"Un addendum" ou "Un addenda" et "Des addenda".

Ce substantif masculin latin relève du registre juridique.

Il nous vient du latin "Addere" ("Ajouter")

Et il désigne : un texte ou un ensemble de textes ajoutés a posteriori à un ouvrage pour le compléter.

Source : www.larousse.fr

Il ne faut pas confondre "Les aïeuls" et "Les aïeux".

  • Curiosité intéressante de notre jolie langue, le substantif masculin "Un aïeul" possède l'étrange particularité de posséder... deux pluriels différents !
    • "Les aïeuls" désigne en effet : les grands-parents ou les grands-pères ; mais parfois aussi les arrière-grands-parents,

On dit par exemple : "L’héritage de mes aïeuls paternels a permis à mon père de s’acheter une petite maison de campagne".

    • tandis que "Les aïeux" signifie : les ancêtres, les ascendants ou plus largement ceux qui ont précédé la génération actuelle.

On dit par exemple : "Mes aïeux sont originaires de Pologne, d'où ils sont partis à la fin du XIXe siècle".

  • Il n'existe en revanche qu'une seule forme au féminin pluriel - "Aïeules" - qui désigne tout aussi bien les grands-mères que les ancêtres féminines.

On dit par exemple : "Mes aïeules ont donné une bonne éducation à mes parents, qui se sont efforcés de nous la retransmettre à ma soeur et moi".

Si l'on excepte la locution interjective "Mes aïeux !", qui relève du registre familier, les termes "aïeuls" et "aïeux" sont généralement perçus comme relevant du registre soutenu.

Et comparativement avec les mots "ancêtres" ou "grands-parents", ils sont souvent connotés positivement, marquant une attitude de respect, d’admiration ou bien, dans des contextes différents, d’humour, d’ironie.

"Aïeuls" et "aïeux" sont d’ailleurs souvent associés à des qualificatifs tels que "dignes", "illustres", "vaillants", "nobles".

Pour désigner les arrière-grands-parents, on emploie le terme "bisaïeuls" (ou parfois "aïeuls") et pour les générations précédentes, "trisaïeuls", "quatrièmes aïeuls" ou plus rarement "quadrisaïeuls", "cinquièmes aïeuls", etc.

Source : bdl.oqlf.gouv.qc.ca

Les curieux pluriels de "Un travail" : "Des travaux", "Des professions" mais également... : "Des travails" !

"Un travail" est un substantif masculin du langage courant désignant un certain de nombre de choses et principalement :
  • avant toute chose : une activité professionnelle régulière et rémunérée.

On dit par exemple : "Avoir un travail", "Chercher un second travail", "Offrir du travail", etc.

  • mais également : l'ensemble des opérations que l'on doit accomplir pour élaborer quelque chose.

On dit par exemple : "Un travail d’embellissement et de rénovation", "Un travail de couture", etc.

  • ou encore : l'ensemble des phénomènes mécaniques qui constituent l'accouchement, grâce auquel le foetus et le placenta sont expulsés de l'utérus.

Le travail commence par les contractions de l'utérus, puis se poursuit par la naissance du bébé et se termine par l'expulsion du placenta.

Le travail, première phase de l'accouchement ; du début des contractions jusqu'à la dilatation ou l'ouverture complète du col de l'utérus
Le travail, première phase de l'accouchement ; du début des contractions jusqu'à la dilatation ou l'ouverture complète du col de l'utérus
  • ainsi que, par ellipse lexicale de "Un travail à ferrer" : un appareil servant à maintenir et immobiliser les grands animaux domestiques (principalement les boeufs et les chevaux), afin de les ferrer, les examiner, les soigner.
Un travail à ferrer
Un travail à ferrer
Mais, de façon assez curieuse, le pluriel de "Un travail" n'est pas le même dans ces trois cas, puisque l'on dit :
  • de façon générale : "Des travaux".
On dit par exemple : "Des travaux d’embellissement et de rénovation", "Des travaux de couture", etc.
  • mais "Des travails" lorsque l’on parle du "Travail à ferrer".

On dit par exemple : "J'ai encore plusieurs travails à réparer cette semaine".

  • et "Des emplois" ou "Des professions" lorsque l'on emploie le terme "travail" au sens général d’activité professionnelle.

On dit par exemple : "Je suis obligé d'avoir deux emplois pour m'en sortir financièrement" (et non "deux travails").

Ou : "Je connais pas mal de personnes qui exercent deux professions simultanément" (et non "deux travails").

Dans ce cas, en effet, il est d’usage de ne pas utiliser le mot "travail" au pluriel (qui serait ici "travaux").

Sources : www.dictionnaire-academie.fr et www.doctissimo.fr

Le pluriel de "Un val" n'est pas "Des vaux" !

Je sais bien que cela va en surpendre plus d'un... car on dit bien, en effet, "Par monts et par vaux".

Mais en dehors de cette expression bien connue, le pluriel de "Un val" n'est pas "Des vaux" mais : "Des vaLS" !

Quel est le pluriel de : "Un arabe au portail" ?

Réponse
« Des melons au porto !« .
Explication du calembour
Pour les racistes en tous cas, car le mot « Melon » (registre argotique), aujourd’hui fort heureusement tombé en désuétude – sinon dans certains milieux politiques pas forcément des plus progressistes – est un terme péjoratif et injurieux, assez couramment utilisé durant la seconde moitié du XXe siècle, pour désigner celui que l’on qualifiait alors de « Nord-africain » (langage courant) ou d' »Arabe » (registre familier).