"Lewis Carroll".

L'écrivain britannique Lewis Carroll

Il s'agit du nom de plume du romancier britannique Charles Lutwidge Dodgson, né le 27 janvier 1832 et mort le 14 janvier 1898.

Essayiste, photographe et professeur de mathématiques, il est principalement connu pour être l'auteur, en 1866, de "Les aventures d'Alice au pays des merveilles".

"Jean-Claude Pascal".

L'acteur français Jean-Claude Pascal

Il s'agit du nom d'artiste, du nom de scène et du nom de plume de l'acteur, chanteur et écrivain français Jean-Claude Villeminot, né le 24 octobre 1927 et mort le 5 mai 1992.

En 1944, à l'âge de 17 ans, il s'engage dans la Deuxième division blindée et reçoit la Croix de guerre.

Après avoir été un temps styliste de mode chez Hermès puis chez Christian Dior, il devient vite mannequin, tout en dessinant des costumes pour le théâtre et en suivant les Cours Simon pour devenir comédien.

  • La même année, en 1949, à 22 ans, il obtient un premier rôle au théâtre dans "La Dame aux Camélias" et débute dans le cinéma, où il incarne des rôles de séducteur.

Sa carrière est fulgurante : il tourne 17 films entre 1951 et 1954 et devient, une dizaine d'années durant, l'un des acteurs de cinéma les plus appréciés du public français, et en particulier de la gent féminine.

Affiche du film français "Le fils de Caroline chérie" de Jean Devaivre (1954)  Affiche du film français "Le fils de Caroline chérie" de Jean Devaivre (1954) Affiche du film français "Le fils de Caroline chérie" de Jean Devaivre (1954)

Avec son physique de mannequin, son regard ténébreux et son charme viril, ce jeune premier avait en effet de sérieux arguments pour plaire aux femmes et Jean-Claude Pascal a fait rêver toute une génération de midinettes des années 50.

Il est même désigné plusieurs années de suite "l'homme le plus élégant de France".

Affiche du film français "Le fils de Caroline chérie" de Jean Devaivre (1954)

Il est systématiquement en tête d'affiche et on le fait notamment jouer avec deux des plus grandes actrices européennes des années 1950 et 1960 : Brigite Bardot, Romy Schneider.

Affiche du film français "La belle et l'empereur" de Axel von Ambesser (1959)  Affiche du film français "Milord l'arsouille" de André Haguet (1955)

En 1955, à l'occasion du tournage d'un roman-photos avec une jeune mannequin, il lui trouve son nom d'artiste : Marie-José Nat !

  • Au début des années 60, la nouvelle vague est moins intéressée par son physique de séducteur. Il amorce donc un tournant dans sa carrière et devient chanteur.

Après une première chanson écrite par Charles Aznavour, en 1955 ("Je voudrais"), Jean-Claude Pascal donne son premier récital en 1961, à Bobino, avec des chansons signées par de jeunes auteurs comme Jean Ferrat, Serge Gainsbourg et Bernard Dimey. Excusez du peu !

Là aussi, le succès va être fulgurant, grâce au Concours Eurovision de la chanson 1961 qu'il remporte, à 34 ans, en représentant le Luxembourg avec la chanson "Nous les Amoureux".

Le disque super 45 tours de Jean-Claude Pascal "Nous les amoureux", 1er grand prix de l'Eurovision 1961

Ce titre va devenir un immense succès. Mais ce que ses contemporains ne savent pas, à part le cercle averti des milieux homosexuels, c'est que les paroles de cette chanson ont été écrites pour dénoncer la répression contre les amours homosexuelles, encore condamnées à la prison par la justice, à l'enfer par la religion et à la réprobation par la société .

Décrivant le point de vue de deux amants qui vivent un amour que la société n'accepte pas, le texte de cette ballade comporte un double sens, les amants en question étant naturellement des homosexuels, mais cette nuance est subtilement distillée par le texte, rédigé de telle manière qu'on ne peut savoir si le chanteur s'adresse à un homme ou à une femme ("L'heure va sonner des nuits moins difficiles - et je pourrai t'aimer sans qu'on en parle en ville..."), et la plus grande partie du public ne la perçoit évidemment pas à l'époque.

L'année suivante, en 1962, il reçoit le prix de l'Académie Charles-Cros. Et Jean-Claude Pascal enregistrera au total, jusqu'en 1983 près d'une cinquantaine de disques dans toutes les langues, dont 17 en français.

  • Dans les années 1970, il revient au cinéma, à la télévision et au théâtre avant de donner un dernier tournant à sa carrière.

Reconverti en écrivain dans les années 1980, Jean-Claude Pascal publie romans noirs et romans historiques, ainsi que ses mémoires. À partir de ce moment, il n'aura plus de difficultés pour aborder ouvertement son homosexualité et certains de ses livres le feront, comme "L'amant du roi" (1991), qui évoque sous un angle historique l'amour du roi Louis XIII pour son favori, le duc de Luynes.

Jean-Claude Pascal meurt prématurément, presque oublié, à l'âge de 64 ans, d'un cancer de l'estomac.

Paroles de "Nous les amoureux" (1961)

Nous les amoureux
On voudrait nous séparer
On voudrait nous empêcher
D'être heureux

Nous les amoureux
Il paraît que c'est l'enfer
Qui nous guette
Ou bien le fer
Et le feu.
C'est vrai, les imbéciles et les méchants
Nous font du mal, nous jouent des tours
Pourtant rien n'est plus évident
Que l'amour

Nous les amoureux
Nous ne pouvons rien contre eux
Ils sont mille et l'on est deux
Les amoureux
Mais l'heure va sonner
Des nuits moins difficiles
Et je pourrai t'aimer
Sans qu'on en parle en ville
C'est promis
C'est écrit.

Nous les amoureux
Le soleil brille pour nous
Et l'on dort sur les genoux
Du bon Dieu
Nous les amoureux
Il nous a donné le droit
Au bonheur et à la joie
D'être deux

Alors, les sans-amour, les mal-aimés,
Il faudra bien nous acquitter
Vous qui n'avez jamais été
Condamnés
Nous les amoureux
Nous allons vivre sans vous
Car le ciel est avec nous
Les amoureux.

(Maurice Vidalin, sur une musique de Jacques Datin)

Sources : www.hexagonegay.com et wikipedia.org

"Raf Vallet" et "Jean Delion".

Le journaliste et écrivain français Jean Laborde alias Raf Vallet et Jean Delion

Il s'agit des noms de plume du journaliste et romancier français Jean Laborde, né le 9 décembre 1918 et mort le 30 janvier 2007.

Chroniqueur judiciaire à "France-Soir", où il couvre tous les grands procès de l'après-guerre tels que celui de Marie Besnard ou de Gaston Dominici, il travaille ensuite pour "L'Aurore", de 1964 à 1978.

Parallèlement à sa carrière de journaliste, il écrit des romans policiers ou d'espionnage, d’abord sous son patronyme puis sous les pseudonymes de Jean Delion et de Raf Vallet.

  • Il signe ainsi Jean Delion neuf romans dont cinq récits policiers humoristiques publiés à la Série noire de chez Gallimard entre 1966 et 1968.
  • Et sous le pseudonyme de Raf Vallet, il inaugure notamment la collection Super noire en 1974 avec le roman "Adieu poulet !", adapté au cinéma par Pierre Granier-Deferre (1975) avec Lino Ventura et Patrick Dewaere, deux de mes acteurs français préférés.

Affiche du film français "Adieu poulet !" de Pierre Granier-Deferre (1975)

Beaucoup de ses romans sont transposés au cinéma, parmi lesquels desquels "Les Assassins de l'ordre", par Marcel Carné (1971) ou "Mort d'un pourri" par Georges Lautner (1977) avec Alain Delon.

Affiche du film français "Mort d'un pourri" de Georges Lautner (1977)

Mais surtout, deux de mes films français préférés : "Le pacha" de Georges Lautner (1968) avec Jean Gabin (d'après "Pouce !") et "Un si joli village" d'Étienne Périer (1979) (d'après "Le Moindre mal").

Affiche du film français "Le pacha" de Georges Lautner (1968)

Durant cette préiode, Jean Laborde a également participé à l'écriture de dialogues et de scénarios pour le cinéma et la télévision, travaillant notamment sur le film "Peur sur la ville" d’Henri Verneuil, en 1975. Mais également sur "Le complot" de René Gainville (1973) ou "l'amour en question" d'André Cayatte (1978).

Affiche du film français "Peur sur la ville" de Henri Verneuil (1975)

Oeuvres devenues des long-métrages de cinéma :

  • "Les Bonnes Causes", de Christian-Jaque (1962) d’après le roman éponyme de 1960 (signé Jean Laborde), avec Bourvil.
  • "La Seconde Vérité" de Christian-Jaque (1966), d'après "Un homme à part entière" de 1961 (signé Jean Laborde).
  • "Le Tigre sort sans sa mère" de Mario Maffei (1967 ) d’après le roman "Caline Olivia" de 1964 (signé Jean Delion).
  • "Les Assassins de l'ordre", de Marcel Carné (1971) d’après le roman éponyme de 1956 (signé Jean Laborde), avec Jacques Brel.
  • "Papa les p'tits bateaux", de Nelly Kaplan (1971).
  • "Adieu poulet !", de Pierre Granier-Deferre (1975) d’après le roman éponyme de 1974 (signé Raf Vallet), avec Lino Ventura et Patrick Dewaere.
  • "Mort d'un pourri", de Georges Lautner (1977) d’après le roman éponyme de 1973 (signé Raf Vallet), avec Alain Delon.
  • et "Un si joli village", d'Étienne Périer (1979), d'après le roman "Le Moindre mal" de 1970 (signé Jean Laborde).

Source: wikipedia.org

Pierre Loti

L'écrivain français Pierre Loti

Il s'agit du nom de plume de l'écrivain et officier de marine français Louis-Marie-Julien Viaud, né le 14 janvier 1850 et mort le 10 juin 1923.

Son oeuvre romanesque est en grande partie d'inspiration autobiographique et Pierre Loti s'est nourri de ses voyages pour écrire ses romans.

Par exemple à Tahiti pour "Le mariage de Loti (Rarahu)" (1882), au Sénégal pour "Le roman d'un spahi" (1881) ou au Japon pour "Madame Chrysanthème" (1887).

Il a gardé toute sa vie une attirance très forte pour la Turquie, qui se resent principalement dans "Aziyadé" (1879), et sa suite "Fantôme d'Orient" (1892).

L'écrivain français Pierre Loti dans sa maison orientale de Rocherfort (17)

Pierre Loti a également exploité l'exotisme régional dans certaines de ses oeuvres les plus connues, comme celui de la Bretagne dans les romans "Mon frère Yves" (1883) ou "Pêcheur d'Islande" (1886), et celui du Pays basque dans la pièce de théâtre "Ramuntcho" (1897).

Le romancier français Pierre Loti en habit d'académicien

Élu à l'Académie française en 1891, il a droit à des funérailles nationales en 1923 et sa maison à Rochefort (17) est devenue un musée.

La maison orientale de l'écrivain français Pierre Loti, à Rochefort (17)   La maison orientale de l'écrivain français Pierre Loti, à Rochefort (17)

 

Source : wikipedia.org

Jean Halain

"Jean Halain" est le nom de plume du scénariste et dialoguiste français Jean-Marie Hunebelle, né le 14 janvier 1920 et mort le 14 août 2000.

Il a été le scénariste et dialoguiste de Louis de Funès, que son père, André Hunebelle, a tiré de l'anonymat, en 1958, en lui donnant le rôle principal du film "Taxi, roulotte et corrida", et qu'il diriga ensuite plusieurs fois dans sa carrière, entre autres avec Jean Marais dans sa célèbre trilogie des "Fantômas" : "Fantômas" (1964), "Fantômas se déchaîne" (1965) et "Fantômas contre Scotland Yard" (1967).

Source : wikipedia.org

Étiemble

L'écrivain français René Étiemble dit Étiemble

Il s'agit du nom de plume de l'écrivain français René Étiemble, né le 26 janvier 1909 et mort le 7 janvier 2002).

Cet universitaire français, traducteur de poésie et reconnu comme éminent sinisant était un spécialiste du confucianisme et du haïku.

Défenseur des littératures extra-européennes, Étiemble fut le directeur de la collection "Connaissance de l'Orient" chez Gallimard , qui avait pour but de faire connaître en France les littératures asiatiques, qu'elles soient chinoise, japonaise, indienne ou vietnamienne.

Considéré comme comme le véritable introducteur en France de la littérature comparée, il est le fondateur de la revue littéraire "Valeurs" dont le premier numéro paraît en 1945. Et le Directeur littéraire des éditions du Scarabée.

Enfin, polémiste érudit, il fut - et je l'admire pour cela - un ardent défenseur de la langue française et un pourfendeur du "franglais".

"Parlez-vous franglais ?", paru en 1964, fut d'ailleurs son livre le plus célèbre.

Écrivant l'anglais comme le français, il estimait qu'aucune de ces deux langues n'avait à empiéter l'une sur l'autre, chacune ayant à respecter son génie propre. Et citait à cet égard en exemple le "packet-boat" francisé en "paquebot" et le "riding-coat" dont on avait fait avec bonheur la "redingote".

Source : wikipedia.org

"Pierre mac Orlan".

L'écrivain français Pierre Mac Orlan

Il s'agit du nom de plume de l'écrivain français Pierre Dumarchey, né le 26 février 1882 et mort le 27 juin 1970.

Écrivain prolifique, Pierre Mac Orlan est l'auteur d'une oeuvre abondante et variée.

Après avoir - en vain - tenté une carrière dans la peinture, il débute par l'écriture de contes humoristiques.

L'écrivain français Pierre Mac Orlan

Et il écrit, sous son véritable nom de Pierre Dumarchey et sous divers autres noms de plumes, une demi-douzaine de romans érotiques, entre 1905 et 1926.

Après la Première Guerre mondiale, son inspiration se tourne vers le registre fantastique et le roman d'aventures.

Et il consacre la dernière partie de sa carrière littéraire à l'écriture de chansons, d'essais et de mémoires.

Au cours de sa jeunesse dans les premières années du XXe siècle, Mac Orlan vit à Montmartre, à Paris (75), où il se lie d'amitié avec Guillaume Apollinaire, Francis Carco et Roland Dorgelès. À la même époque, il séjourne également à Rouen (76), Londres (Grande-Bretagne), Palerme (Sicile) (Italie), Bruges (Belgique), etc. Les souvenirs qu'il conserve de cette période, où ses moyens d'existence sont souvent précaires, lui servent de matériau pour élaborer une oeuvre à forte connotation autobiographique, qui influence entre autres André Malraux, Boris Vian et Raymond Queneau.

Témoin attentif de son temps, fasciné par les techniques modernes et les nouveaux moyens de communication, mais se tenant - autant que faire se pouvait - à distance des vicissitudes de l'histoire, Pierre Mac Orlan forge la notion de "fantastique social" afin de définir ce qui lui apparaît comme étant l'envers trouble et mystérieux de son époque.

Les amateurs de Jean Gabin lui doivent au moins deux grands films, adaptés de ses romans du même nom, : "La bandera" de Julien Duvivier (1935) et "Le quai des brumes" de Marcel Carné (1938).

Affiche du film français "La bandera" de Julien Duvivier (1935)Affiche du film français "Le quai des brumes" de Marcel Carné (1938)

Source : wikipedia.org

"Sara Daniel".

Sara Daniel

Il s'agit du nom de plume de la journaliste française Sara Daniel, né le 26 août 1966.

Grand reporter et spécialiste du Moyen-Orient, elle est la fille du journaliste et écrivain français Jean Daniel Bensaïd dit Jean Daniel - dont elle a repris le nom de plume - et de l'illustratrice française Michèle Bancilhon, première femme de l'homme d'affaires français Claude Perdriel.