Les formules "Avoir de la chatte", "Avoir de la moule", "Être chatard" (ou "Être chattard"); "Être chatteux" ou "Être mouleux" font référence à deux des noms donnés en argot au sexe de la femme ("Chatte" et "Moule") et relèvent du registre vulgaire.
De même que "Avoir du fion".
Quant aux formules "Avoir du cul" ou "Avoir le cul bordé de nouilles", elles relèvent du registre argotique.
"Avoir du bol", "Avoir une veine de cocu", "Être chançard", "Être cocu", "Être veinard" ou "Être verni" appartiennent au registre familier.
De même que "Avoir la baraka", qui nous vient du mot arabe "Baraka" désignant une chance extraordinaire, une bénédiction ou une faveur divine. Ce mot a été adopté par les troupes françaises de l’Armée d’Afrique dès la colonisation de l’Afrique du Nord dans les années 1830, puis employé par les poilus durant la Première Guerre mondiale comme synonyme du mot "chance".
Le langage courant nous offre les formules "Avoir de la veine", "Être chanceux", "Être en veine" ou "Être né sous une bonne étoile".
La formule "Être né coiffé" relève du registre soutenu et du registre désuet.
Enfin, "Être bidard" relève du registre désuet, cette expression venant du patronyme du gagnant du gros lot de la loterie de l'Exposition universelle de 1878.
Source : www.defense.gouv.fr