"Quasi" et "Un quasi".

  • "Quasi" (ka-zi) est un adverbe relevant du registre soutenu.

Nous venant directement du latin "Quasi" ("Comme si"), il signifie : presque, pour ainsi dire, en quelque sorte, à peu près.

On dit par exemple : "J'ai quasi réussi à calmer ma femme après qu'elle ait trouvé la culotte de ma secrétaire dans la poche de ma veste : elle me laisse la Mercedès et se contente de la maison".

Utilisé comme préfixe, "Quasi" exprime l'approximation.

Il est lié aux noms par un trait d'union.

On écrit ainsi : "Un quasi-succès" ou "Une quasi-certitude".

Mais il n'y en a pas lorsqu'il est lié à des adjectifs.

On écrit ainsi : "Un endroit quasi désert" ou "Des chances de succès quasi nulles".

  • et "Un quasi" (ka-zi) est un substantif masculin désignant un morceau de viande de veau épais, situé entre la cuisse et la région lombaire de l'animal (ou "Croupe"). Il s'agit du muscle fessier, qui correspond chez le boeuf au "Rumsteck".

Particulièrement savoureux et moelleux, il se consomme idéalement à peine rosé et se prête à une cuisson vive.

Un quasi de veau

Il peut être grillé, poêlé ou rôti selon qu’il est coupé en émincé, cube, escalope, pavé ou rôti.

Un quasi de veau

 

Régionalement, le "Quasi" est appellé "Coeur de veau" à Marseille (13), "Cul de longe" à Lyon (69) et "Pièce blanche" à Toulouse (31).

Sources : www.larousse.fr, www.la-viande.fr et halledeschefs.fr

86 façons de dire "Être très fatigué".

Être épuisé

Nous disposons tout d'abord, dans le registre argotique, des locutions verbales "En avoir plein le dos",  "En avoir plein les pattes", "En avoir sa claque", "Être cané", "Être claqué", "Être cramé", "Être crevé", "Être dans le pâté", Être défoncé", "Être ensuqué", "Être naze", "Être nazebrok" (ou "Être nazebroque") ou "Ne plus pouvoir arquer".

"En avoir plein les jambes", "Être à plat", "Être au bout du rouleau", "Être bouilli", "Être dans un état proche de l'Ohio", "Être essoré", "Être flagada", "Être fracassé", "Être moulu", "Être raplapla", Être sur les jantes" ou "Être rétamé", "Être rincé", "Être subclaquant", "Être vermoulu" ou "Être vidé" relèvent du registre familier. Ainsi que "Être flapi" (ou "Être flappi"), "Être HS", "Être kaput", "Être lessivé" ou "Être Hors Service".

Ou "Être cuit", "Être à ramasser à la petite cuillère", "Être en compote" et "Être ratacuit", qui sont également des idiotismes alimentaires. De même que "Être en capilotade", qui est mon expression préférée dans ce domaine.

Ainsi que l'étrange idiotisme musical "Avoir avalé la trompette", qui ne s'utilise que dans le domaine du football ou la formule "Faire de l'huile" qui relève du jargon cycliste ; les locutions verbales "Être bouilli", "Être carbo" (par apocope de carbonisé), "Être carbonisé", "Être dans le gaz", "Ne plus avoir de gaz" et "Ne plus tenir en l'air" relevant de tous les sports.

Enfin, ""Être au bout de sa vie" et "Être en PLS" sont surtout utilisées par les jeunes.

Les formules imagées "Être sur le flanc", "Être sur les rotules", "Être sur les genoux", ainsi que la locution "Ne plus en pouvoir" ("Je n'en peux plus") relèvent du langage courant.

De même que "Être à bout de forces", "Être achevé", "Être abattu", "Être accablé de fatigue", "Être anéanti", "Être épuisé", "Être mort", "Être mort de fatigue", "Être sans énergie", "Être sans force", Être vidé", "N'en pouvoir plus", "Ne plus tenir debout", "Ne plus parvenir à garder les yeux ouverts", "Ne plus parvenir à rester éveillé", "Ne plus pouvoir avancer", "Ne plus pouvoir metttre un pied devant l'autre", "Tomber de fatigue" ou "Tomber de sommeil".

Enfin "Être éreinté", "Être exténué", Être fourbu", "Être harassé", "Être las", "Être rompu", "Être rompu de fatigue", et "Être vanné" relèvent du registre soutenu.

Quant à nos amis bretons, ils disent : "Être éouimpé" (ou "Être ewimpé"), nos amis lyonnais "Avoir les jambes en pâte à quenelle" et nos amis du Nord "Être tanné".