Ces différents substantifs désignent : la falsification, le fait de truquer, de falsifier quelque chose pour tromper quelqu'un.
Ainsi que le résultat de cette action.
Et notamment un procédé technique, notamment utilisé par les illusionnistes, permettant, par des moyens artificiels, de donner l'illusion d'une réalité visuelle ou sonore.
Au cinéma, l'illusion d'optique obtenue par des procédés techniques divers (ralenti, accéléré, surimpression, transparence, etc.) est appelé "Effet spécial".
On dit par exemple :
"Les trucages de ce magicien sont exceptionnels !",
"Cette scène incroyable a été réalisée sans truquages !",
et : "Cette image m'intrigue : je soupçonne une truquerie".
Ces quatre termes homophones n'ont naturellement pas les mêmes significatications :
"Un aître" est un substantif masculin relevant de registre soutenu, qui, selon le contexte :
nous vient du latin "atrium" ("cour intérieur") et désigne :
un passage libre devant un bâtiment (généralement une église) et servant de cour, de parvis, de vestibule ou de porche,
et en particulier : un terrain libre servant de cimetière près d'une église ou une galerie couverte entourant un cimetière,
L'aître Saint-Maclou, un ancien aître charnier datant du XVIe siècle, situé au numéro 184, rue de Martainville, à Rouen (76) ; un des rares exemples d'ossuaire de ce type subsistant en Europe
ou nous vient du latin "extera" ("ce qui est à l'extérieur") et désigne : l'agencement d’une maison, la disposition des diverses parties d’une habitation (le mot s'écrit également "Un être"),
"Être" est l'un des deux verbes auxiliaires français et relève du langage courant,
"Un être" est un substantif masculin relevant du langage courant désignant, selon le contexte :
tout ce qui vit et, spécialement, individu d'une espèce animale ; créature,
On dit par exemple : "Pas un être vivant à l'horizon".
une personne, un individu,
On dit par exemple : "Déplorer la mort d'un être cher".
la nature profonde de quelqu'un,
On dit par exemple : "Être bouleversé jusqu'au fond de l'être".
le fait d'être ; l'existence,
On dit par exemple : "L'être et le paraître".
ou : l'agencement d’une maison, la disposition des diverses parties d’une habitation (le mot s'écrit également "Un aître"),
et "Un hêtre" est un substantif masculin relevant du langage courant désignant : un arbre des forêts tempérées, au tronc puissant et élancé, à écorce très fine et à petite feuilles ovales caduques.
Sources : www.cnrtl.fr, www.larousse.fr et www.lemonde.fr
J'aime beaucoup ce verbe qui relève du registre populaire et qui signifie : jeter un coup d'oeil sur quelque chose ou sur quelqu'un pour observer, regarder avec attention, insistance.
On dit par exemple : "Arrête de zieuter les seins de la voisine ! Mais je ne regarde par ses seins, j'admire son corsage !".
On dit en argot "Des binocles" (féminin) ou "Des carreaux".
Et "Des culs-de-bouteilles" lorsqu'il s'agit de lunettes verres très épais.
Enfin, le substantif féminin "Des besicles" (beu-zi-cle) (ou "Des bésicles" (bé-zi-cle) désignait autrefois (registre désuet) des lunettes sans branches se fixant sur le nez, mais s'emploie de nos jours, par plaisanterie, pour désigner des lunettes (registre soutenu).
Le substantif féminin "Une bonniche" ou "Une boniche" appartient au registre argotique et au registre désuet.
Et il désigne, de façon péjorative : une bonne à tout faire, une employée de maison, c'est à dire une femme dont le travail consiste à s'occuper de la maison de son employeur, faire le ménage, s'occuper des enfants, servir ses patrons, accueillir les visiteurs, voire faire la cuisine.
Et "Ne pas être la bonniche" (ou "boniche") ou "Ne pas être ta bonniche" (ou "boniche") signifie : ne pas être une bonne à tout faire ; ne pas avoir à obéir servilement, telle une employée de maison soumise à son employeur.