On ne dit pas : "Aussi pire", "Moins pire" ni "Plus pire" !

Mais, selon les cas :

  • "Aussi pire" : aussi grave, aussi mauvais, aussi pénible, aussi insupportable, aussi intolérable,
  • "Moins pire" : mieux, moins grave, moins pénible, moins sérieux, plus endurable, plus supportable, plus tolérable,
  • et "Plus pire" : pire, plus grave, plus pénible, plus endurable, plus insupportable, plus intolérable !

Les locutions adverbiales "Aussi pire", "Moins pire" ni "Plus pire" ne sont en effet que d'épouvantables barbarismes.

Source : www.btb.termiumplus.gc.ca

 

On ne dit pas : "Entendable" !

Mais :

  • "AUDIBLE" !

C'est à dire : parfaitement perceptible à l'oreille.

On dit par exemple : "Les ultrassons audibles par les chiens ne le sont pas par l'être humain".

Ou : "Mon fils en a parlé à sa fiancée dans notre jardin, mais leur conversation n'était pas audible depuis la terrasse".

  • ou : "ÉCOUTABLE" !

C'est à dire : pouvant être écouté ; que l'on peut supporter d'écouter.

On dit par exemple : "Je considère que les thèses de ce parti sont parfaitement écoutables".

L'adjectif "Entendable" n'est en effet qu'un épouvantable barbarisme.

Source : www.academie-francaise.fr

On ne dit pas : "La pilule avortive" mais "La pilule abortive" !

La pilule abortive

Cette locution nominale féminine constitue le nom "grand public" de l'avortement médical (par opposition à l'avortement chirurgical) ou IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) médicamenteuse.

Elle comprend la prise de deux médicaments : la mifépristone et le misoprostol.

  • la mifépristone est utilisée comme abortif, en interrompant chimiquement la grossesse. Elle bloque l'action de l'hormone progestérone, sans laquelle la progestérone, la paroi de l'utérus se désagrège et la grossesse est interrompue.
  • tandis que le misoprostol, un analogue de la prostaglandine, provoque la contraction de l'utérus et l'expulsion de l’oeuf.

L'adjectif "Abortif" vient du latin "Aborto" ("Avortement") et signifie :

  • autrefois (registre désuet) : né avant terme, n'ayant pu acquérir son entier développement ; avorté.
  • ou, au sens figuré : qui fait avorter.

Sources : www.doctissimo.fr et www.bpas.org

On ne dit pas : On n'écrit pas : "Rescucitation", "Réscucitation", "Rescusitation", "Réscusitation", "Rescussitation", "Réscussitation", "Ressucitation","Réssucitation", "Ressuscitation", "Réssuscitation", "Ressusitation", "Réssusitation", "Ressussitation", "Réssussitation", "Rescucittation", "Réscucittation", "Rescusittation", "Réscusittation", "Rescussittation", "Réscussittation", "Ressucittation","Réssucittation", "Ressuscittationr", "Réssuscittation", "Ressusittation", "Réssusittation", "Ressussittation" ni "Réssussittation" !

Mais : "RésurRection" !

Qui se prononce ré-zu-rec-ssion.

Et s'écrit avec deux "r".

On ne dit pas : "Prioriser" et encore moins "Prioritiser" !

Mais, selon le contexte :

  • "Accorder la priorité à",
  • "Attribuer une priorité",
  • "Donner la priorité à",
  • "Établir des priorités",
  • ou "Classer par ordre de priorité" !

Ces deux verbes verbes que l'on commence, malheureusement, à entendre et à lire de plus en plus souvent ces derniers temps constituent en effet des barbarismes qu’il convient de proscrire.

On dit par exemple :

  • "Nous allons accorder priorité à l’emploi",
  • "Attribuer des priorités est l'une des missions du chef d'équipe",
  • "Il faut donner la priorité aux investissements",
  • "Nous allons donner la priorité à l’emploi",
  • "Il faut désormais établir des priorités",
  • ou :  "Je vais classer les tâches par ordre de priorité".

Source : www.academie-francaise.fr

On ne dit pas : "Si 'i' vont délationner leurs parents" !

La journaliste, réalisatrice et écrivaine française Abnousse Shalmani

Comme l'a pitoyablement déclaré, le 24 septembre 2020,la journaliste française Abnousse Shalmani, dans la séquence "Partis pris" de l'émission "24H Pujadas", sur la chaîne de télévision française d'information en continu LCI.

Mais : "Si iLS vont déNONCer leurs parents" !

On ne dit pas : "Tout ça pasque Cézanne il a peindu la Sainte-Victoire" !

Je me souviens encore avec amusement du visage atterré de ma fille cadette, pourtant alors seulement âgée de quatre ans, lorsqu'un jeune ouvrier lorrain, que j'hébergeais depuis quelque temps et avec lequel nous déjeunions, nous avait expliqué trouver les habitants d'Aix-en-Provence (13) horriblement hautains et prétentieux à son égard et asséné cet argument.

Heureusement, un simple échange de regards complices avec ma fille m'avait alors permis d'éviter qu'elle ne s'immisce dans le débat sur la fatuité de nos chers concitoyens, en expliquant doctement du haut de son grand âge qu'on disait bien sûr : "Tout cela paRCe que Cézanne a PEINT la Sainte-Victoire" !

Brave petite : si jeune et déjà si bien élevée !

La montagne Sainte-Victoire, près d'Aix-en-Provence (13)La montagne Sainte-Victoire, près d'Aix-en-Provence (13), peinte par Paul Cézanne

La montagne Sainte-Victoire est un massif calcaire d’environ 8 km par 20, situé à environ 13 km à l’Est d’Aix-en-Provence (13) et culminant à 1 011 m d’altitude.

Et le peintre français Paul Cézanne a réalisé une série d’environ 80 toiles l’ayant pour motif, entre 1885 et 1905.

Le peintre français Paul Cézanne

Figure d'Aix-en-Provence (13), où il est né le 19 janvier 1839 et mort le 22 octobre 1906, ce célébrissime peintre français, membre, un temps, du mouvement impressionniste, est considéré comme le précurseur du post-impressionnisme et du cubisme. Et même comme le père de l’art moderne.

Source : wikipedia.org