"Le maître du suspense".

Il s'agit du surnom du réalisateur britannique Alfred Hitchcock, né le 13 août 1899 et mort le 29 avril 1980, peu de temps après avoir été anobli.

Nous lui devons 53 longs métrages, réalisés au cours d'une éblouissante carrière de 60 années, effectuée tant en Angleterre qu'aux États-Unis d'Amérique.

Tant par leur succès public que par leur réception et leur postérité critiques, certains d'entre eux comptent parmi les plus importants du septième art : "Les 39 marches", "Fenêtre sur cour", "Sueurs froides" ("Vertigo"), "La mort aux trousses", "Psychose" et "Les oiseaux", pour n'en citer que quelques uns.

Doué d'un sens aigu de l'autopromotion, notamment au travers de ses caméos, Hitchcock, interprète de son propre personnage, demeure l'une des personnalités du XXe siècle les plus reconnaissables et les plus connues à travers le monde.

Il est considéré comme l'un des réalisateurs les plus influents sur le plan stylistique.

Pionnier de nombreuses techniques dans le genre du "Thriller", il a installé les notions de "Suspense" et de "MacGuffin" dans l'univers du cinéma.

Et la "blonde hitchcockienne" est devenu l'un des archétypes du septième art.

Source : wikipedia.org

"Un Macguffin".

Il s'agit d'un prétexte au développement d'un scénario.

C'est souvent un objet matériel et il demeure généralement mystérieux au cours de la diégèse, sa description étant vague et sans importance.

L'objet lui-même n'est que rarement utilisé, seule sa récupération compte.

Le MacGuffin n'est cependant pas toujours un objet : il peut aussi s'agir d'un secret qui motive les méchants (mais pas nécessairement le protagoniste) et qui est de peu d'intérêt pour le spectateur, car celui-ci ne doute pas que les méchants ont d'excellentes raisons de mettre le protagoniste dans l'embarras.

Le principe date des débuts du cinéma mais l'expression est associée au réalisateur britannique Alfred Hitchcock, qui l'a redéfinie, popularisée et mise en pratique dans plusieurs de ses films.

Il a ainsi déclaré, lors d'une conférence donnée en 1939 à l'université Columbia, : "Au studio, nous appelons ça le MacGuffin. C'est l'élément moteur qui apparaît dans n'importe quel scénario. Dans les histoires de voleurs c'est presque toujours le collier, et dans les histoires d'espionnage, c'est fatalement le document".

Il emploie ce concept à maintes reprises dans ses films : par exemple les formules secrètes des "39 marches", l'uranium dans les bouteilles de vin dans "Les enchaînés" la somme d'argent volée dans "Psychose" et "pas de printemps pour Marnie", le couple d'inséparables dans "Les oiseaux" ou bien les bijoux dans "la main au collet".

Pour Hitchcock lui-même, son meilleur MacGuffin était celui de "La mort aux trousses" car les "secrets du gouvernement" dont il est question durant tout le film n'existent même pas sous la forme de documents : ils restent une pure abstraction.

Dans son œuvre, le MacGuffin et les convoitises qu'il suscite entraînent les héros dans moult péripéties, si bien que l'élément lui-même perd de son importance et est vite oublié.

Source : wikipedia.org

"Une ventouse".

Ce mot peut revêtir différentes significations :

  • c'était d'abord, autrefois, en médecine, une sorte de petite ampoule ou cloche de verre, que l’on appliquait sur la peau et dans l’intérieur de laquelle on raréfiait l’air au moyen d'une flamme ou par un procédé mécanique, afin de soulever la peau et de faire venir le sang. Poser une ventouse se disait alors "Ventouser".

  • mais aussi, par analogie, un organe de fixation et de succion, dont sont pourvus quelques animaux aquatiques comme le calamar, la sangsue, la pieuvre (ou poulpe) ou le ténia, et à l’aide desquels ils se fixent ou sucent, en faisant le vide,

  • par extension, une calotte ou coupelle de caoutchouc, élastique et hermétique, pouvant se fixer par pression sur des surfaces planes et lisses,

  • ainsi qu'un outil à main constitué d'un manche et d'une calotte de caoutchouc en forme de cloche, conçu pour déboucher mécaniquement un conduit inaccessible au moyen d'autres outils, en créant une dépression,

Source : wikipedia.org

"Un ventouseur".

Ce terme désigne deux professions très différentes :

  • il s'agissait autrefois de la personne qui posait des ventouses, était spécialisée dans la pose de ventouses.
  • mais il désigne aujourd'hui, dans le milieu du cinéma, celui qui réserve des places de stationnement, en les occupant ou par d'autres moyens.

Cette profession essentielle au bon déroulement des tournages en extérieur est peu connue du grand public.

Les parisiens connaissent pourtant souvent cette activité pour avoir parfois remarqué, le soir, en bas de chez eux, d'étranges individus empêchant  le stationnement à l'aide de cônes de chantier et de rubans jaunes, avant de retrouver, garés au petit matin des camions techniques ou des véhicules d’un autre temps.

Pourquoi les parisiens ? Parce que, tout simplement, la Préfecture de police de Paris tolère cette pratique à défaut de permettre de réserver officiellement des emplacements dans une rue.

"Le ventousage", "faire de la ventouse" ou "ventouser", c’est donc s’approprier des places dans une rue pour permettre d'y stationner, lors d’un tournage de film, sa régie et ses décors.

Pour cela, des hommes surveillent 24h/24h, plusieurs jours à l’avance, la rue choisie par la production. Et se l’approprient petit à petit avec patience, ténacité, mais aussi ruse et gentillesse. Avec l’aide des commerçants et des habitants de leur connaissance, face aux riverains souvent peu enclins à devoir céder leur stationnement.

Quant à l'appellation "une voiture-ventouse, elle désigne une voiture utilisant de manière prolongée un espace de stationnement.

Source : wikipedia.org

Pourquoi dire : "Un blockbuster" ?

Et pas : "Un film/jeu vidéo à gros budget couronné de succès" !

Ce terme désigne en effet un film ou un jeu vidéo, appelé à un grand succès populaire, et ayant généralement bénéficié d'un gros budget.

Ce qui nous contraint, en l'absence d'un terme français précis, à devoir utiliser une phrase entière pour traduire un simple mot.

Je concède volontiers qu'il peut être tentant, par souci de simplicité, de recourir au terme anglais.

Mais c'est oublier que ce terme relève, dans notre pays, d'un jargon de spécialistes, totalement inconnu d'une grande partie de la population !

Source : wikipedia.org

"Le slapstick".

Ce terme anglais, relativement intraduisible, désigne un genre d'humour impliquant une part de violence physique volontairement exagérée.

L'histoire de ce style de comédie - auquel je confesse demeurer personnellement totalement hermétique - remonte à plusieurs siècles, puisque le célèbre auteur dramatique britannique William Shakespeare, par exemple, a inclus beaucoup de scènes de poursuite et de passages à tabac dans ses comédies.

C'est également l'une des caractéristiques du cinéma burlesque américain d'avant 1940, avec des acteurs comme Charlot, Fatty Arbuckle, Harold Lloyd ou Buster Keaton.

Dans notre pays, l'acteur et réalisateur français Pierre Étaix a été le représentant le plus notable de ce genre de comique, notamment au travers de son travail avec le réalisateur Jacques Tati, pour le compte duquel il a créé et réglé de nombreux gags.

Mais on peut également citer Pierre Richard.

Et, pour ce qui concerne le cinéma asiatique, Michael Hui ou Jackie Chan.

Source : wikipedia.org

 

Pourquoi dire : "Un caméraman" ?

Et pas : "Un cadreur" ou "Un opérateur de prise de vue" !

Ce technicien est aux commandes d'une caméra lors d'une prise de vues pour le cinéma ou la télévision, qu'il s'agisse de films ou d'émissions en direct.

Il est responsable du cadrage, soit sous les recommandations ou indications d'un réalisateur, soit selon sa propre initiative.

Source : wikipedia.org

"La célèbre statuette", "La précieuse statuette", "La statuette si convoitée" ou "La récompense si convoitée".

Ces différentes locutions nominales sont très employées chaque année par la classe journalistique française, aux alentours du mois de février ainsi qu'en mai.

Et elles désignent, selon le contexte : l'Oscar, le César ou la Palme d'Or, récompenses majeures des cinémas états-unien, français et mondial.

On dit par exemple : "Cette année encore, le célèbre acteur briguera la précieuse statuette".

Ou : "Rappelons que notre invité possède déjà deux statuettes, remportées dans les catégories Meilleur réalisateur et Meilleur scénario".

  • l'Oscar est la plus prestigieuse des récompenses cinématographiques internationales, décernée chaque année à Los Angeles (Californie) (États-Unis d'Amérique) depuis 1929 par l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences, dans les domaines choisis pour représenter les métiers de la création cinématographique (réalisation, interprétation, scénario, musique, décors, costumes, montage, etc.),

Un Oscar du cinéma

  • le César est une récompense cinématographique française, remise annuellement à Paris (75), depuis 1976, par l'Académie des arts et techniques du cinéma - ou Académie des César -  à des professionnels du 7e art dans différentes catégories, afin de saluer les meilleures productions françaises,

Un César du cinéma français

  • et la Palme d'Or est, depuis 1955, la récompense suprême décernée par le jury officiel du Festival de Cannes (06), accordée au meilleur film de la sélection officielle, élu parmi ceux en compétition.

Une Palme d'Or du Festival de Cannes

Son symbole, la palme, est tiré des armes de la ville de Cannes (06) :

Le blason de la ville de Cannes (06) et sa célèbre "palme"

Source : wikipedia.org

Ce qui distingue "Un navet" et "Un nanar".

Bobine de film et clap de cinéma

Bien que désignant tous deux des films de cinéma de mauvaise qualité, ces deux termes du registre familier correspondent cependant à des réalités relativement distinctes :

  • "Un navet" est en effet, au sens figuré, dans le registre familier : un film de cinéma jugé mauvais, insipide ennuyeux,

Ils abondent malheureusement, les réalisateurs et acteurs devant chaque année payer leurs impôts et assurer leur train de vie.

Le mot "Une daube", utilisé lui aussi au sens figuré, en est un parfait synonyme (registre familier). De même que "Une panouille" (registre argotique).

  • tandis que "Un nanar" est, dans le registre argotique, un film particulièrement mauvais qui se regarde au second degré.

Et même un film tellement mauvais qu'il en devient drôle.

En d'autres termes, le nanar est un navet qui est drôle.

Le summum du nanar me semble incontestablement être le film américain de 1958 du réalisateur Ed Wood (auquel Tim Burton consacra un film biographique en 1995), "Plan 9 from outer space".

Affiche du film états-unien "Plan 9 from outer space" de Edward D. Wood Jr (1959)

Ce film culte est devenu mythique, tant pour son esthétique kitsch que pour son caractère cocasse, souvent involontaire. Tout dans ce film est tellement insensé que l'on a un mal fou à imaginer qu'il ne s'agit pas d'une parodie.

Pour ceux d'entre vous qui auraient la chance de ne pas l'avoir encore vu, précipitez-vous pour organiser une projection entre amis : fous-rires garantis pour toute la soirée !

Source : wiktionary.org et cineyann.over-blog.com

"Un navet".

Navets
  • au sens propre, il s'agit d'un légume-racine ; c'est à dire d'une plante herbacée bisannuelle cultivée comme plante potagère ou fourragère pour sa racine charnue allongée ou arrondie, et consommée comme légume.
  • mais au sens figuré, il s'agit d'une oeuvre d'art dépourvue de valeur. Et en particulier, de nos jours, d'un film de cinéma jugé mauvais, insipide ennuyeux, sans doute en référence au goût assez fade du légume.

Le navet cinématographique ne doit cependant pas être confondu avec le nanar, qui amuse et fait rire.

"Cinecitta".

Ce terme italien désigne la "cité du cinéma", un vaste complexe de studios cinématographiques de 600 000 m2, situé au Sud-Est de Rome (Latium) (Italie).

Fondée en 1937 à l'instigation de Benito Mussolini, dans le but de créer un cinéma de propagande faciste, Cinecitta allait devait devenir le plus grand complexe de création cinématographique européen, capable de concurrencer les États-Unis d'Amérique et leur imposant et omniprésent "Hollywood".

Mission largement accomplie, puisque construit du 26 janvier 1936 au 28 avril 1937, cet "Hollywood sur Tibre" ne comptait pas moins de 21 plateaux de tournages, sur desquels plus de 300 films furent produits de 1937 à 1943.