"Un antipape".

Un antipape est une personne qui a exercé la fonction et porté le titre de pape, mais dont l'avènement à cette charge n'est pas ou plus reconnu aujourd'hui comme régulier et valable par l'Église catholique.

  • Lors de certaines périodes turbulentes de l'histoire de l'Église, des élections irrégulières ont porté sur le trône pontifical des prétendants alors que l'église catholique romaine était déjà dirigée par un pape.
  • D'autres antipapes ont été élus de façon irrégulière pendant une vacance du trône.
  • Enfin, il est arrivé que les électeurs se divisent en factions rivales et élisent deux papes différents le même jour.

Dans tous les cas, nombre de ces antipapes ont été simplement nommés par des souverains pour servir leur intérêt propre.

Les chaos de l'histoire de l'Église ne permettent pas toujours d'établir avec certitude qui était régulièrement pape et qui était antipape. Certains cas ont été tranchés bien plus tard. D'autres font encore débat.

Lire la suite

"Forme longue" et "Forme courte" des noms de pays.

Carte du monde

La plupart des pays ont deux noms : un nom de "forme courte" et un de "forme longue".

  • La forme courte est le nom usuel, par exemple "Belgique" ou "Iraq".

Elle est utilisée dans la vie courante, l'enseignement et la cartographie.

  • La forme longue donne généralement une indication sur la forme de gouvernement de l'État, par exemple "Le royaume de Belgique" ou "La république d'Iraq".

Elle est utilisée dans les actes officiels des États : constitution, législation, traités, procès-verbaux, actes notariés etc. Ainsi que dans les publications et discours formels.

La forme longue peut ne reposer que sur des fondements historiques. C'est par exemple le cas de la Suisse qui conserve le nom officiel de "Confédération suisse" bien qu'elle ait abandonné le statut de confédération en 1848 pour devenir un État fédéral.

Il arrive également qu'un nom de forme longue soit davantage usité que la forme courte dans la langue courante. C'est notamment le cas de "La république tchèque", dont le nom sous forme courte, "Tchéquie", n'est que très rarement utilisé.

Quelques pays n'ont qu'une seule forme de nom, soit courte comme le "Canada", soit longue comme la "République dominicaine".

Source : wikipedia.org

"La numératie" et "La littératie".

  • La "Numératie" est :
    • la capacité d'une personne à comprendre et à utiliser des concepts mathématiques, lui permettant de maîtriser suffisamment l'information quantitative et spatiale pour être fonctionnelle en société,
    • ainsi que de la tendance d'un individu à réfléchir mathématiquement dans différentes situations professionnelle, personnelle, sociale et culturelle.

Le concept de "Numératie" est parfois englobé par celui de "Littératie", au sens où ce dernier se réfère notamment à des textes à contenu quantitatif.

  • Et la "Littératie" est la capacité d'une personne à lire et à comprendre un texte, lui permettant de maîtriser suffisamment l'information écrite pour être fonctionnelle en société.

"L'avers" et "Le revers" d'une pièce ou d'une médaille.

Ces deux mots, utilisés par les numismates, désignent ce que nous appelons plus communément le coté "Face" et le côté "Pile" d'une pièce de monnaie.

  • "L'avers" (ou "Face") désigne le côté de la pièce autrefois décoré du visage d'un souverain, et aujourd'hui d'un dessin quelconque,

Avers et revers d'une pièce canadienne de 1 cent de 1970

  • tandis que "Le revers" (ou "Pile") désigne le côté jadis illustré d'un "Pilum", ce lourd javelot utilisé par les légions romaines. Et sur lequel figure de nos jours la valeur de la pièce.

 

Pourquoi appelle-t-on "Pile" le revers d'une pièce ?

Parce que "Face" désigne le côté de la pièce autrefois décoré du visage d'un souverain, et aujourd'hui d'un dessin quelconque.

Côté face dune pièce de un euro

Tandis que "Pile" désigne le côté jadis illustré d'un "Pilum", ce lourd javelot utilisé par les légions romaines. Et sur lequel figure de nos jours la valeur de la pièce.

Côté pile dune pièce de un euro

Les numismates, pour leur part, ne parlent cependant que d'"Avers" ("Face") et de "Revers" ("Pile").

"Une contusion".

Il s'agit d'un choc musculaire, d'une blessure d'un muscle sans déchirure de la peau.

"Un goulet d'étranglement" ou "Un goulot d'étranglement".

Ces deux formules imagées paronymes désignent la limitation d'un processus résultant d'une étape sous-dimensionnée.

Il peut tout aussi bien s'agir de l'écoulement de liquide ou de trafic (circulation routière), de transfert d'information ou de production de biens.

Dans le domaine de la production de biens, le "goulet d'étranglement" ou "goulot d'étranglement", encore appelé "ressource goulot", est l'étape du flux de production qui, ayant la plus faible cadence, en limite les performances globales.

Si par exemple une chaîne de production peut fabriquer 10 000 unités à l'heure, que le conditionnement peut en emballer 11 000, mais que la logistique ne suit pas, en n'étant capable de palettiser que 9 000 unités à l'heure, c'est là que se situe le goulot d'étranglement.

La correction de cette limitation, par suppression ou modification de l'étape mal dimensionnée du processus, est appelée "Dégoulottage".

"Un exsudat".

Ce mot, qui se prononce "ekssuda", signifie, selon le contexte, :

  • en médecine, un liquide organique qui suinte au niveau d'une surface enflammée,
  • et, en botanique, un liquide suintant d'un végétal.