Ainsi qu'a pu le déclarer, le 11 mars 2023, la journaliste française Camille Grenu, dans le journal de 6h30, qu'elle présentait, sur la chaîne de télévision publique française franceinfo.
Et pas simplement, en français : "GROS PLAN tout à l'heure, après la revue de presse" !
Ainsi qu'a pu le déclarer, le 8 mars 2023, la marchand d'art française Caroline Margeridon, dans l'émission "Affaire conclue", de Sophie Davant, sur la chaîne de télévision publique française France 2.
Et pas, en français : "D'ASPECT, on dirait un chEval d'arçon" !
Ainsi qu'a pu le déclarer, le 10 mars 2023, le Père Matthieu Jasseron, dans l'émission "C dans l'air", sur la chaîne de télévision publique française France 5.
Mais : "ILS avaient le plus gros SOURIRE que j'ai jamais vu" ?
Ainsi qu'a pu le déclarer, le 8 mars 2023, l'actrice française Karine Viard, dans l'émission "C à vous", sur la chaîne de télévision publique française France 5.
Mais, en français : "Dans tout le DOMAINE du SOIN" ! ou "Dans tous leS métierS du SOIN" !
Ainsi qu'a pu le déclarer, le 8 mars 2023, le journaliste français Benoît Cosset, dans l'émission "La grande soirée", qu'il présentait, sur la chaîne de télévision française L'Équipe.
Ainsi qu'a pu le déclarer, le 19 mars 2023, le journaliste français Corentin-Chrétien Croz, dans l'émission "27", sur la chaîne de télévision publique franco-allemande ARTE.
Mais, en français : "Un agriculteur, une éleveuse, une MILITANTE, un philosophe" !
Et pas simplement, en français : "Bon flic/mauvais flic" ou "Gentil flic/méchant flic" !
Cette technique est une tactique psychologique couramment utilisée dans la négociation et les interrogatoires.
Elle implique une équipe de deux négociateurs ou interrogateurs, ayant apparemment une attitude opposée à l'égard de l'interrogé. Selon les moments, le duo peut interroger la personne tour à tour ou simultanément.
Technique
Le "mauvais (ou méchant) flic" prend une attitude agressive et négative à l'égard de l'interrogé, lançant des accusations flagrantes, des commentaires désobligeants, des menaces, etc.
Le sentiment d'antipathie qu'il suscite prépare le terrain pour le "bon (ou gentil) flic", qui agit pour sa part avec bienveillance, semblant apporter un soutien et de la compréhension, voire de la compassion, et faisant ainsi naître un sentiment de sympathie à son égard.
La personne interrogée sent qu'elle peut coopérer avec le "bon (ou gentil) flic", soit parce qu'elle a confiance en lui, soit parce qu'elle a peur du "mauvais (ou méchant) flic". Auquel cas, elle peut rechercher la protection du "bon (ou gentil) flic" et fournir les informations que les enquêteurs recherchent.
Cette technique a cependant ses inconvénients puisqu'elle peut être facilement identifiée et que le "mauvais (ou méchant) flic" peut s'aliéner l'interrogé.
Une technique qui fonctionne
Une étude allemande, réalisée par Francesca D’Errico de l’université d’Uninettuno (Italie) et Cornelia Wrzus de l’université de Mayence (Allemagne), publiée dans Frontiers in Psychology, et repérée par le New York Magazine, en 2017, démontre qu’une personne soumise à des changements émotionnels répétés - c’est-à-dire passer d’un état positif (l'effet "good cop") à un état négatif (l'effet "bad cop") et inversement - est plus encline et plus prompte à se conformer à ce qu’on lui demande.
Une technique très présente dans le cinéma hollywoodien
Je ne résiste pas au plaisir de vous faire découvrir (ou revoir : on ne saurait s'en lasser) cette extraordinaire scène de l'excellent film états-unien "L.A. confidential", réalisé en 1997 par Curtis Hanson.
Avec Russell Crowe dans le rôle du "mauvais (ou méchant) flic" (le "bad cop"), Guy Pearce, dans celui du "bon (ou gentil) flic" (le "good cop") et Ron Rifkin, dans celui du procureur général, se vantant d'avoir pratiquement inventé lui-même la technique du "Good cop/bad cop".