Jacques Loti

Il s'agit du nom d'artiste du peintre français Jacques Loti-Viaud, né le 21 juillet 1926 et mort en novembre 2015.

Avoir repris le nom de plume de son grand-père le célèbre écrivain Pierre Loti ne lui aura cependant pas permis, à ma connaissance, de se faire un nom dans l'histoire de la peinture française...

Source : wikipedia.org

Découvrez pourquoi John Ford est et demeurera à tout jamais le réalisateur le plus oscarisé de l'histoire du cinéma mondial.

Le réalisateur états-unien John Ford, le plus titré de l'histoire des Oscars (6 dont 2 pour des documentaires)

John Ford est le nom d'artiste du réalisateur et producteur états-unien d'origine irlandaise John Martin Feeney, né le 1er février 1895 et mort le 31 août 1973.

Il est le plus jeune frère de l'acteur, scénariste et réalisateur Francis Joseph Feeney, dit Francis Ford, dont il reprit éhontément le pseudonyme. 

John Ford est incontestablement l'un des réalisateurs américains les plus importants de la période classique de Hollywood (de la fin des années 1920 à la fin des années 1960). De tous les grands cinéastes américains, il est celui dont l'influence est la plus considérable. Sa carrière embrasse celle des studios, puisqu'il arrive à Hollywood au moment où les grandes majors se mettent en place et réalise son dernier film alors que ces majors commencent à être dirigées par des financiers.

Affiche du film "La chevauchée fantastique"Affiche du film "La poursuite infernale"

Nous lui devons notamment, pour n'en citer que quelques uns : "La Chevauchée fantastique (1939), "La Poursuite infernale (1946), "L'Homme tranquille" (1952), "La Prisonnière du désert" (1956), "L'Homme qui tua Liberty Valance" (1962) ou "Les Cheyennes" (1964).

Affiche du film états-unien "L'homme tranquille" de John Ford (1953)Affiche du film états-unien "L'homme qui tua Liberty Valance" de John Ford (1962)

 

Affiche du film états-unien "Le mouchard" de John Ford (1936)Affiche du film états-unien "Les raisins de la colère" de John Ford (1941)

Ainsi que ceux pour lesquels il reçut à quatre reprises l'Oscar du meilleur réalisateur (un record) : "Le Mouchard" (1936), "Les Raisins de la colère" (1941), "Qu'elle était verte ma vallée" (1942) et "L'Homme tranquille" (1953).

Affiche du film états-unien "Qu'elle était verte ma vallée" de John Ford (1942)Affiche du film états-unien "L'homme tranquille" de John Ford (1953)

Sans oublier "La bataille de Midway" et "Pearl Harbour", pour lesquels il obtint, en 1943 et 1944, l'Oscar du meilleur documentaire !

À titre de comparaison, seuls Frank Capra (1935, 1937 et 1939) et William Wyler (1943, 1947, 1960) ont obtenu 3 Oscars du meilleur réalisateur et 18 en ont remporté 2 :

Frank Borzage (1929, 1932), Lewis Milestone (1929, 1930), Frank Lloyd (1930, 1934), Leo McCarey (1938, 1945), Billy Wilder (1946, 1961), Elia Kazan (1948, 1955), Joseph L. Mankiewicz (1950, 1951), George Stevens (1952, 1957), Fred Zinnemann (1954, 1967), David Lean (1958, 1963), Robert Wise (1962, 1966),Milos Forman (1976, 1985), Oliver Stone (1987, 1990), Clint Eastwood (1993, 2005), Steven Spielberg (1994, 1999), Ang Lee (2006, 2013), Alejandro Gonzalez Inarritu (2015, 2016) et Alfonso Cuaron (2014, 2019).

John Ford fut admiré et respecté par les grands patrons de Hollywood dont il fut souvent l'ami : il tournait vite et respectait les budgets. Malgré cela, il se considérait comme un salarié surpayé par ces studios pour faire des films dénués de style, afin de ne pas perturber les affaires de ses employeurs.

Son oeuvre est surtout reconnue pour ses westerns, genre qui ne représente pourtant qu'une partie de sa filmographie et pour lequel on notera qu'il ne fut jamais récompensé. Ford est avant tout le cinéaste de l'Amérique des simples gens, des pionniers, des fermiers, des émigrants, des ouvriers, des militaires obscurs, des indiens, des personnages tendres, dignes et généreux animés d'un sens aigu de la justice.

Il est par ailleurs considéré comme le cinéaste des grands espaces américains aux paysages grandioses et sauvages. Et ses films sont fortement imprégnés par sa foi catholique.

Ardent patriote (il est officier de réserve de l'US Navy lors de la Seconde Guerre mondiale et finit amiral à titre honorifique), il vouait une grande admiration et un grand respect à cette Amérique qui avait accueilli ses ancêtres, et en premier lieu son père, un catholique irlandais.

John Ford a parfois été considéré par certains comme un cinéaste réactionnaire et raciste bien que son oeuvre et ses positions politiques montrent un cinéaste profondément démocrate et épris de liberté.

Il a été l'un des réalisateurs effectuant le moins de prises par plan (avec un ratio d'à peine 2,5), ce qui lui permettait de garder la mainmise sur le montage des films. Et ce qui a fait dire au réalisateur Fred Zinnemann : "Nous devons à John Ford le droit accordé au metteur en scène de superviser le montage".

Ford mit sa notoriété au service du syndicat des metteurs en scène américains, dont il fut l'un des dirigeants les plus actifs. Et il fit preuve d'une fidélité remarquable tout au long de sa carrière envers sa "famille" d'acteurs (notamment John Wayne, son acteur fétiche, avec lequel il a tourné 21 fois et dont il a fait une vedette planétaire), de techniciens et de scénaristes, dont beaucoup étaient originaires d'Irlande.

Aujourd'hui, sa filmographie souffre de la disparition de la quasi-totalité de ses premiers films, soit environ un tiers de son oeuvre. L'un d'entre eux, "Upstream" (1927), que l'on croyait disparu, a néanmoins été retrouvé en Nouvelle-Zélande en juin 2010. Mais le cinéphile invétéré que je suis en attend malheureusement toujours la sortie en DVD !

Source : wikipedia.org

"Sara Daniel".

Sara Daniel

Il s'agit du nom de plume de la journaliste française Sara Daniel, né le 26 août 1966.

Grand reporter et spécialiste du Moyen-Orient, elle est la fille du journaliste et écrivain français Jean Daniel Bensaïd dit Jean Daniel - dont elle a repris le nom de plume - et de l'illustratrice française Michèle Bancilhon, première femme de l'homme d'affaires français Claude Perdriel.

"Pascale Ogier".

Pascale Ogier

Il s'agit du nom d'artiste de l'actrice française Pascale Thomas, née le 26 octobre 1958 et morte en pleine jeunesse, le 25 octobre 1984, à l'âge de 26 ans.

Fille du musicien français Gilles Nicolas et de l'actrice française Bulle Ogier, dont elle a repris le nom d'artiste, elle a brièvement été la muse du réalisateur français Éric Rohmer.

L'actrice française Bulle Ogier
L'actrice française Bulle Ogier

Héroïne principale de son film "Les nuits de la pleine lune", tourné l'année de sa disparition, en 1984,elle demeure la figure mélancolique des années 1980.

Une enfant de la balle

Pascale était la fille de l'actrice française Bulle Ogier, dont l'ami n’était autre que le producteur et réalisateur suisse Barbet Schroeder.

Dès l’âge de 10 ans, elle tourne pour André Téchiné dans "Paulina s’en va" (1969). Et entame ensuite des études de cinéma qu’elle va délaisser pour se lancer dans le métier d’actrice.

Son premier véritable rôle sera, en 1978, dans le deuxième film d’un certain Jean-Claude Brisseau, alors soutenu par Eric Rohmer. Ce dernier est, par ailleurs, le voisin de Bulle Ogier, et il a vu grandir Pascale. La même année, il lui offre son second rôle dans "Perceval le Gallois" (1978).

A la même période, elle rencontre le tout jeune cinéaste états-unien Jim Jarmush, avec qui elle noue une relation, pour ensuite former un triangle amoureux avec le directeur artistique Benjamin Baltimore.

Pascale Ogier intègre alors un mythe, qui n’est pas cinématographique : celui de la "branchitude" parisienne du début des années 80, cette période si spéciale, faite d’endroits devenus mythiques tels que le Palace ou les Bains Douches. Pascale fait ses nuit blanches au Palace avec Eva Ionesco, Christian Louboutin , Alain Pacadis, Thierry Ardisson, Pauline Lafont et sa mère, Bernadette, Pascal Greggory, Elli Medeiros, Virginie Thévenet, ou même Roland Barthes. Des nuits plus belles que les jours de certains, des nuits si branchées, si droguées...

Eric Rohmer continue de travailler avec la jeune actrice, et lui offre, en 1979, un rôle au théâtre des Amandiers dans une nouvelle traduction française qu’il a faite lui même de "La petite Catherine de Heilbronn". En 1981 elle consigne le scénario du "Pont du Nord", réalisé par Jacques Rivette et joue dans le film, aux côtés de sa mère. Sa prestation lui vaut d’être reconnue aux États-Unis comme un espoir du cinéma.

A vingt quatre ans, elle maîtrise la diction apprise de Marguerite Duras, celle là même que sa mère imitait, à l’instar d’Emmanuelle Riva dans "Hiroshima mon amour" (1959).

En 1984, Éric Rohmer, qui a eu le loisir de l’inviter souvent avec d’autres adolescents et d’étudier cette jeunesse affranchie tant de la morale que des idéologies, promise à un avenir sans difficultés sinon sentimentales, lui confie le rôle principal d’un film existentialiste sur l’éternelle histoire d’amour et de mort que l’impossible désir pour l’autre fait rejouer à la génération des années 80 : "Les nuits de la pleine lune".

Comme le réalisateur représente la comédie que les enfants de la bourgeoisie contemporaine se jouent à eux mêmes et la manière qu’a une jeune femme de se mettre en scène dans sa vraie vie, il confie à l’actrice elle même le soin de choisir ses tenues dans sa propre garde-robe et les accessoires du décor dans son environnement. Par une mise en abîme imperceptible, il fait de son personnage une décoratrice.

C’est également Pascale Ogier qui fait découvrir à Éric Rohmer le disque "Rectangle" d’Elli et Jacno, dont les chansons électroniques, légères et justes à la fois, serviront d’illustration sonore.

Louise, le personnage à la voix fragile et si singulière qu’elle interprète, partage sa vie entre deux hommes. Le jour, dans une ville nouvelle de la banlieue, avec un compagnon, interprété par Tchéky Karyo, dont elle s’éloigne inexorablement jusqu’à ce qu’il se résigne à la quitter. Et la nuit, à Paris même, avec un confident chaste tenu au rôle d’ami et accompagnateur, qu’incarne Fabrice Luchini. A la dernière scène, l’héroïne disparaît seule dans la nuit parisienne. Le film fait près de six cent mille entrées et Pascale Ogier devient une actrice reconnue, par le public et la profession. En septembre, son interprétation, dans laquelle elle semble jouer la femme qu’elle est à la ville, lui vaut la Coupe Volpi pour la meilleure interprétation féminine à la Mostra de Venise. Et le prix lui est remis par un cinéaste qu’elle révère : Michelangelo Antonioni.

Elle commence ensuite le tournage d’"Elsa, Elsa", un film de Didier Haudepin dont elle incarne le personnage principal. Le 17 octobre, elle prend part à une réception officielle à l’Élysée en l’honneur de l’industrie de la mode, en présence du président Mitterrand, de grands couturiers et de d’artistes célèbres. Sept jours plus tard, est diffusée une interview filmée au début du mois pour l’émission "Cinéma, Cinémas", où elle évoque avec pudeur une sexualité sombre faites de "choses physiques aussi, beaucoup… Je rêve beaucoup de ça. (…) les histoires d’amour (…) C’est ma fatalité, je crois… Pour toujours".

Le lendemain à l’aube, 25 octobre 1984, deux mois et demi après la sortie des "Nuits de la pleine lune", au sortir d’une soirée au Palace, comme cela lui était déjà arrivé, elle est prise d’une crise d’angor, chez un ancien partenaire d’excès adolescents. Celui-ci ignore qu’elle souffre d’un souffle au coeur , trace d’une malformation cardiaque congénitale, et tarde à alerter les secours. Pascale Ogier meurt sur place des conséquences d’une ischémie myocardique dégénérée en hypoxie générale, à la veille de son 26e anniversaire, quatre jours après le réalisateur François Truffaut. Le soir même a lieu l’avant-première de son dernier long métrage, "Ave Maria", dont elle ne connaîtra pas le destin scandaleux. Et ce n’est que des années plus tard que les médias français évoqueront un surdosage de cocaïne, qui aura décompensé sa cardiopathie.

La chanteuse Lio la remplace dans le tournage d’"Elsa, Elsa".

Et, en février, lors de la Nuit des César, elle est citée à titre posthume - honneur qui n’avait jamais été rendu qu’à Romy Schneider - au rang des meilleures actrices, le prix étant remporté par Sabine Azéma.

En 1985, le chanteur Renaud, dans son album "Mistral gagnant" lui consacre une superbe chanson où, sans la nommer, il l’appelle affectueusement "P’tite conne" :

Et Jim Jarmusch, qui avait le projet de tourner avec elle, lui dédie son film "Down by law".

Célébrée dès le lendemain de sa mort comme l’icône des années quatre vingt, par le critique Alain Pacadis, qui la compare à ce que fut l'actrice Anouk Aimée, dans les années soixante pour une Nouvelle Vague finissante, Pascale Ogier est devenue, plus de trente ans après, une véritable figure de roman.

Son nom est presque homonyme de celui du réalisateur français Pascal Laugier, avec lequel il convient évidemment de ne pas la confondre.

Sources : wikipedia.org et lemagcinema.fr

"Joan Fontaine".

L'actrice américaine Joan Fontaine

Il s'agit du nom d'artiste de l'actrice anglaise Joan de Beauvoir de Havilland, née le 22 octobre 1917 et naturalisée états-unienne en avril 1943, morte le 15 décembre 2013.

Elle est d'ascendance normande, son ancêtre, nommé de Haville, étant compagnon de Guillaume le Conquérant, avec lequel il participa à la conquête de l'Angleterre en 1066.

Figure importante de l’âge d’or hollywoodien, elle fut dirigée par des réalisateurs de renom comme Alfred Hitchcock, Fritz Lang, George Stevens, Max Ophüls ou Nicholas Ray.

Elle est la sœur cadette de l'actrice anglaise, naturalisée états-unienne et française, Olivia de Havilland, avec laquelle elle entretint toute sa vie des relations exécrables et demeura fâchée de 1975 à 2013.

Lors de ses débuts, en 1935, quelques mois après sa soeur, sa mère aurait refusé de la laisser utiliser leur nom de famille. Afin d'éviter la confusion avec sa soeur aînée Olivia, qui a gardé le sien, elle est donc contrainte de s'inventer un nom ("Joan Burfield") avant d'adopter l'ancien nom de scène de sa mère, Lilian Fontaine.

Pour ses rôles dans "Rebecca" (1940) et "Soupçons" (1941), elle figure à jamais dans la grande galerie des "blondes hitchcockiennes".