On n'écrit pas : "Un waggon" !

Un wagon de marchandises

Mais : "Un waGon" !

Avec un seul "g".

C'est en anglais que ce mot comporte deux "g".

Un wagon est, dans le monde des chemins de fer, un véhicule destiné au transport des animaux ("Wagon à bestiaux") ou des marchandises ("Wagon de marchandises"), incapable de se mouvoir par lui-même.

Il est donc impropre de parler de "Wagon de voyageurs".

On n'écrit pas : "Le souffre" !

Du soufre

Mais : "Le soufre" !

Avec un seul "f".

Ce sont les formes conjuguées du verbe "Souffrir"qui comportent deux "f" : "je souffre, elle souffre, il souffre".

Le soufre est un corps simple solide, non métallique, d'une couleur jaune citron, insipide, et insoluble dans l'eau.

Du soufre organique

Le soufre est surtout connu sous la forme de cristaux jaunes et se trouve dans beaucoup de minéraux (sulfure et sulfate) et même sous forme native, particulièrement dans les régions volcaniques.

Sa récolte artisanale dans des conditions indignes par de véritables forçats dans différents pays sous-développés est régulièrement dénoncée.

Récolte du soufreRécolte du soufre

 

Récolte du soufreRécolte du soufre

Récolte du soufreRécolte du soufre

L'essentiel du soufre exploité est cependant d'origine sédimentaire.

C'est un élément essentiel pour tous les êtres vivants ; il intervient dans la formule de deux acides aminés naturels, la cystéine et la méthionine et, par conséquent, dans de nombreuses protéines.

Utilisations

Le soufre sert à 90 % à préparer l'acide sulfurique, produit de base de l'industrie chimique.

Il est notamment employé comme engrais (sulfates) (60 % de la production) et phytosanitaire fongicide (contre l'oïdium de la vigne).

Environ 34 % sert à des applications non agricoles comme la fabrication du caprolactame-monomère qui intervient dans la préparation du Nylon-6, dans les processus de lixiviation en exploitation minière, à l'élaboration du dioxyde de titane, des tripolyphosphates pour les détergents, à l'alimentation animale et humaine, à la fabrication de la pâte à papier, à la fabrication de l'acide fluorhydrique.

Il est aussi utilisé pour fabriquer la poudre à canon, les laxatifs, était utilisé dans les allumettes, des insecticides, etc.

Sources : wikipedia.org et www.larousse.fr

On n'écrit pas : "Un fusiller marin" !

Élèves fusiliers marins français

Mais : "Un FUSILIER marin" !

Avec un seul "l" et un "i".

Le "Bachi" du fusilier marin avec pompon rouge et bande légendée
Le "Bachi" du fusilier marin avec pompon rouge et bande légendée

Un fusilier marin est un marin militaire appartenant à une spécialité destinée au combat sur terre, en mer ou en zone littorale. Les fusiliers marins sont aussi destinés aux opérations d'arraisonnement et de défense de navire.

En France, les fusiliers marins font partie de la Marine nationale. Ils ont pour mission :

  • la participation à des opérations terrestres, maritimes et à partir de la mer,
  • la participation à des opérations spéciales (Commando marine),
  • d'intervenir au sein des sites stratégiques de la marine (ports militaires et bases de l'aéronautique navale, stations de transmissions...),
  • et le renforcement de la protection des éléments de forces navales.

L'origine de ces fantassins de la Marine Nationale, remonte à Richelieu, qui créa, en 1627, un régiment de La Marine destiné à donner aux navires des troupes capables de combattre sur mer ou sur terre, encadrées par les officiers des vaisseaux. Ces troupes faisaient partie des équipages des bâtiments et elles participaient aux manoeuvres. L'unité de base était la compagnie franche de la marine, d'un effectif de soixante-dix hommes environ, commandée par un lieutenant des vaisseaux du Roi, secondé par deux enseignes ; elles s'illustrèrent dans toutes les colonies françaises et en particulier en Nouvelle-France.

Ces formations existèrent sous divers noms jusqu'en 1825 où elles furent dissoutes par ordonnance royale et donnèrent naissance aux troupes de marine et ultérieurement coloniales, de l'armée de terre. Cette ordonnance décréta que les compagnies de débarquement seraient uniquement composées de marins de l'équipage, encadrés par les officiers du navire.

Ces compagnies manquant de personnel spécialisé dans le combat à terre, un décret impérial du 5 juin 1856 créait la spécialité de marin fusilier dont la formation fut assurée par un bataillon installé à Lorient (56). Ce corps spécialisé, auquel étaient confiées les fonctions de capitaine et sergent d'armes des bâtiments de la Flotte, en même temps que l'instruction et l'encadrement des corps de débarquement, est l'ancêtre direct des fusiliers marins actuels.

Fusiliers marins français
Fusiliers marins français

Source : wikipedia.org