"Angelin Preljocaj" et "Catherine Preljocaj".

Ce prestigieux danseur et chorégraphe français de danse contemporaine est né en France, le 19 janvier 1957, mais est - comme son nom l'indique - d'ascendance albanaise.

Originaires d'Ivangrad en ex-Yougoslavie (aujourd'hui Berane, au Montenegro) , ses parents, arrivés en France comme réfugiés politiques, appartenaient en effet à la communauté albanophone de la confédération.

Son travail chorégraphique, très imprégné de l'histoire des ballets classiques, est résolument contemporain et la ville d'Aix-en-Provence (13) s'enorgueillit, depuis 1996, d'héberger son "Ballet Preljocaj" au sein du Centre chorégraphique national (CCN) "Le Pavillon Noir", construit en 2006.

Tout comme sa soeur, l'écrivaine française Catherine Preljocaj, née en 1959, Angelin Preljocaj a conservé son joli patronyme, qui, sachez-le, se prononce "Pré-lio-caille".

"Mistinguett".

La chanteuse et danseuse française Mistinguett

Il s'agit du nom de scène de la chanteuse et actrice française Jeanne Florentine Bourgeois, née le 3 avril 1875 et morte le 5 janvier 1956.

La chanteuse et danseuse française Mistinguett

L'origine de son nom de scène

Celui-ci constitue l'apocope de "Mistinguette", un mot figurant dans une de ses premières chansons intitulée "La Mistinguo" ("O la Mistinguo, O la Mistinguette !"). Qui devint d'abord "Miss Tinguette" avant d'évoluer - par syncope - en "Mistinguett" !

La chanteuse et danseuse française Mistinguett et ses "boys" ou "danseurs de revue"
La chanteuse et danseuse française Mistinguett et ses "boys" ou "danseurs de revue"
La chanteuse et danseuse française Mistinguett au terme de la (périlleuse) descente du grand escalier, en ouverture d’une revue du Casino de Paris, en 1926
La chanteuse et danseuse française Mistinguett au terme de la (périlleuse) descente du grand escalier, en ouverture d’une revue du Casino de Paris, en 1926

Mistinguett a été la grande vedette du "Moulin Rouge", des "Folies Bergère" et du "Casino de Paris".

Affiche du Casino de Paris pour la revue "Féérie de Paris" avec en vedette la chanteuse et danseuse française MistinguettAffiche du Casino de Paris pour la revue "Paris Miss" avec en vedette la chanteuse et danseuse française Mistinguett

 

 

 

 

 

 

 

 

Affiche du Casino de Paris avec en vedette la chanteuse et danseuse française MistinguettAffiche du Casino de Paris avec en vedette la chanteuse et danseuse française Mistinguett

Affiche du Casino de Paris pour la revue "Paris qui brille" avec en vedette la chanteuse et danseuse française Mistinguett

Affiche de la chanteuse et danseuse française MistinguettAffiche de la chanteuse et danseuse française Mistinguett

Affiche de la chanteuse et danseuse française MistinguettAffiche du Moulin Rouge de 1926 avec en vedette la chanteuse et danseuse française Mistinguett

Elle fut incontestatblement l'une de nos plus grandes gloires nationales des années 1920 et 1930.

Et elle a longtemps incarné, à travers le monde, l'image type de la parisienne.

La chanteuse et danseuse française Mistinguett

Assez incroyablement, près d'un siècle plus tard, ses chansons "Ça c'est Paris" (1926) et "C'est vrai" ("On dit que j'ai de belles gambettes") (1933) résonnent encore dans les mémoires de nombre d'entre nous !

Je ne suis jamais né qu'en 1961, mais j'ai toujours eu l'impression d'avoir 20 ou 30 ans de plus... Et je confesse volontiers un petit (litote !) côté nostalgique.

De là à vous dire ce que je pense du "rap" ou de la "techno"... c'est une autre histoire ; sur laquelle je reviendrai peut-être à l'occasion, mais je vais encore passer pour un dinosaure.

Source : wikipedia.org

"Wellington".

Cette localité de Nouvelle-Zélande, dont elle est la capitale depuis 1865, est également la deuxième ville la plus peuplée du pays.

Située à l'extrémité sud de l'île du Nord, dans la région de Wellington, au centre du pays, la ville de Wellington est la capitale de pays la plus australe.

Elle doit son nom à l'aristocrate anglo-irlandais Arthur Wellesley, 1er comte, puis marquis, et duc de Wellington.

Source : wikipedia.org

"Le général Wellington".

Les français connaissent souvent ce général anglo-irlandais, né le et mort le

Mais pas son nom... puisque s'il se nommait Arthur Wellesley, 1er comte, puis marquis, et duc de Wellington.

Son titre venait lui-même de la ville de Wellington (Angleterre) (Grande-Bretagne).

La capitale de la Nouvelle-Zélande, ainsi que la région qui l'entoure on été nommées ainsi en son honneur.

"Ingres".

Autoportrait de Jean-Auguste-Dominique Ingres à 24 ans (1804)

Jean-Auguste Dominique Ingres est un peintre français, né le 29 août 1780 et mort le 14 janvier 1867.

Devenu, à Paris (75), l'élève de Jacques-Louis David, il obtient le Prix de Rome en 1801.

Il ne se rend en Italie qu'en 1806, mais y reste jusqu'en 1824. De retour à Paris (75), il connaît la reconnaissance officielle, apparaissant comme le champion de la doctrine du beau et de la primauté du dessin sur la couleur, en opposition successive aux courants romantiques et réalistes. Nommé directeur de l'Académie de France à Rome, il y retourne de 1835 à 1842.

Napoléon 1er sur le trône impérial par Jean-Auguste-Dominique Ingres (1806)
Napoléon 1er sur le trône impérial par Jean-Auguste-Dominique Ingres (1806)

Ingres a d'abord et à plusieurs étapes de sa carrière vécu de ses portraits, peints ou dessinés.

Éléonore-Marie-Pauline de Galard de Brassac de Béarn (1825–1860), princesse de Broglie, peinte par Jean-Auguste-Dominique Ingres (1851-1853)
Éléonore-Marie-Pauline de Galard de Brassac de Béarn (1825–1860), princesse de Broglie, peinte par Jean-Auguste-Dominique Ingres (1851-1853)

Réputé peu sociable, il fut souvent mal traité par la critique. Les tenants d'un style plus libre et d'une exécution plus rapide condamnaient sa manière, tout comme les académiques, qui lui reprochaient notamment les déformations expressives qu'il faisait subir aux corps dans ses nus.

La Grande Odalisque par Jean-Auguste-Dominique Ingres (1814)
La Grande Odalisque par Jean-Auguste-Dominique Ingres (1814)

Membre du Sénat impérial à partir de 1862, il y vota durant plus de quatre ans conformément aux voeux du pouvoir.

Passionné par la musique et le violon, Ingres a même été, durant un temps, deuxième violon à l’Orchestre du Capitole de Toulouse (31).

Cette passion a fait entrer son nom dans le langage courant avec la locution nominale "Avoir un violon d'Ingres".

Souvenir personnel

Philatéliste précoce, j'ai découvert sa "Baigneuse" dès 1967, grâce au timbre-poste que lui avait alors consacré la Poste française.

Timbre-poste français de 1967 représentant la Baigneuse de Jean-Auguste-Dominique Ingres (1807)
Timbre-poste français de 1967 représentant la Baigneuse de Jean-Auguste-Dominique Ingres (1807)
La baigneuse de Jean-Auguste-Dominique Ingres (1807)
La baigneuse de Jean-Auguste-Dominique Ingres (1807)

Source : wikipedia.org

"Un violon d'Ingres".

Cette locution nominale désigne un passe-temps favori.

C'est à dire ce que l'on appelle "Un dada" dans le registre familier et que nos amis anglophones appellent "Un hobby".

À l'origine employée exclusivement pour les activités artistiques, elle s’utilise aujourd'hui dans un sens plus large pour toutes les activités auxquelles on se consacre en dehors de sa profession, pour se distraire ou assouvir une passion.

Cette expression du langage courant fait référence à la passion du peintre français Jean-Auguste-Dominique Ingres pour le violon et la musique.

On dit par exemple : "Le violon d'Ingres de l'auteur de J'aime les mots est de collectionner les mots, les expressions et les noms depuis son plus jeune âge".

Source : www.caminteresse.fr

"Une turlupinade".

Turlupin était le nom de scène (dans les farces) de l'acteur français Henri Legrand (dit Belleville dans les pièces sérieuses), né en 1587 et mort en 1637.

Ledit Turlupin formait, avec ses collègues boulangers du faubourg Saint-Laurent à Paris (75) Gros-guillaume et Gaultier-Garguille, un trio d'acteurs comiques amateurs rapidement incorporé, à la demande du cardinal de Richelieu (qu'ils avaient fait rire), à la prestigieuse troupe de l’Hôtel de Bourgogne, jugée trop triste.

Le jeu burlesque de Turlupin et de ses compagnons marqua suffisamment les esprits pour que le public parisien qualifie par la suite de "turlupinade" une charge un peu forcée ou une plaisanterie burlesque d’un comique un peu grossier, dénué de bon goût.

Et aujourd'hui, ce terme désuet, que j'aime à employer, désigne :

  • une plaisanterie de mauvais goût ou vulgaire,
  • et, surtout, : un mauvais jeu de mots !