Ces deux proverbes en forme d'idiotisme musical et d'idiotisme animalier relèvent du registre familier.
Et ils signifient, au sens figuré : la réussite ou l'échec d'une opération complexe n’est assuré que lorsque tout est fini ; il faut attendre la fin d’un évènement pour en faire le bilan.
La locution adverbiale "En fanfare" fait référence au substantif féminin "Fanfare", qui désigne un ensemble de musiciens, jouant souvent en extérieur, de manière très sonore.
Et elle signifie, au sens figuré : spectaculairement ; rapidement ; remarquablement.
On dit par exemple : "Démarrage en fanfare pour ce nouveau film, avec déjà 3 millions d'entrées en 2 semaines".
Ce substantif masculin désignait, au sens figuré et dans le registre familier, dans le jargon de la Résistance à l'occupant nazi, durant la Seconde Guerre mondiale : un opérateur radio clandestin.
Cette locution adverbiale ("À la baguette") et cette locution verbale ("Être à la baguette") en forme d'idiotismes musicaux appartiennent au langage courant.
Et elles font naturellement référence à la baguette de chef d'orchestre et non à la baguette de pain ou à la baguette de sourcier.
Et elles signifient :
au sens propre : diriger un orchestre ou une formation musicale.
On dit par exemple : "Ce soir nous recevons l'orchestre de Paris, avec Daniel Barenboïm à la baguette".
et au sens figuré : diriger, organiser quelque chose.
On dit par exemple : "L'équipe du PSG réagit parfaitement bien et c'est Neymar qui est à la baguette".
Cette locution nominale du langage courant en forme d'idiotisme religieux et d'idiotisme musical désigne, au sens figuré : une opinon ou un avis.
On dit par exemple : "Le patronat se réjouit de cette mesure gouvernementale qu'il juge excellente. Mais tout autre son de cloche du côté des syndicats, qui crient tous au scandale".
Cette expression du registre familier et du registre désuet s'utilise - au sens figuré - pour signifier amicalement à quelqu'un qu'il se répète, rabâche, voire ressasseà l'envi les mêmes choses.
Ou le dire d'une personne, dont on peut éventuellement sous-entendre ainsi qu'elle radote.
Cette formule "le disque est rayé" fait référence à l'époque où l'on écoutait des disques 78t en gomme-laque noire puis des disques vinylesnoirs45t ou 33t.
Dans tous les cas, il était absolument nécessaire de les manipuler et stocker avec précaution afin de ne pas les rayer.
Faute de quoi, la tête de lecture (ou "saphir") du phonographe - puis du tourne-disque ou de la chaîne stéréo - sursautait et hoquetait curieusement, répétant sempiternellement la même dernière phrase située avant la rayure, car incapable de franchir celle-ci et se faisant rejeter à chaque tour sur le sillon précédent.
chacune des strophes d'une chanson, séparée par un refrain".
On dit par exemple : "Dans sa chanson Hexagone, Renaud a consacré un couplet à chacun des mois de l'année".
ou la strophe unique d'une chanson gaie ou d'une chansonnette.
et au sens figuré : ce que quelqu'un répète volontiers à tout propos, continuellement.
On dit par exemple : "Ça y est : pépé va encore nous entonner le couplet Avec de Gaulle ça ne se serait pas passé comme ça..." ou "Pour une fois, mon père nous a épargner le couplet sur la guerre d'Algérie...".
Cette expression qui relevait autrefois du domaine militaire, signifiait au sens propre : mener une charge au rythme des tambours, placés derrière les bataillons et chargés de battre la cadence sur les champs de bataille.
Elle signifie de nos jours, au sens figuré, :
Mener quelqu’un avec autorité, énergiquement, vivement, sans ménagement, le presser.
On dit par exemple : "Le professeur a mené tambour battant le jeune perturbateur chez le proviseur".
Mener une affaire rondement, avec énergie et rapidité, conduire une action avec détermination.
On dit par exemple : "Le notaire a mené toute cette affaire tambour battant et la vente a été finalisée très rapidement".
Cette locution nominale désigne un passe-temps favori.
C'est à dire ce que l'on appelle "Un dada" dans le registre familier et que nos amis anglophones appellent "Un hobby".
À l'origine employée exclusivement pour les activités artistiques, elle s’utilise aujourd'hui dans un sens plus large pour toutes les activités auxquelles on se consacre en dehors de sa profession, pour se distraire ou assouvir une passion.
Cette expression du langage courant fait référence à la passion du peintre français Jean-Auguste-Dominique Ingres pour le violon et la musique.
On dit par exemple : "Le violon d'Ingres de l'auteur de J'aime les mots est de collectionner les mots, les expressions et les noms depuis son plus jeune âge".