J’ai rassemblé dans ce chapitre l’ensemble de mes articles consacrés aux noms propres : qu’il s’agisse des noms, prénoms, pseudonymes ou surnoms de personnalités, jusqu’au noms de marques, sociétés ou enseignes, en passant par les noms de lieux, de personnages, de héros, de figures mythologiques ou de dieux.
Nombre total d’articles prévus dans ce chapitre : 9 210
Il s'agit du nom simplifié sous lequel nous connaissons généralement l'inventeur allemand Karl Friedrich Christian Ludwig, baron Drais von Sauerbronn, né le 29 avril 1785 et mort le 10 décembre 1851.
C'est en 1817 qu'il présente en Allemagne son engin à deux roues, breveté, en France en 1818 sous le nom de "vélocipède", mais également appelé "draisienne", que l'on considère comme le premier ancêtre de la bicyclette.
Ce mot du registre familier, constitue l'apocope du substantif masculin "Vélocipède".
Et, bien qu'on l'ait aujourd'hui très largement oublié, ce mot de "Vélocipède" constitua d'abord une marque, avant de devenir un nom générique, en étant le nom français donné, en 1818, par l'inventeur allemand Karl Drais à sa "Draisienne", pour son importation en France.
L'avocat français Louis-Joseph Dineur l'emploie en effet lorsqu'il dépose, en 1818, une demande d'un brevet d'importation de cinq ans au nom de son client, qui cherche à commercialiser son véhicule, présentée l'année précédente en Allemagne. Après avoir hésité à utiliser la locution nominale féminine "Machine à courir", traduction de l'allemand "Laufmaschine".
Concrètement, le terme "Vélocipède" désigne aujourd'hui l'ensemble des cycles à propulsion humaine, quel que soit le nombre de roues.
Un triporteur non motorisé doté de trois roues est donc un "Vélocipède".
Et ce que la plupart des gens ont l'habitude d'appeler "Vélo" est en réalité un type de "Vélocipède" spécifique, doté de deux roues alignées, qui lui donnent son nom de "bicyclette".
Mais il est vrai que l'on utilise, de la même façon, le mot "Automobile" pour désigner une catégorie spécifique de "Véhicule automobile"...
Ce surnom en forme d'initiales désignait - 20 ans avant que Brigitte Bardot ne soit surnommée "BB" - l'actrice française Danielle Darrieux, née le 1er mai 1917 et morte le 17 octobre 2017.
Celle que l'on surnomma également, dès la fin des années 1930, "La fiancée de Paris" a connu une incroyable carrière cinématographique - 110 films sur plus de huit décennies -, qui lui a fait traverser l’histoire du cinéma parlant de 1931 à 2010. Et cela aussi bien en France, qu'en Italie, au Royaume-Uni ou même aux États-Unis d'Amérique.
Successivement mariée au réalisateur français Henri Decoin, au diplomate dominicain Porfirio Rubirosa et au scénariste français Georges Mitsinkidès, sa superbe voix lui a valu de ne jamais être doublée lorsqu'elle chantait dans ses films.
Ce nom désigne, par antonomase, ce type de poivrier rotatif très grand format, que l'on vous amène parfois dans certains grands restaurants.
Il fait référence à Porfirio Rubirosa, un célèbre playboy dominicain et diplomate de l'entre-deux-guerres et de l'après-guerre, deuxième époux de l'actrice française Danielle Darrieux et réputé pour la taille extrêmement impressionnante de... sa verge !
Et elle l'a utilisé à partir de 1982, pour son premier 45 tours, avec les titres "Je veux jouer à tout" (initialement prévue pour faire partie du prochain album du trio "Lili Drop" auquel elle appartenait) et "China girl", reprise d'Iggy Pop et David Bowie.
Mais c'est sous le curieux nom de scène de Enzo Enzo, utilisée à partir de 1984, qu'elle deviendra célèbre.
On appelle ainsi les courants électriques créés dans une masse conductrice, soit par la variation au cours du temps d'un champ magnétique extérieur traversant ce milieu (le flux du champ à travers le milieu), soit par un déplacement de cette masse dans un champ magnétique.
Ce phénomène tire son nom du physicien français Léon Foucault, qui l'a découvert en 1851.
Il s'agit du pseudonyme de l'animatrice de télévision française Karine Mfayokurera, née le 16 août 1968.
C'est en 1995 qu'elle choisit le pseudonyme de "Le Marchand" - du nom de son compagnon de l'époque - quelques minutes seulement avant le début de sa première émission en direct, sous la pression du directeur des programmes, lors de la présentation d'une chronique dans l'émission "Midi Pile", sur France 3 Paris Île-de-France.
Karine Le Marchand est née à Nancy (54) d'une mère française originaire de Lorraine et d'un père natif du Burundi, qui quitte le foyer alors qu'elle est âgée d'un an et demi, et deviendra directeur de la télévision nationale burundaise.
Après son bac de français, elle quitte sa ville natale en 1986 et s'installe à Paris (75), où elle souhaite entamer une carrière de chanteuse.
Karine Le Marchand, mannequin, à 18 ansKarine Le Marchand, mannequin, à 20 ans
D'abord mannequin, elle débute à la radio sur RMC où on lui propose de faire de la télévision.
De France 3 à France 5, en passant par M6, TV5 et France 2
L'animatrice de télévision française Karine Le Marchand, sur France 3, en 1998, à 30 ans
De France 3, elle passe brièvement par M6 avant de rejoindre TV5,où elle reste durant près de dix ans.
Autour des années 2000, elle fait un passage rapide sur France 2, avant de succèder, en 2004, à Maïtena Biraben dans l'émission "Les maternelles", sur France 5.
Sur la même chaîne, elle présente également l'émission "On n'est pas que des parents", de 2006 à 2009.
M6
En septembre 2009, après cinq saisons à succès à la tête de l'émission "Les maternelles", Karine Le Marchand décide de retourner sur la chaîne privée M6, où elle est restée depuis et est devenue une figure emblématique de la chaîne.
Elle y reprend l'animation de l'émission "L'amour est dans le pré", qui obtient son record d'audience l'année suivante, pour la cinquième saison, à l'été 2010.
Toujours sur M6, elle présente également :
de 2010 à 2014, "C'est ma vie", une émission de société, le samedi après-midi, qui rencontre chaque semaine un succès d'audience,
de 2014 à 2016, "Qu'est-ce que je sais vraiment ?", un jeu télévisé,
et de 2016 à 2019, "Une ambition intime", une émission politique.
Radio
En 2014, elle devient pensionnaire dans la nouvelle version des "Grosses Têtes" avec Laurent Ruquier, sur la radio RTL.
Karine Le Marchand aux "Grosses têtes", sur RTL (photo Fred Bukajlo)
Vie privée
De 2005 à 2006, elle a une relation avec le chanteur Passi.
Puis, de 2007 à 2013, en couple avec l'ancien joueur de football international français Lilian Thuram.
Et en 2018, elle vit quelques mois avec le rappeur JoeyStarr.
Il s'agit du nom d'usage et du nom d'artiste de l'acteur belge Henri Liebman, né le 29 janvier 1964.
Si son visage vous dit certainement quelque chose, c'est qu'il demeure associé à son premier rôle, tourné à l'âge de treize ans, en 1977, aux côtés de l'actrice québecoise Carole Laure, du génial et tant regretté Patrick Dewaere, ainsi que de Gérard Depardieu, dans "Préparez vos mouchoirs", de Bertrand Blier, qui remporta en 1979 (*) l'Oscar du meilleur film en langue étrangère, rebaptisé depuis 2019 Oscar du meilleur film international.
Heureuse époque où le cinéma français remportait dix fois en 30 ans la statuette si convoitée, avec "Monsieur Vincent" de Maurice Cloche en 1949, "Au-delà des grilles" de René Clément en 1951, "Jeux interdits" du même René Clément en 1953, "Mon oncle" de Jacques Tati en 1959, "Orfeu Negro" de Marcel Camus en 1960, "Les dimanches de Ville d'Avray" de Serge Bourguignon en 1965 et "Un homme et une femme" de Claude Lelouch en 1967, "Le charme discret de la bourgeoisie" de (l'espagnol) Luis Bunuel en 1973, "La nuit américaine", de François Truffaut en 1974 et "La vie devant soi" de Moshé Mizrahi en 1978...
Voire douze, si l'on y ajoute "Z" de Costa-Gavras en 1970 (qui concourait pour le compte de l'Algérie) et "La victoire en chantant" de Jean-Jacques Annaud en 1977 (qui concourait pour le compte de la Côte d'Ivoire) !
Contre... un en quarante ans depuis 1980.
Mais non, la qualité de notre cinéma n'a absolument pas régressé va-t-on me rétorquer ; c'est simplement que le monde entier s'est mis à réaliser des films.
Mais bien sûr : où avais-je donc la tête, damné passéiste que je suis ?
(*) : le film est sorti le 10 janvier 1978 et la cérémonie a eu lieu le 9 avril 1979.
Il s'agit du nom d'artiste du réalisateur, producteur et scénariste américain Joseph McGinty Nichol, né le 9 août 1968.
Il a notamment réalisé l'adaptation cinématographique de la série télévisée "Charlie et ses drôles de dames" en 2000, ainsi que sa suite, "Charlie's Angels : Les Anges se déchaînent !", en 2003. Puis "Terminator renaissance", en 2009.
Il s'agit d'un séchoir à linge pliable ou rétractable, également appelé "étendoir".
La marque "Tancarville" a été déposé en 1963 par la société française Dupré, de Saint-Étienne (42), avant de tomber dans le domaine public en 2015 et d'être relancée en 2016 par la société française Herby, de La Loupe (28), rachetée en 2012 par le groupe allemand Leifheit.
L'origine de ce nom résulte de la similitude de forme entre cet étendoir et le pont suspendu de Tancarville, franchissant la Seine entre Tancarville (76) et Marais-Vernier (27) et ouvert à la circulation en 1959.
Il s'agit du nom de scène de Pierre Édouard Hanffou, un artiste et programmateur musical, danseur et producteur français.
Connu pour sa mise en avant du mouvement new-yorkais de la vogue sur la scène parisienne ainsi que pour son militantisme LGBT, cette idole homosexuelle a été invité par les époux Macron à se produire à l'Élysée, à l'occasion de la Fête de la musique 2018, où son maillot de corps imprimé "Fils d'immigrés, noir & pédé" avait révélé l'étendue de ses talents et compétences.
Douglas MacArthur, né le 26 juillet 1880 et mort le 5 avril 1964 est l'un des plus prestigieux officiers supérieurs de l'histoire des Etats-Unis.
Il est l'un des cinq militaires à avoir atteint le grade de "général de l'Armée" dans l'armée américaine et le seul à avoir été "field marshall" de l'armée des Philippines.
Sorti premier de sa promotion à l'académie militaire de West Point, en 1903, il en fut par la suite le superintendant.
Plus jeune major-général de l'armée des États-Unis en 1925, chef d'état-major de l'armée américaine en 1930, à 50 ans, il joua un rôle prépondérant sur le théâtre Pacifique de la Seconde Guerre mondiale.
Ayant quitté l'armée américaine en 1937 pour devenir conseiller militaire auprès du Commonwealth des Philippines, il fut rappelé en service actif, à l'été 1941, à la tête des forces américaines et philippines aux Philippines.
Lors de l'invasion japonaise de décembre 1941, les forces américaines durent se replier à Bataan, où elles résistèrent jusqu'en mai 1942. En mars 1942, MacArthur, sa famille et son état-major quittèrent l'île de Corregidor et rallièrent l'Australie, où il devint le commandant suprême des forces alliées dans le Pacifique Sud-Ouest.
Après plus de deux ans de combats dans le Pacifique, il réalisa sa célèbre promesse de revenir aux Philippines ("Je reviendrai").
Le général MacArthur accepta formellement la reddition japonaise le 2 septembre 1945, à bord du cuirassé USS Missouri, et il supervisa l'occupation du Japon de 1945 à 1951.
Dirigeant effectif du Japon, il organisa de profonds changements économiques, politiques et sociaux.
Par la suite, il mena les forces des Nations unies durant la guerre de Corée, de 1950 jusqu'au 11 avril 1951, lorsqu'il fut relevé de son commandement par le président Harry S. Truman.