Il s'agit - selon la définition de l'OMS - de l'émission d'au moins trois selles molles ou liquides par jour, ou à une fréquence anormale pour l'individu.
Elle est généralement le symptôme d'une infection gastro-intestinale, qui peut être due à diverses bactéries, divers virus ou parasites.
Ce substantif féminin du registre soutenu, que l'on a souvent du mal à orthographier, désigne :
au sens propre : une diarrhée verbale, ou incontinence verbale ; un trouble du langage caractérisé par un besoin irrésistible de parler.
et au sens figuré : un long discours creux ; du verbiage, un flux de paroles inutiles et incohérentes, un blabla prétentieux pour présenter des banalités ou une analyse plus ou moins cohérente et fondée.
Le coccyx ("cok-siss") est un tout petit os triangulaire situé à l'extrémité de la colonne vertébrale chez certains primates dont l'Homme.
Il résulte en principe, chez l'Homme, de la soudure de quatre vertèbres atrophiées (ce nombre pouvant varier de trois à cinq), nommées "vertèbres coccygiennes" ou "vertèbres caudales".
Le mot "Coccyx" vient du mot grec signifiant "Coucou", par analogie de forme avec le bec de cet oiseau.
Cet os fait encore partie de grands débats scientifiques en ce qui concerne son rôle pour notre corps et son utilité.
Le coccyx est considéré comme un reliquat d'un appendice caudal (ou "queue") que possédaient les ancêtres de l'Homme et qui s'est amoindrie au cours de l'évolution. L'hypothèse selon laquelle cette atrophie serait liée à la bipédie n'est pas avérée, certains primates ayant vu leur queue disparaître bien avant l'acquisition de la bipédie. Selon le primatologue japonais Masato Nakatsukasa, la perte de la queue chez les hominoïdes du miocène est probablement due à l'augmentation de la taille de ces grands singes anthropoïdes chez qui la queue devient handicapante, et à une locomotion lente couplée à l'augmentation des capacités préhensiles des membres locomoteurs (pieds et mains remplaçant le rôle de contrepoids de la queue).
On l'ignore souvent, mais l'embryon humain possède une longue queue (d'environ un sixième du corps) qui subit à la huitième semaine une résorption osseuse ; les quatre vertèbres extrêmes (dite "coccygiennes" ou "caudales") se fondant en une seule pour former le coccyx.
On retrouve souvent ce mot dans la Bible, où l'on évoque son parfum.
Le mot "Myrrhe" - avec deux "r" ! - désigne tout à la fois :
la gomme ou résine aromatique produite par le "Balsamier" ou "Baumier", également appelé "Arbre à myrrhe", un arbre d'Afrique et d’Asie.
La myrrhe est utilisée :
comme composant de médicaments, pour ses propriétés stimulantes et antispasmodiques,
en parfumerie, notamment dans les parfums de type oriental, où elle accroît la sensualité des notes de rose,
et elle entre dans la composition de la célèbre Bénédictine.
L'histoire de la myrrhe est aussi ancienne que celle de l'encens :
Les Égyptiens la connaissent depuis quatre millénaires et l'utilisaient dans les embaumements.
Dans la Bible, la myrrhe est l'un des principaux composants d'une huile d'onction sainte (Exode, XXX).
Et elle fait partie des cadeaux apportés à Jésus par les rois mages.
Mais c'est surtout un parfum chargé d'érotisme, mentionné à ce titre sept fois dans le Cantique des cantiques, comme par exemple dans le verset I:13 : "Mon bien-aimé est un sachet de myrrhe, qui repose entre mes seins".
Les Grecs ont fait un grand usage de la myrrhe, allant jusqu'à en parfumer leur vin. Ils l'ont aussi associée à une légende : Myrrha était la fille de Cinyras, roi de Chypre. Aphrodite la poussa à avoir des relations incestueuses avec son père. Après quoi elle fut transformée en arbre à myrrhe, dont l'écorce se fendit pour donner naissance à Adonis.
ou cet arbre lui-même.
Il en existe une cinquantaine d'espèces réparties en Inde, à Madagascar, au Sénégal et sur les bords de la mer Rouge, principalement en Somalie, en Éthiopie et au Soudan, ainsi que dans la péninsule Arabique.
À la fin de l'été, l'arbuste se couvre de fleurs, tandis que son tronc se boursoufle de noeuds. C'est de ces boursouflures que s'écoule la myrrhe, en petites larmes jaunes que l'on recueille une fois qu'elles ont séché.
Il s'agit de ce que l'on appelle couramment "Un bleu" ; c'est à dire un épanchement diffus de sang sous la peau.
Elle se distingue de l'hématome, en ce que la rupture de vaisseaux sanguins causée par une contusion est moins importante pour une ecchymose que pour un hématome.
Le gonflement est relativement limité mais il peut être douloureux.
Après quelques jours, la couleur de la peau passe du bleu violacé au jaunâtre ou verdâtre.
L'ecchymose guérit spontanément en quelques jours.