locutions nominales s'utilisant au sens figuré, dans le registre familier et le registre désuet, pour désigner une personne dont la seule qualité est d’être assez grande pour décrocher ou "dépendre" les andouilles.

Autrement dit : une personne qui ne brille pas particulièrement par ses qualités intellectuelles.

Sur ce même thème, je vous recommande la lecture de ma collection d'articles "Mille et une façons de dire Être idiot ou Un idiot" et, en particulier, mon article sur mes façons préférées de dire "Être idiot".

Source : wiktionary.org

"Les grands esprits se rencontrent".

Sans doute manqué-je de modestie car j'utilise très régulièrement cette expression qui signifie - par plaisanterie, fort heureusement - qu'il est normal que deux personnes intelligentes pensent à la même chose au même moment.

Sa forme initiale était "les BEAUX esprits se rencontrent" et elle trouve son origine dans une lettre de Voltaire écrite en 1760.

On l'utilise par exemple lorsque quelqu'un vous appelle au téléphone alors même que vous apprêtiez à lui téléphoner : "Ça alors : les grands esprits se rencontrent ; j'étais en train de prendre mon téléphone pour t'appeler lorsqu'il a sonné !".

Source : wiktionary.org

"Le mouton bleu de l'Himalaya" ou "Le Grand Bharal".

Mâle Grand Bharal ou Mouton bleu de l'Himalaya

Il s'agit d'une espèce de caprin vivant dans les chaînes montagneuses et les hauts plateaux asiatiques, du Pakistan, à l'Ouest, au Tibet et au Qinghai, à l’Est.

Il occupe les pentes herbeuses et les falaises entre 2 000 et 5 000 mètres, voire davantage, se nourrissant de graminées, de diverses plantes vivaces d’altitude et de lichens.

Cet animal possède un pelage gris-bleuâtre, qui diffère de ton selon les individus ; certains étant même plutôt marron clair. Le pelage est noir sur le front, sur le bas du cou et sur l'avant des pattes (antérieurs et postérieurs). Le bharal possède également du blanc sur les joues, le haut du cou, le museau et le ventre, ainsi que sur l'arrière des pattes et sur les genoux.

La couleur de leur fourrure est un bon camouflage dans un environnement rocheux : en cas de danger, le Grand Bharal s’immobilise pour ne pas être repéré. Et, s’il l’est, il s’enfuit en escaladant avec agilité les parois montagneuses.

Ses prédateurs - à part l’homme, qui le chasse - sont la Panthère des neiges, le léopard et le loup gris.

Les deux sexes possèdent des cornes en lyres : plus grosses, plus longues (jusqu'à 80 cm), plus épaisses et plus incurvées chez le mâle ; plus courtes (pas plus de 20 cm) et plus fines chez la femelle.

Sources : wikipedia.org et www.pairidaiza.eu/fr

"Bien m'en a pris" ou "Grand bien m'en a pris" et "Mal m'en a pris" ou "Bien mal m'en a pris".

Ces différentes locutions du registre soutenu signifient respectivement que l'on a :

  • eu raison,
  • vraiment eu raison,
  • eu tort,
  • eu vraiment tort,

, de faire ce que l’on a fait, étant donné le résultat.

On dit par exemple :

  • "Bien m'en a pris d'arriver en avance car j'ai pu ainsi apercevoir mon idole".
  • "Grand bien m'en a pris de ne pas répondre comme l'avait fait mon collègue, car il a été sévèrement repris par notre patron".

Ou :

  • "Mal m'en a pris de ne pas venir ce jour là car ma gtante avait fait des crêpes, mon dessert favori !".
  • "Bien mal m'en a pris de ne pas être resté jusqu'au bout du concert car le groupe est revenu une troisième fois et a joué encore trois morceaux !".

"Mener grand train".

Cette expression signifie faire beaucoup de dépenses, vivre avec faste, jouir d'un mode de vie luxueux et dépensier et pouvoir, par exemple, employer de nombreux domestiques.

Le mot "train" désignait en effet, sous l'Ancien régime le budget d'un foyer et de tout le personnel d'entretien.

Source : wwww.linternaute.fr