"À faire bander un mort".

Une fille belle "à faire bander un mort"

Cette locution adverbiale relève bien sûr du registre vulgaire.

Et elle signifie : extrêmement excitant, désirable au plus haut point.

On dit par exemple : "Cette fille était belle à faire bander un mort".

"Être cuit" ou "C'est cuit","Être mort" ou "C'est mort" et "Être plié" ou "C'est plié".

Ces trois locutions verbales du registre familier signifient, au sens figuré : il n'y a plus d'espoir, il n'y a plus aucune chance ; la chose espérée n'est plus possible.

On dit par exemple :

  • "Elle ne te répondra jamais mon pauvre : c'est cuit" (idiotisme alimentaire),
  • "C'est mort : je n'arriverai jamais à temps pour prendre mon train",
  • ou : "C'est plié, il ne rattrapera jamais son retard".

Et nos amis québecois disent... "Mon chien est mort" !

"Mon chien est mort".

Si vous entendez un québecois déclarer plusieurs fois par an, l'air dépité, "Mon chien est mort", inutile de vous précipiter sur votre téléphone afin de le dénoncer à la SPA (Société Protectrice des Animaux)...

Pour nos amis québecois, en effet, cette étrange expression du registre familier en forme d'idiotisme animalier signifie tout simplement, au sens figuré : il n'y a plus d'espoir, il n'y a plus aucune chance ; la chose espérée n'est plus possible.

Exactement de la même façon que nous autres français disons : "C'est mort".

On dit par exemple : "J'espérais séduire mon joli voisin, mais il vient de me présenter sa future femme. Mon chien est mort".

Ou : "Le poste auquel mon frère postulait a été pourvu. Son chien est mort".

Source : www.wikebec.org et

"Attraper la mort".

Cette expression du registre familier signifie, au sens figurétomber gravement malade après avoir pris froid.

On dit par exemple : "Ne reste pas dehors, tu vas attraper la mort" !

"Avoir un pied au bord de la tombe", "Être à l'article de la mort" ou "Être subclaquant".

Ces trois locutions verbales appartiennent au registre familier.

Et elles signifient : être à l'agonie, sur le point de mourir, proche de la mort.

On dit par exemple :

  • "Mon grand-père a un pied au bord de la tombe, hélas. Je crains ne pas le revoir vivant l'été prochain",
  • "Lorsque je serais à l'article de la mort, je crois que je continuerai à fumer, malheureusement",
  • et : "Ton chien est subclaquant, voyons, il faut que tu ailles chez le vétérinaire, qu'il abrège ses souffrances".

"C'est pas la mort" ou "Ne pas être la mort", "Il n'y a pas mort d'homme" ou "Ne pas y avoir mort d'homme" et "C’est pas la mort du petit cheval", "Ce n’est pas la mort du petit cheval" ou "Ne pas être la mort du petit cheval".

Ces différentes locutions du registre familier en forme d'idiotisme animalier signifient toutes "Ce n'est pas bien grave, ce n'est pas très important".

On dit par exemple :

  • "C'est entendu, tu t'es fait très mal au dos et tu as un poignet foulé... Mais ce n'est pas la mort, si ?".
  • "J'y ai mis un grand coup dans la tronche et il a un oeil au beurre noir, d'accord... Mais il n'y a pas mort d'homme !".
  • "Il pleut depuis une semaine, d'accord... Mais ce n'est pas la mort du petit cheval !".