"La rue Cambon".

La rue Cambon est une rue parisienne située dans le très chic 1er arrondissement, menant du 244 rue de Rivoli au 1 boulevard de la Madeleine et au 23 rue des Capucines.

Créée le 13 septembre 1719 par Charles Ier François Frédéric de Montmorency-Luxembourg, sous le nom de "Rue de Luxembourg" puis "Rue neuve de Luxembourg", elle à pris son nom actuel le 16 août 1879.

Lequel rend hommage, rappelons-le, au très injustement méconnu Pierre-Joseph Cambon, né le 10 juin 1756 et mort le 15 février 1820, un négociant en toiles, député montagnard de l'Hérault (34) à la Convention nationale, dont il fut le président à plusieurs reprises.

La locution "rue Cambon" est souvent utilisée par les journalistes, fervents utilisateurs de métonymies, car elle abrite tout à la fois la Cour des Comptes et le siège historique de la maison Chanel, fréquemment désignées comme :

"La pasionaria".

Dolores Ibarruri

Il s'agit du surnom espagnol de la femme politique basque espagnole, Dolores Ibarruri Gomez, née le 9 décembre 1895 et morte le 12 novembre 1989.

Son célèbre slogan "No pasaran !", inspiré du "Ils ne passeront pas !" du général français Robert Nivelle, à Verdun, en 1916, a fait d'elle une h

De même que sa phrase "Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux", prononcée le 8 septembre 1936, lors du rassemblement du PCF (Parti Communiste Français) au Vél' d'Hiv' à Paris (75), mais qu'elle avait légèrement transformée et reprise au révolutionnaire mexicain Emiliano Zapata.

Et son surnom de "pasionaria" est aujourd'hui devenu un nom commun, entré dans le langage courant en France.

Exilée en URSS de 1939 à 1975, elle fut secrétaire générale du PCE (Parti Communiste Espagnol) entre 1942 et 1960, avant d'en devenir présidente entre 1960 et 1989.

Revenue en Espagne après la mort de Franco, en 1975, elle fut élue députée en , lors des premières élections après la restauration de la démocratie ; son élection étant à l'époque considérée comme un symbole, car elle était la seule députée élue en février 1936 à être réélue en 1977.

Source : wikipedia.org et www.cnrtl.fr

"Jean-Pierre Mocky".

Jean-Pierre Mocky

Il s'agit du nom d'artiste du réalisateur, scénariste, acteur et producteur de cinéma français Jean-Paul Adam Mokiejewski, né le 6 juillet 1933 et mort à Paris le 8 août 2019.

Son film "À mort l'arbitre !" (1984), adapté du roman éponyme de l'écrivain britannique Alfred Draper, édité en 1972, réalisé de manière malheureusement prémonitoire un an avant la tragédie du Heysel, à Bruxelles (Belgique), est devenu culte après une audience record de 17 millions de téléspectateurs, lors de sa diffusion dans le cadre de la célèbre émission "Les dossiers de l'écran", en 1989.

À la fois metteur en scène, interprète, scénariste, monteur, producteur et distributeur de ses films, il contrôlait ainsi (ou cherchait à contrôler) l'ensemble du processus de production.

Devenu producteur dès 1960, sa recherche de l'indépendance l'a également poussé à privilégier des films à budget modeste, s'occupant généralement lui-même des décors de ses films, et a tourner généralement très rapidement (12 jours pour "Le Glandeur" en 2000, 19 jours pour "Agent trouble" en 1987 !).

Cherchant dans la mesure du possible à contrôler la distribution en salle de ses films, il avait FAIT l'acquisition, en 1994, d'une salle de cinéma parisienne, "le Brady",  qui lui permettait de diffuser ses films sans passer par les grands groupes de distribution.

On notera enfin qu'il était - entre autres, puisqu'il revendiquait avoir conçu pas moins de dix-sept enfants ! - le père du metteur en scène français Stanislas Nordey, né en 1966 de son mariage avec l'actrice française Véronique Nordey.

"Stanislas Nordey".

Stanislas Nordey

Il s'agit du nom de scène du comédien et metteur en scène français Stanislas Mokiejewski, né le 12 septembre 1966.

Directeur du Théâtre national de Strasbourg (67) depuis 2014, il est le fils de l'actrice française Véronique Nordey, dont il a repris le patronyme pour nom de scène, et du réalisateur français Jean-Pierre Mocky, dont il porte le nom à l'état-civil, mais s'est refusé à reprendre le pseudonyme, pourtant bien sûr davantage connu que le nom de sa mère.

"Ferney-Voltaire".

Localisation de Ferney-Voltaire (01)

 

Localisation de Ferney-Voltaire (01), au Nord de Genève (Suisse)
Localisation de Ferney-Voltaire (01), au Nord de Genève (Suisse)

Il s'agit d'une localité de l'Ain (01) situé sur la frontière franco-genevoise, où se réfugia, en 1759,  l'écrivain et philosophe français Voltaire, précédemment installé à Genève (Genève) (Suisse).

Le château de Voltaire, à Ferney devenue Ferney-Voltaire (01)
Le château de Voltaire, à Ferney devenue Ferney-Voltaire (01)

Devenu lieu de pèlerinage intellectuel, le château de Ferney faisait partie en 1770-1775 du périple de formation de l’élite européenne éclairée.

Investissant ses capitaux, Voltaire a fait d'un village misérable une petite ville prospère.

Celle-ci, reconnaissante, se rebaptisa "Ferney-Voltaire" dès le 24 novembre 1793, soit moins de 15 ans après sa mort.

"L'affaire Calas".

Il s'agit d'une célèbre affaire judiciaire qui se déroule de 1761 à 1765 à Toulouse (31), sur fond de conflit religieux entre protestants et catholiques.

Elle a été rendue célèbre par l'intervention de l'écrivain et philosophe français Voltaire.

Jean Calas était un commerçant protestant de Toulouse. Son fils ayant été trouvé mort étranglé ou pendu selon le médecin présent sur place, Jean Calas est accusé de l'avoir assassiné pour empêcher le jeune homme de se convertir au catholicisme.

L'affaire est essentiellement politique, entachée de nombreux abus de procédure.

En 1765, les magistrats de la Cour royale rétablissent la veuve de Jean Calas dans ses droits, et réhabilitent la mémoire de son défunt époux.

"Bernard Buffet" et "Jean Dubuffet".

La confusion fréquente entre ces deux personnages provient évidemment de la paronymie de leurs deux patronymes et de ce qu'il s'agit de deux célèbres peintres français, largement contemporains, qui plus est.

  • Bernard buffet, né le 10 juillet 1928 et mort le 4 octobre 1999 est un peintre français expressionniste, aquarelliste, peintre de décors de théâtre et illustrateur, au style immédiatement reconnaissable.

Il fut le compagnon de Pierre Bergé avant leurs rencontres respectives avec Yves Saint Laurent et Annabel Schwob devenue Annabel Buffet.

  • Jean Dubuffet, né le 31 juillet 1901 et mort le 12 mai 1985, est également sculpteur et plasticien en plus d'être peintre.

Il est surtout le premier théoricien d'un style d'art qu'il a dénommé "art brut" : des productions de marginaux ou de malades mentaux ; peintures, sculptures, calligraphies, dont il reconnaît s'être lui-même largement inspiré.

Source : wikipedia.org

"Pierre Cardin".

Il s'agit du nom d'usage du couturier et home d'affaires français d'origine italienne Pietro Costante Cardin, né le 2 juillet 1922.

Pierre Cardin est une personnalité incontournable dans la mode des cinquante dernières années, tantôt couturier visionnaire, tantôt homme d’affaires invétéré.

Ayant intégré la haute couture en 1957, il y restera environ dix ans. Il présenta la fin des années 1950 une collection de prêt-à-porter qui fit grand bruit et fut considéré, avec Paco Rabanne et André Courrèges, comme l'inventeur de la mode futuriste dans les années 1960.

Sa marque, "Pierre Cardin", est aujourd'hui présente, sous formes de franchises, dans plus de 100 pays, faisant de lui l'un des cinq Français les plus connus au monde.

Source : wikipedia.org

"Gérard Hernandez".

Gérard Hernandez

Il s'agit du nom d'artiste et du nom d'usage de l'acteur espagnol Julio Gerardo Hernandez, né le 20 janvier 1933 et naturalisé français en 1975.

Il est naturellement célèbre pour son interprétation, depuis 2009, du personnage de "Raymond", le mari de Hughette, dans le feuilleton "Scènes de ménage", sur la chaîne télévisée française M6.

Raymond (Gérard Hernandez) et Hughette (Marion Game) dans le feuilleton français "Scènes de ménage", sur M6

Ainsi que pour sa voix, qu'il a prêtée à de nombreux personnages de dessins animés.

Mais on oublie souvent que Gérard Hernandez a participé au tournage de nombreux téléfilms et feuilletons.

Et de pas moins de cinquante longs métrages depuis 1955.

Il a notamment tourné sous la direction de metteurs en scène aussi renommés que : Yves Allégret, Jean-Jacques Annaud, Jacques Becker, Jean Becker, Nina Companeez, Jean Delannoy, Robert Dhéry, Georges Lautner, Jean Marboeuf, Édouard Molinaro, Gérard Oury, José Pinheiro, Pierre Richard, Pierre Tchernia, Pascal Thomas et Jean Yanne.

Et même : Anatole Litvak ou Sydney Pollack.

Personnellement, je l'ai adoré dans le génial "Coup de torchon" de Bertrand Tavernier, en 1981.

Affiche du film français "Coup de torchon" de Bertrand Tavernier (1981)

Et j'ai eu récemment la surprise de le découvrir dans "Le trou", le dernier film de Jacques Becker, en 1960.

Affiche du film français "Le trou" de Jacques Becker (1960)

Ainsi que dans... "Bobby Deerfield" de Sydney Pollack, en 1977, aux côtés d'Al Pacino et Marthe Keller !

Affiche du film états-unien "Bobby Deerfield" de Sydney Pollack (1977)

Source : wikipedia.org

"Lino Ventura".

Lino Ventura

Il s'agit du nom d'usage de l'acteur italien Angiolino Giuseppe Pasquale Ventura, né le 14 juillet 1919 et mort le le

Ayant réalisé la majeure partie de sa carrière en France, il fut d'abord lutteur professionnel (champion d'europe poids moyens en 1950) puis catcheur, avant de devenir, par hasard, acteur aux côtés de Jean Gabin, en 1954, dans "Touchez pas au grisbi" de Jacques Beker.

Affiche du film français "Touchez pas au grisbi" de Jacques becker (1954)

D'abord cantonné à des seconds rôles d'hommes de main ou de brutes, il devient une vedette dès la fin des années 1950, avant d'être, deux décennies durant, l'un des acteurs les plus populaires et rentables du cinéma français, avec 130 millions d’entrées.

Père de quatre enfants dont une fille handicapée, il a fondé, avec sa femme Odette, en 1966, l'association "Perce-Neige", destinée à venir en aide aux personnes handicapées mentales.

Je le considère personnellement comme le meilleur interprète des dialogues du génial Michel Audiard ; que ce soit à travers ses répliques de :

Affiche du film français "Un taxi pour Tobrouk" de Denys de la Patellière (1961)

  • "Un taxi pour Tobrouk" de Denys de la Pattelière (1961),

Affiche du film français "Les tontons flingueurs" de Georges Lautner (1963)

Affiche du film français "Cent mille dollars au soleil" de Henri Verneuil (1964)

Affiche du film français "la métamorphose des cloportes" de Pierre Granier-Deferre (1965)

  • ou "La métamorphose des cloportes" de Pierre Granier-Deferre (1965), pour ne citer que mes quatre préférés.

Source : wikipedia.org